Prenez soin de votre santé en cette époque de transitions inédites

Bonjour,

Je viens vous partager cette lecture très utile en ces temps de transitions et qui décrit les trois phases dans divers domaines de vie: deuil/zone neutre chaos/renouveau. Nous allons aussi les vivre collectivement:

Et comme l’accumulation de changements de vie que nous sommes nombreux à vivre contraints ou à notre initiative est inédite, il convient d’être très vigilants à notre santé.

Comptez grâce au pdf ci-dessous les points associés à tous vos changements depuis un an et prenez tous les rdv médicaux physiques, émotionnels et spirituels nécessaires à cette traversée tempétueuse.

Je reste à votre disposition en reprenant à temps plein les consultations spirituelles (astrologie, cartomancie, akasha), je suis à présent orientée vers le chamanisme mais ne propose pas encore de prestations précises par ce biais même si certaines énergies de ce type passent dans ce que je vous propose.

Respire! (pyramide des besoins humains)

Cette pyramide des besoins humains a été écrite par Maslow.

Tout en bas, dans la base « survie« , il y a écrit… « besoin d’air »!! (et recevoir une juste rémunération en travaillant dans des conditions acceptables…)

Niveau 2: sécurité: s’occuper de sa santé + être informé.

Niveau 3: APPARTENANCE (non votre famille et vos amis, si vous et eux ne sont pas en très mauvaise santé, ne vont pas vous tuer…)

PARMI TOUS NOS BESOINS NIES, LA PRIORITE EST DE RESPIRER!!!

Nous sommes des mammifères: « L’allaitement de la naissance au sevrage » de Marie Thirion

Une chose incroyable dans notre espèce: les humain(e)s ne se souviennent plus que nous sommes des MAMMIFERES.

Pour celles qui ressentiront l’appel de la nature (comme l’ont fait mes rêves), ce livre m’a accompagnée lorsque j’ai accueilli mes filles sur Terre, la lignée des femmes de ma famille et celle de mes amies ayant complètement oublié la façon dont une femme nourrit son enfant.

L’allaitement, bien qu’incompris par mon entourage (c’était au début des années 2000), a été un pilier fondamental du bonheur de l’accueil de mes bébés.

Bonne lecture

Le symbolisme du corps humain selon Annick de Souzenelle

Il y a dans le corps 3 étages qui sont 3 filtres : pieds (avoir), reins (être), oreilles (devenir). Leurs trois maitrises consistent en la possession, jouissance, puissance.

Le siège de la puissance est dans le Hara (entre nombril et pubis).

PIED : contient l’homme tout entier, fœtus

REINS : en rapport avec les forces et la fragilité. Ce n’est qu’en ayant conscience de ses faiblesses qu’on peut être réellement fort. Sièges traditionnels de la pensée et de la sagesse, de l’écoute intuitive et entendement paranormal. Lien des reins avec les organes génitaux, les reins « fleurissent dans les cheveux »= sexualité accomplie, couronnée. Les reins impriment leur force dans la sexualité jusqu’à leur fructification dans la fonction de Verbe. Dans les reins se manifeste la sagesse divine, le sel en est le signe.

CŒUR : feu, Tiperet (arbre des sephirot) : amour, beauté, éblouissement, magnificence, soleil, feu, perfection. Tout cela ne peut se faire connaître qu’en se voilant et se limitant.

Le cœur purifie par l’air ce que les reins purifiaient par l’eau. Entre les deux, expérience du plexus.

Le cœur organe : fils crucifié, résurrection/cœur invisible : Père, soleil de l’homme, source de vie, lumière.

Ce feu ne consume pas, le chakra du cœur est le sommet du triangle inférieur.

Cœur gauche : lumière, cœur droit : ombre (Judas)/cœur centre, porte des dieux.

Notre corps est une forge, seul celui qui aura connu l’épreuve du feu, épousé les contradictions haut/bas, gauche/droite, ombre et lumière naitra à la lumière et l’amour, à l’unité, le Graal. L’ennemi est en ce sens un ami, un frère nous aidant à y parvenir, à mettre au monde, l’homme-dieu, le soleil de justice, le Christ auquel gravite les 12 apôtres (12 travaux d’Hercule).

L’amour consiste à se retirer pour que l’être aimé soit. L’amour qui n’accepte pas la mort n’est pas l’amour. Mourir à l’amour émotionnel et sentimental que n’a visité aucune intelligence divine (rigueur et miséricorde), devenir épouse. Epouser la terre pour être épousée du ciel.

 

ESTOMAC : manger dieu, chanter la gloire de Dieu.

Aimer est nourriture, prier est nourriture, vivre de beauté est nourriture. La quête des plaisirs ne doit pas remplacer celle de Dieu.

Il faut chercher la nourriture et le mariage à l’intérieur pas à l’extérieur. L’homme arrivant à cette connaissance connait une jouissance pouvant mener à effacer peu à peu la vie sexuelle et la nourriture psychologique des émotions.

FOIE : nouvelle intelligence sur les événements, nouvelle sagesse sur les décisions, pouvoir de vision, connaissance.

Quitter émotions (colère, peur, jalousie pour jeûne et prière), toute maladie porte en elle le germe de sa guérison, l’énergie pervertie est convertie en lumière. Le foie est lourd de la richesse de l’accompli, c’est là où s’engrange la lumière de l’accompli.

Désir de l’homme pour union avec l’époux divin et son accomplissement).

RATE : ombre, oblige retour à la terre, transforme le fer en argent.

PANCREAS : comme la rate, cet organe est lié à la descente aux enfers, dépression, terreur, risque de mort si pas d’intelligence et sagesse appliquée.

Energie en attente d’accomplissement, du Pancréas sort le Christ intérieur.

VESICULE BILIAIRE : voie du juste milieu, discernement, arbitrage, jugement, contient le feu divin, haut lieu du baptême du feu.

CHAIR : ce qu’il y a de meilleur, de plus fort, de royal dans le féminin. Etymologiquement : évangile=bonne nouvelle. Lieu de l’accomplissement total, celui de l’union la plus intime avec Dieu, acmé de l’Eros. Amour ou maladie…

POUMON : Saint esprit, le 3e procédant du père seul. La respiration amène l’homme à une certaine végétalisation, au bois, à son essence. L’arbre pulmonaire est celui du Verbe. C’est à travers la respiration que la vie même du NOM de dieu doit passer pour passer du germe à l’accompli.

Les reins entendent, les poumons voient, les deux se rejoignent dans la découverte du nom.

MAIN : la main voit. Je connais, j’aime. Notre main prolonge notre cœur. Le vision et le toucher mènent à la connaissance qui libère. Si la connaissance est aussi amour, alors la main est aussi souffle créateur.

POUCE : tête, Vénus

INDEX : vésicule biliaire, Jupiter

MAJEUR : rate et pancréas, Saturne

ANNULAIRE : foie, soleil

AURICULAIRE : cœur, Mercure

 

EPAULES : but, terme, objectif, terre promise, nouvelle aurore.

CLAVICULES : petites clés de la porte des Dieux, verrous. C’est à ce niveau que les deux serpents du caducée sont transcendés dans l’aigle. Clés de St ¨Pierre. Patience et cœur pur sont nécessaires.

THYROIDE : porte entre chakra 1 et 7, pomme d’Adam, pommeau de l’épée des anges gardant la porte des dieux, épée du Verbe, base de la langue, verbe, logos, fonction de croissance. Arc-en-ciel, prisme.

 

ARBRE DES SEPHIROTS :

Etage 1=Terre (Malkhuth : le royaume),

Etage 2=Lune (Yesod, le fondement),

Etage 3= Mercure (Hod, la gloire) et Vénus (Netzah, la victoire), au centre des deux, porte des hommes

Etage 4 : Soleil (Tiphereth, la beauté) coeur

Etage 5 : Mars (Din, justice), Jupiter (Hesed, la miséricorde), entre les deux portes des dieux

Etage 6 : Saturne (Binah, l’intelligence) et les étoiles (Hochmah : la sagesse)

Etage 7 : Kether, la couronne (au-dessus : ain soph aor, ain soph, ain.) La couronne, sommet du crâne, réunit les deux petites couronnes des genoux.

 

OREILLES= sol,  terre comme les pieds et les reins. Trois planchers qui mènent au verbe.

Corps tout entier dans chacune de ces parties du corps. Les oreilles filtrent l’air divin, les pieds filtrent la terre, les reins filtrent le sang et l’eau, le feu.

OREILLE INTERNE : coquillage, intelligence et sagesse, équilibre.

NEZ : lié à la colonne vertébrale et à la montée de la Kundalini, sexualité, à travers les différents modes de son expression. Sexualité transcendée.

Exprime aussi  l’établissement de la totalité des énergies sublimées à cet étage, épanouissement de l’Eros, ce qui est exquis et précieux. Emouvante beauté d’un visage qui a connu les enfers et qui brille des prémices de la rencontre. Profusion, abondance dans la fécondité, richesse folle. Montée qui ne connaitra plus de descente (tour). Sainteté= ressemblance avec Dieu, déification de l’homme, mandorle, un esprit pur entoure le corps déifié de cet homme.

JOUES : poumons

YEUX : liens avec cœur/mains/plexus solaire

L’œil veut aussi dire la source, symbole du Père, de la licorne, de l’intégration à l’arbre de vie. La chouette et ses yeux symbolisent la connaissance et l’illumination. La vision nocturne dépasse l’antinomie ombre et lumière. 3e œil= vision divine.

Arcades sourcilières : épaules

3e œil relié au cœur centre Tipereth

CRANE : tête de la tête

FRONT : bassin/fonctions fututes

CHEVEUX : reins et racines célestes. Fleurs de la sexualité.

Haut du visage : masculin, bas du visage : féminin.

BOUCHE : bouclier

LANGUE : verbe/épée, protégée par :

DENTS : pierres de fondation, derniers remparts avant l’entrée dans le dernier palais, la dent est la couronne et le couronné. La couronne est (pour) celui qui a relié le haut et le bas (orouboros).

HEMISPHERE DROIT : père divin, sagesse (gauche du corps)

HEMISPHERE GAUCHE : mère divine, intelligence (droite du corps)

POILS : antennes

 

POUR LES COMMANDES DE CONSULTATIONS: ASTROLOGIE (thème de naissance, synastrie, composite, révolution solaire de l’année…), CONSULTATIONS FJ, GUIDANCES TAROT ET ORACLES/CANALISATION MÉDIUMNIQUE : à tout de suite dans l’onglet « con(tact)sultations »

Fruits et légumes: cuisine facile

Comment consommer et cuisiner facilement les fruits et légumes? Comment changer ses habitudes?

  1. Faire ses courses premières en choisissant des fruits et légumes, de préférence bio (moins de pesticides), dans une boutique bio, un marché ou en vente directe si on vit à la campagne. Souvent, les gens vont au supermarché, achètent et puis essayent de rajouter une portion de légumes à ce qu’ils ont acheté. Il faudrait faire le contraire: acheter fruits et légumes et faire des menus en fonction, des féculents et graines en vrac et éventuellement de la viande ou poisson pour compléter. Je trouve par ailleurs que les fruits et légumes bio en supermarché sont parfois plus chers et moins bons. Farine et sucre se trouvent en paquets de 5kg…
  2. Consulter un naturopathe peut permettre en une séance pour environ 50 euros, de faire le bilan de ses habitudes et de réaliser quelques changements à long terme dans son mode l’alimentation. Sur les conseils de celui que j’ai consulté il y a 5 ans, j’ai pris l’habitude de manger une banane et des amandes le matin au lieu de barres de céréales…
  3. Le soir, nous avons l’habitude dans notre famille, sauf ma fille ado qui commence à faire ses propres choix, de manger une soupe en hiver ou une crudité, du pain et du fromage. Parfois, en rajoutant d’autres aliments.
  4. Le matériel est simple: une casserole, une poêle et une cocotte minute. Un four et des plaques de cuisson…
  5. Cela parait évident, mais notre corps a besoin…d’eau! Nous viendrait-il à l’idée de donner à notre chien ou chat des boissons sucrées tous les jours?! Non, parce que nous savons que c’est mauvais pour eux…
  6. On n’est pas obligé de tout changer d’un coup, j’achète par exemple un paquet de gâteaux par semaine à mes filles…parfois des chips, des céréales.

Voici 10 recettes faciles:

1- Les quiches aux légumes: soit on peut acheter une pâte toute faite, soit on peut la faire soi-même.

Recette de pâte brisée salée: 250g farine, 50g huile, pincée de sel et rajouter l’eau tiède jusqu’à obtention d’une boule de pâte malléable et qui ne colle pas. On peut alors l’étaler avec un rouleau à pâtisserie. Si ça colle trop, rajouter un peu de farine, si trop sec un peu d’eau…

Nouveauté d’automne: utiliser de la farine aux graines!

Quiche courgettes ou courgettes-lardons pour les non-végétariens: cuire 3 courgettes à l’autocuiseur (temps indiqué dans le manuel…), couper les courgettes en tranches d’1cm de large et les disposer sur la pâte dans le plat à tarte. Dans un bol, mélanger un oeuf avec du lait, puis verser sur les courgettes. Cuire au four pendant 30 min à 200°C: c’est cuit quand la crème n’est plus liquide et commence à dorer, ainsi que la pâte autour. Sel poivre si on veut, comme pour les recettes ci-dessous.

Quiche poireaux ou poireaux-jambon pour les non-végétariens: idem, placer le jambon sous les trois poireaux (on peut enlever une partie du vert du poireau, je préfère le blanc…). Bien laver le poireau en le fendant sur son diamètre, le cuire à la vapeur avant de le mettre dans la quiche.

Quiche épinards ou épinards-saumon: idem. Pour cuire les épinards, il suffit d’enlever les longues tiges rigides, de les passer sous l’eau et de les mettre à bouillir dans une grande casserole d’eau pendant 5-10 minutes. Il faut en acheter beaucoup car cela rétrécit à la cuisson. Cuire le saumon avant de faire la quiche, mais pas trop! On peut remplacer les épinards par du brocolis, cuit à l’autocuiseur.

Tarte aux tomates: une pâte, de l’emmental et du jambon sous les tranches de tomates si on le souhaite, un peu d’huile d’olive, sel, poivre…ou herbes basilic, thym, comme on veut. Certains aiment mettre de la moutarde au fond de la tarte.

Cela peut se décliner avec d’autres légumes et être servi avec une salade. Quand j’ai peu de temps, je profite de la fin du repas du soir pour cuire les légumes, le lendemain, c’est ultra-rapide à préparer…

2) Chou-fleur à la béchamel, quinoa avec ou sans jambon

Béchamel: Dans une casserole à petit feu, faire fondre 50g de beurre, ajouter 2 cuillères à soupe bombées de farine, mélanger pendant que la farine commence à cuire. Puis délayer avec du lait, plusieurs fois. Au début, la béchamel est solide, puis à la fin, on obtient une crème blanche, à laquelle on peut rajouter sel et poivre.

Le chou-fleur est à cuire à l’autocuiseur et le quinoa à la casserole. Il pourra être mélangé à la béchamel…On peut rajouter du fromage rapé dessus…

3) En été, une ratatouille: Faire revenir dans une cocotte un ou deux oignons émincés avec un peu de beurre, puis rajouter deux ou trois courgettes en petits morceaux, une ou deux aubergines, 1kg de tomates coupées aussi, et un ou deux morceaux d’une gousse d’ail, sel, poivre, thym ou bouquet garni. 1 ou 2 verres d’eau…faire bouillir à petit feu jusqu’à ce que tous les légumes soient fondus. On peut rajouter des poivrons si on le souhaite.

Je la sers avec une volaille, ou du poisson et de la semoule, éventuellement au raisins secs…

La semoule est très simple d’utilisation et rapide: 1 verre d’eau dans une casserole à bouillir, puis couper le feu et rajouter un verre de semoule et couvrir pendant 5 minutes (pour 2 personnes)

On peut aussi en faire un taboulé (en rajoutant tomates coupées, raisins secs etc et menthe fraiche du jardin ou du balcon).

4) Le brocolis, cuit vapeur, est très bon avec du poisson, du riz et cette sauce inspiration beurre blanc:

https://meaningfullsite.wordpress.com/2017/11/17/recette-de-beurre-blanc-sucre/

Avec du poisson, on peut aussi émincer finement un chou chinois, le faire revenir à la poêle avec de l’huile d’olive et rajouter un peu de sauce soja.

Ou avec du maquereau, faire griller dans le même plat au four des tomates…et servir avec du blé, du riz, des pâtes, etc…

5) Pâtes fraiches, saumon, épinards: les enfants adorent.

Les pâtes fraiches se cuisent très vite à la casserole, les épinards et le saumon étant cuits, tout mélanger avec un peu de crème liquide et de fromage rapé.

Le meilleur saumon est celui élevé en Ecosse, bien qu’il coûte cher…

6) Soupe d’automne : 1 butternut ou potimarron et 1kg de carottes cuits et mixés, rajouter l’eau de cuisson pour aider au mixage et obtenir la consistance souhaitée. Certains rajoutent après de la pomme de terre passée à la moulinette à purée. sel, poivre…

Pour éplucher plus facilement la courge, la passer 10 min au four, la peau s’enlèvera facilement.

Soupe d’été: 3 ou 4 courgettes et un demi pot de fromage tartare.

7) Gratin de légumes (courgettes, patate douces, etc).

Pré-cuire les légumes à la cocotte minute (panier vapeur), temps inférieur à ce qui est indiqué sur le petit manuel de la cocotte minute car la cuisson se terminera au four.

Beurrer un plat à hauts bords, y disposer les légumes quasi cuits coupés, puis recouvrir d’une crème aux oeufs (dans un bol, battre deux oeufs ou plus selon la taille du plat, ajouter un petit pot de crème liquide, compléter avec du lait, assaisonner: sel, poivre, etc.). Attention, la crème ne doit pas être trop près du haut du plat sinon cela risque de déborder durant la cuisson. 30 minutes environ au four à 200°C, on peut utiliser un mode grill sur notre four pour gratiner. C’est cuit quand la crème n’est plus liquide.

8) Betteraves cuites à l’autocuiseur (cela prend du temps…à faire la veille ou à acheter déjà cuit), artichauts, purée de carottes cuites (juste à mixer!), haricots verts (équeuter les deux bouts et cuire dans le panier de l’autocuiseur).

9) Les salades, par exemple: tomates/mozzarella

10) Et pour les fruits, si on ne les mange pas tous frais: tartes aux fruits

Recette de pâte à tarte sablée: 250g farine, 1 sachet sucre vanillé, 50g beurre fondu, 50 à 60g d’eau tiède jusqu’à consistance boule et non collante…Rajouter des fruits coupés (pommes, prune…) un peu de sucre sur les fruits et hop! Au four pour 30 minutes environ à 200°C minimum. Elle est cuite quand les fruits et la pâte commencent à dorer.

Si comme dans l’est de la France, on aime la crème, on peut battre simplement un oeuf et du lait, comme pour les quiches et verser le tout dessus.

Une crème pâtissière, certes un petit peu plus longue à préparer permet de rehausser les tartes aux fruits rouges…

Bon appétit!

 

 

La solution est dans votre intestin, Tim Spector

J’ai reçu ce livre à commenter…(titre original: Régimes: la grande illusion), en voici le résumé:

Ce livre a été écrit par Tim Spector, professeur d’épidémiologie génétique au King’s College, Londres et Médecin consultant au Guy’s and St Thomas Hospital.

Contrairement à ce que le titre laisse penser, il ne s’adresse pas qu’aux personnes désireuses de perdre du poids, mais à l’ensemble de la population.

Son travail, fruits de nombreuses années de collecte de recherches, est très documenté (22 pages de notes) et même si la science a toujours des découvertes à faire, parfois contradictoires à ce qui est avancé aux époques précédentes, on peut penser que cet essai sur l’alimentation constitue rien de moins qu’un parfait manuel pour une santé optimale pour nous, nos enfants et nos proches.

Voici les différents chapitres abordés: le fonctionnement bactérien de l’intestin et du système digestif en général, l’énergie et les calories, les graisses saturées et insaturées, les acides gras trans, les protéines animales, non animales, laitières, les glucides : sucres et non-sucres, les fibres, les édulcorants et conservateurs artificiels, le cacao et caféine, l’alcool, les vitamines, l’influence des antibiotiques, les allergies.

Le nombre d’infos utiles dans ce livre est colossal, je vais caricaturer quelques éléments pour permettre au lecteur d’en saisir la teneur. Si vous souhaitez que votre enfant devienne obèse et en mauvaise santé, (on ne tiendra pas compte de ses gènes qui entrent beaucoup en ligne de compte mais sur lesquels on n’a pas prise), vous devez :

-le faire naître par césarienne (parfois pas le choix…mais dans certaines maternités, les enfants nés par césarienne sont exposés ensuite aux bactéries maternelles au moyen d’un petit coton),

– lui donner du lait maternisé,

– lui donner plusieurs cures d’antibiotiques dans ses trois premières années (ma première fille y a échappé, mais la deuxième…non…j’aurais dû écouter mon ostéo qui m’avait dit de la ramener une deuxième fois pendant sa première année…cela lui aurait peut-être évité quelques otites. Enfin, peu importe, l’idée n’est pas que nous culpabilisions, mais plutôt que nous rassemblions un maximum de facteurs positifs.)

– l’alimenter avec des aliments transformés avec conservateurs, édulcorants, sucre, etc. et des boissons sucrées (pires que les aliments car le corps n’a pas le temps d’envoyer des signaux de satiété), lesquels ne nourrissent pas son microbiome (bactéries bénéfiques présentes dans l’intestin), qui va voir sa diversité péricliter en même temps que la santé future du bambin,

– ne pas l’inciter à faire une activité physique,

– le laisser évoluer dans une maison aseptisée en lui interdisant de jouer dans le sable, la terre, avec les animaux.

L’effet en sera pour 90 pour cent d’entre eux que le microbiome, mourant de faim car ne se nourrissant pas de nourriture de fast food, et ainsi déréglé, ordonnera au corps de stocker les graisses pour contrer sa famine. Plus tard, votre enfant pourra à son tour transmettre un microbiome encore plus affecté à ses propres enfants et l’épidémie d’obésité actuelle continuera de se propager ainsi que d’autres maladies (allergies alimentaires apparues au XXe siècle, diabète, maladies cardiovasculaires, cancers, etc.)

Pour les 10 pour cent restant, point d’obésité (grâce à leurs gènes) mais les risques de santé ne sont pas moins réels.

Ce livre, bien à l’inverse de cette diatribe, explique bien entendu comment se nourrir correctement (à l’exemple de certains modes d’alimentation comme la nourriture méditerranéenne), de façon variée, sans régimes (inefficaces !!) car le but n’est pas de perdre du poids mais d’être en bonne santé. A chacun son microbiome, aucun ne se ressemble (pas même ceux des vrais jumeaux dont certains ont permis les études ayant donné lieu à ce livre), à chacun son mode d’alimentation idéal, de préférence cuisiné. Reste à savoir quelles sont nos priorités dans la vie. La cuisine représente pour ma part une chose très importante dans ma vie car j’aime manger, suis gourmande et aime cuisiner.

Pour finir, voici une citation prise dans l’épilogue du livre, très instructif, « Mangez, pas trop et surtout des plantes. » (Michaël Pollan). Ceux qui s’intéressent à la cuisine, la santé, l’écologie trouveront de nombreuses pistes pour conforter leur mode de vie et l’améliorer encore pour chaque personne de leur famille. Pour ceux que le mot « régimes » a attirés, il est expliqué ici pourquoi ils ne servent à rien (sauf peut-être le jeûne modéré) et qu’il convient surtout d’apprendre à manger de tout et nourrir (enfin) nos bactéries intestinales.

 

Premiers secours: qu’est-ce qu’on attend?

Ayant participé samedi à un recyclage « premiers secours » (mon dernier stage datait d’il y a 15 ans), j’ai repris conscience de l’importance qu’un maximum d’entre nous fassent cette démarche de se former au secourisme.

Selon le pompier qui nous a formés, 80 pour cent des américains victimes d’un arrêt cardiaque sont sauvés contre…8 pour cent en France.

Pourquoi? Parce que notre Etat ne donne pas les moyens aux français d’apprendre ces gestes pourtant assez simples. Des élèves de 3e ou de lycée sont capables de les apprendre, pourquoi pas vous??

Ce même pompier expliquait que la mortalité suite à accidents et malaises était dû parfois (souvent) à la durée qu’il leur faut pour intervenir (15 à 20 min pour les pompiers, 30 à 45 min parfois pour le SAMU en 44). Les chances de survie d’une personne faisant un arrêt cardiaque par exemple dépendent de leur chance d’avoir dans les parages une personne qui se sera donné la peine d’apprendre les gestes de premiers secours.

N’importe qui peut apprendre à faire un massage cardiaque (même s’il vaut mieux être musclé et avoir quelqu’un à qui passer le relais car c’est physique), qu’un défibrillateur vient en complément et parle en vous disant quoi faire (!). Savez-vous où est celui le plus proche de chez vous? J’y ai revu comment alerter et porter secours aux personnes qui se brûlent, blessent, noient, qui font un malaise…

Il me parait incroyable qu’on puisse devenir parent sans apprendre comment porter secours à son enfant qui s’étouffe, se noie, se coupe, se brûle ou fait un malaise… Alors quoi, on le regarde décliner en attendant l’ambulance? La perte de conscience suite à une obstruction des voies aériennes, c’est 40 secondes! Et la survie, pas énormément plus… C’est valable aussi pour notre famille, nos amis, nos collègues, et les inconnus qu’on peut croiser dans notre vie. En ces temps où le terrorisme frappe trop souvent, c’est important, si on arrive sur un accident, c’est important. Et si cela ne vous sert jamais, TANT mieux!

Je ne saurais trop vous conseiller, puisque l’Etat ne s’en occupe pas…(sans commentaires)…de prendre vos responsabilités et si vous ne l’avez pas encore fait de contacter la caserne près de chez vous: les pompiers eux pratiquent tous les jours (un immense merci à eux!!) contrairement à d’autres organismes. Il vous en coûtera une journée et 70 euros pour le PSC1. C’est cher payé? Je n’ai pas l’impression…

 

L’importance de l’alimentation pour la santé à long terme

Cet article se veut une synthèse de deux courants actuels distincts concernant l’importance de l’alimentation pour offrir à nos enfants une meilleure santé future (et à nous autres adultes aussi pourquoi pas!).

Le premier axe dont je voudrais vous parler est issu des recherches concernant le microbiote, communauté de bactéries utiles présentes dans le système digestif. Ces bactéries possèdent des gènes différents qui prolongent notre génome, participent à notre digestion et à notre immunité. Ceux qui souhaitent commencer à comprendre comment fonctionne cet écosystème complexe, peuvent lire le livre d’Erica et Justin Sonnenburg: L’incroyable pouvoir de votre microbiote, tout se passe dans votre intestin : poids, humeur et santé à long terme.

Voici les conditions optimales selon ces chercheurs pour la préservation maximale dès la naissance de notre santé à long terme:

  • Naissance par voie basse pour exposition aux bactéries maternelles (ce qui ne dépend souvent pas de notre volonté…)
  • Allaitement parce qu’en plus de nombreux autres bienfaits biologiques et affectifs, le lait maternel contient des bactéries diverses dont certaines destinées à « digérer » les végétaux par exemple. (Ça tombe bien, il se trouve que nous sommes des mammifères!) Blague à part, les colonies seront plus variées chez les bébés allaités, d’où une meilleure santé et immunité.
  • Utilisation raisonnée des antibiotiques, on peut envisager de prendre des probiotiques après une cure pour amortir le génocide de bactéries positives…Lorsque les enfants prennent leurs premiers antibiotiques le plus tard possible, c’est mieux, ce qui me fait encore préférer lorsque c’est possible le choix d’une nourrice à celui d’une crèche. Tout fonctionne comme si la plus-value santé rejoignait la plus-value affective.
  • Une alimentation riche en fibre (légumes, fruits, céréales complètes,etc….) préserve notre santé, ce qui n’est pas nouveau, mais je ne le savais pas celle-ci nourrit notre microbiote. D’où l’importance d’éduquer les enfants au goût, même si parfois il faut insister pour qu’ils apprennent à goûter puis manger de tout. A l’inverse les aliments raffinés, sucrés et trop gras passent dans le sang directement, sans que les bactéries soient nourries. D’où, en cas d’alimentation déséquilibrée, un risque accru à long terme de développer des maladies cardiovasculaires, du diabète, de troubles de l’humeur, auto-immunes (cancer par dérèglement de l’immunité), etc, j’ai oublié le reste… En implantant des bactéries issues de souris minces dans le système digestif de souris obèses et inversement, il apparait que la nature et l’état du microbiote joue également sur le problème de l’obésité. Notre vie occidentale a considérablement diminué la diversité des bactéries intestinales, ce qui selon les auteurs a un lien direct avec les épidémies actuelles.
  • La consommation d’aliments fermentés aurait une grande importance pour prendre soin de ces bactéries: yaourt (vache ou chèvre et brebis si on préfère), kéfir, choucroute, aliments au lait cru, etc.
  • Les auteurs expliquent en s’appuyant sur des mesures expérimentales qu’une consommation limitée de viande notamment rouge suffit à diminuer la création de substances nocives pour le corps, dans les mêmes mesures quasiment que les personnes végétariennes.
  • L’autre levier important ne concerne pas l’alimentation mais le côté trop aseptisé de notre vie d’occidentaux modernes. Sont mis en cause le nombre de produits désinfectants, antibactériens,…et l’hygiène trop importante. En ce sens, les personnes qui aiment vivre avec des animaux de compagnie offrent à leur enfant une exposition bactérienne qui est favorable à leur développement bactérien autant qu’affectif. Mais nul besoin de se forcer si on ne souhaite pas en avoir: laisser son enfant jouer dans la terre est tout aussi efficace (si celle-ci n’est pas imbibée de pesticides…). Ainsi, je soutiens avec plus de véhémence qu’auparavant la maxime d’une marque de lessive « Libre de se salir », les enfants ne sont pas des objets de décoration!! Jouer dans le sable et la terre est important pour le développement des enfants, et on le sait maintenant également pour leur santé. Certes il n’est pas obligatoire de les laisser se rouler dans la boue avec des vêtements neufs, mais je plains les pauvres enfants qui n’ont pas le droit d’aller dans un bac à sable « parce que leurs chaussures neuves – achetées quelques euros donc fatalement destinées à tomber en ruine assez rapidement-vont s’abîmer ».

Après ce petit coup de gueule qui bien sûr sent le vécu (et le re-re-re vécu)…un petit mot pour dire que ces recherches sont à leurs débuts et que peut-être dans un avenir prochain, on pourra traiter les maladies évoquées en rééquilibrant le microbiote et son génome, propre à chacun. Mais il est trop tôt pour pouvoir cibler ce dont chacun a besoin. La prévention cependant ne peut pas faire de mal.

Le second volet de cet article concerne un sujet moyennement drôle, voire carrément déprimant, mais je pense qu’il faut en passer par là  pour comprendre pourquoi il faudrait, si nos moyens financiers nous le permettent (ce n’est pas donné à tout le monde, hélas), acheter autant de nourriture biologique que possible et insister auprès des collectivités pour que les cantines proposent aux enfants de la nourriture biologique (cf articles décroissance et Zéro phyto/100 pour cent bio dans l’onglet écologie).

En 2013, L’INSERM a publié un rapport résumant l’intégralité des recherches faites en France sur le lien entre utilisation de pesticides (dans l’ordre de tonnages: fongicides, herbicides, insecticides) et un certain nombre de maladies précises. Il peut se trouver facilement en PDF sur internet.

Nos agriculteurs et techniciens travaillant avec ces substances payent déjà un lourd tribu à ces épandages de pesticides, et c’est notamment leur santé qui a permis d’établir ces liens. La liste est longue: certains cancers, Parkinson, SEP, troubles cognitifs et anxio-dépressifs, troubles reproducteurs, Alzheimer,…troubles de la fertilité et malformations fœtales.

Respirons un grand coup, la vie est belle :).  Il est juste important d’en prendre conscience, tout comme il y a quelques décennies, on a finalement pris conscience de la nocivité de la cigarette. Souvenons nous qu’au milieu du XXe siècle, la cigarette n’était pas « encore » dangereuse! Et d’essayer d’agir et d’amortir les dégâts.

Même si nous ne sommes pas autant exposés que les agriculteurs ou professionnels concernés, nous le sommes par la nourriture, l’eau (même si c’est contrôlé…) et l’air dans certaines zones rurales. L’exposition in utero et dans l’enfance est la plus critique. Les personnes prédisposées à certains types de cancers ou d’allergies sont également plus fragiles. On ne sait pas comment les mélanges de différents pesticides se comportent. Ni quel impact a l’addition des additifs alimentaires, des produits de ménage, de certains médicaments…etc.

Malgré quelques progrès en France, il y a encore 80 000 tonnes déversées chaque année sur les champs. Les cultures les plus traitées sont les vignes, les céréales à paille, le maïs, le colza.

Le côté positif, c’est que justement on commence à en parler, le plan Ecophyto de 2006 va dans ce sens, l’interdiction des pesticides dans les collectivités territoriales en 2017 est une belle avancée qui réduit de 10 pour cent le nombre de tonnes déversées en France.

Cependant, puisque dans l’actualité il est question d’élections législatives, le score de 2,85 pour cent de la candidate écologiste dans ma commune montre que peu s’en préoccupent. Ce qui est tout à fait normal: une espèce animale a pour but  de se reproduire de façon optimale, peu importe que de nombreux individus tombent malades, d’autant plus s’ils ont déjà procréé. Notre seule chance de préserver la vie et la nature, de préserver nos enfants est de faire appel à notre conscience humaine et de changer nos habitudes. A commencer par se rendre compte de l’évidence: nous avons fabriqué des produits destinés à tuer le vivant, NOUS sommes vivants, donc…nous avons fabriqué des produits destinés à nous tuer.

Pour nous-mêmes et pour le boycott, nous pouvons:

  • acheter le plus possible de la nourriture biologique pour notre santé (les changements d’habitudes peuvent être progressifs sur plusieurs années)
  • pour celle des agriculteurs (notamment les viticulteurs) et travailleurs en laboratoire
  • pour celle des autres espèces vivantes.

En Province, pour une famille de 4, il faut pour cela approximativement 600 euros par mois pour une alimentation environ à 80 pour cent biologique. (Plus en moyenne pour chacun d’entre nous: 2 repas cantine par semaine). C’est un budget…certes, mais pour un certain nombre de familles privilégiées comme la nôtre gagnant plus de 2500 euros à deux par mois, c’est possible. On peut aussi faire le choix de réduire d’autres postes budgétaires…tout dépend des priorités de chacun.

Reste à savoir maintenant si suffisamment d’entre nous auront le cran et le courage de changer leurs habitudes proportionnellement à leurs capacités matérielles, et de s’élever au-dessus de notre condition animale irréfléchie. Le ton de cet article est parfois grave, mais il est motivé par un grand amour de la vie et une joie de vivre qui prend place dans tous ses actes, y compris celui de VRAIMENT nourrir mes enfants, et partager avec elles le plaisir de cuisiner et manger.

 

 

 

 

 

 

 

Méditation: la découverte de la pleine conscience

Il y a trois ans et demi, voulant découvrir les notions très floues qu’évoquaient pour moi la méditation, le moment présent et le lâcher-prise, j’ai lu un livre dont une amie un peu plus âgée me parlait depuis quelques temps: Le pouvoir de l’instant présent d’Eckhart Tolle.

Mon objectif était de m’entraîner à respirer/méditer pour à terme mieux gérer mes émotions, mais je m’attendais à devoir m’y astreindre longtemps avant d’obtenir quelques effets.

Dans ce livre, est présentée une façon de voir le monde différente de celle que l’on observe habituellement dans notre mode de vie très intellectuel et rationnel. On y lit que les humains s’attachent souvent au passé et au futur, et à leurs pensées et émotions négatives. Ce livre, si l’on met de côté des interprétations mystiques versant parfois dans une forme de religion, peut apporter de nombreuses autres pistes pour la vie personnelle, relationnelle.

Toujours est-il que j’ai suivi quelques indications d’Eckhart Tolle sur la respiration et l’absence de pensée. Concrètement, très simplement, j’ai fermé les yeux et calé ces deux phrases sur l’inspiration et l’expiration: « Ne pense à rien » « Et vois ce qui se passe ». Ce mantra, ainsi répété m’a amenée à une expérience et une découverte fondamentale. J’ai eu un accès direct, dès la première fois (alors que je m’attendais à pratiquer longtemps pour attendre simplement une sérénité calme), à une joie intense dépassant même les barrières de mon corps. Très étonnée, j’ai exploré quasiment quotidiennement cet état en méditant un quart d’heure ou une demi-heure dès que possible. J’avais l’impression d’avoir un accès direct à une partie de mon être située à l’arrière-plan, et le plus extraordinaire, c’est que c’était un accès diurne. D’ordinaire, j’avais accès seulement au travers des rêves à cette partie vivante et profonde, au-delà des pensées, du mental et de la conscience ordinaire.

En discutant avec la personne qui m’avait offert ce livre, j’ai pris conscience que tout le monde ne réagit pas de la même façon à cette pratique. L’émotion, la transe parfois était particulièrement forte chez moi. J’arrivais en cas de mauvaise humeur à la modifier en 15 minutes. De plus, les sensations éprouvées dans le contact au monde en ont été profondément changées: ainsi, en marchant dans la nature, j’avais l’impression de me fondre en elle, comme si de très nombreux liens horizontaux me reliait à tout ce qui m’entourait, le tout dans un sentiment de joie et de bien-être bien présent. Je rapproche cet état de celui de certaines religieuses en transe ou celui des chats à demi-éveillés. Plus tard, je sentais non seulement ces liens horizontaux, mais aussi deux liens verticaux, l’un vers le ciel, l’autre vers la terre, comme si j’étais au centre d’une croix.

Cet état « de conscience » disent de nombreux auteurs, je l’avais déjà ressenti ponctuellement dans ma vie, mais sans savoir ce dont il s’agissait. Je donnerai l’ exemple de la naissance de ma fille, durant laquelle je me suis mise naturellement à méditer, sans savoir ce que je faisais. Il s’agissait d’une sorte de réflexe animal, et cela a indubitablement aidé, puisqu’associé à la douleur que cela permettait de mieux gérer, cela me permit de me sentir comme ivre, donc un peu anesthésiée. Ma conscience était modifiée et toute entière à ce qui se passait, je ne pouvais pas vraiment parler. J’ai lu bien plus tard, que ce vécu « mystique » de la naissance était vécu par d’autres femmes (sentiment d’élévation et d’éternité au moment de la venue de l’enfant, avec une conscience modifiée).

Au bout de deux mois, après la découverte consciente de la méditation de pleine conscience (c’était donc cela!), une expérience m’a effrayée et j’ai arrêté quelques temps. J’ai dû induire sans le vouloir un état d’auto-hypnose puis qu’une image est apparue devant mes yeux, un peu trop réelle à mon goût. Deux mois plus tard, rassurée sur ce rêve éveillé (j’avais déjà eu un état hypnagogique au réveil lorsque j’étais à la fin de l’adolescence: image du rêve persistant quelques secondes après le réveil) j’ai repris ma pratique.

Parallèlement, durant cette période, j’ai pratiqué plusieurs méditations:

-les méditations de mémoires cellulaires (Caroline Blanco), elles permettent de sentir des tensions musculaires dans le corps et de les associer à des souvenirs imagés. Ces souvenirs sont ensuite « déterrés » du corps grâce à la méditation. Celles-ci permettent aussi d’entrer en contact avec l’enfant intérieur (voir aussi les oeuvres de Thich Nhat Hanh). Dans son livre « la guérison intuitive« , Caroline Blanco en propose de nombreuses, ainsi que sa conception de la Vie.

-les méditations de Miranda Gray, destinées plus particulièrement aux femmes. Elle en propose quatre dans son livre « La femme lunaire« , en fonction des phases du cycle. J’ai gardé l’une d’entre elles, utile en cas d’humeur négative.

Il s’agit d’imaginer un petit cercle au niveau du plexus solaire, qui ferait office de goulot de sablier: d’un côté, en nous une humeur grise ou noire, de l’autre devant notre ventre, une lumière pailletée. Au début de la méditation, il s’agit de prendre (le temps de quelques respirations) conscience des humeurs sombres à l’intérieur de nous et du petit cercle-goulot. Puis d’en avoir conscience à chaque inspiration. A chaque expiration, en revanche, on visualise le noir qui sort par le petit cercle, créant un appel d’air, ce qui fait entrer dans le même temps la lumière brillante à la place du noir. Au fur et à mesure, le noir devient gris foncé, puis gris clair, puis blanc cassé. A la fin, c’est comme si la différence de pression entre intérieur et extérieur n’existait plus et on a à l’intérieur du corps une substance blanche brillante, un certain bien-être, voire de la joie.

Au bout de quelques mois, cet état méditatif m’est devenu si familier que je le ressentais très souvent dans ma vie quotidienne: en marchant, nageant, conduisant (attention!)…j’ai donc arrêté de pratiquer « en exercice ».

Puis, quelques mois plus tard, le ressenti a changé: ce n’était plus de la joie mais de l’amour, très fort, qui « coulait » en moi. J’ai alors pensé aux gens qui ont une religion: peut-être était-ce ce ressenti qu’ils associait à Jésus ou d’autres figures de croyances. C’était comme si ce sentiment était aussi présent à l’extérieur, comme si c’était de quoi était fait l’univers autour.

La pratique est importante d’une manière régulière. Car cela permet de sentir plus fortement la joie et la vie quand tout va bien et d’adoucir un peu les périodes difficiles, même si cela n’est pas forcément suffisant dans les moments de grandes difficultés et de désespoir. Méditer fait du bien au cerveau, au corps, à notre humeur, repose comme une sieste. Dans certains hôpitaux (Bretagne?), on s’est sert pour traiter l’hypertension.

Récemment, j’ai renoué avec les méditations guidées car j’ai eu accès à celles de Christophe André (Méditer jour après jour). Les propositions audio de l’auteur sont accessibles, laïques et variées. La nouveauté pour moi a été le focus sur les sons, ce que je n’avais pas l’habitude de faire. Cela fait écho au travail sur la fonction sensation (cf articles sur les types psychologiques, celle-ci est peu développée chez moi) et aux centres énergétiques (communication/5e chakra, cf articles sur les énergies en rêve).

Christophe André propose, de manière laïque, donc adaptée à tout le monde diverses méditations de difficulté croissante durant 10 à 30 min: prendre conscience de sa respiration, de son corps, des sons, se détacher de ses pensées, s’ouvrir au moment présent (là où on trouve cette joie, cette vie, cet amour…), puis quelques méditations à utiliser lors d’états d’âme précis: le corps douloureux, les émotions douloureuses, bonheur, amour et enfin la conscience ouverte, pleine conscience dans le sens où tout devient source d’attention à l’intérieur (respiration, corps) comme à l’extérieur (sons, etc.), intérieur et extérieur étant reliés plus facilement grâce à cette méditation guidée.

Enfin, ainsi que l’évoque Carl Gustav Jung, lorsqu’on a une pratique de ses rêves et de l’inconscient depuis longtemps, on peut utiliser « l’imagination active » pour visualiser un rêve, dialoguer avec et éventuellement le modifier.

La découverte de cette intériorité spirituelle et de ce lien non intellectuel avec le monde a été d’une importance capitale dans ma vie et mon évolution. En ce sens, il se pourrait que le livre d’Echkart Tolle soit le plus important que j’aie lu. Pour conclure cet article sur le témoignage de ma rencontre avec la méditation, je dirais que j’ai alors (re)découvert à 35 ans l’autre moitié de moi-même que j’ignorais en grande partie, et que CELA est pour chacun un cadeau et un trésor incroyable, qu’il est là en nous pour toujours, et que quelles que soient les difficultés de la vie, rien ni personne ne peut nous l’enlever.

 

Zéro Phyto, 100 pour cent bio (avant-première)

La semaine dernière, j’ai vu le documentaire de Guillaume Bodin Zéro phyto, 100 pour cent bio, dans le cadre de la semaine de sensibilisation contre l’usage des pesticides. Il sera vraisemblablement diffusé dans les salles de cinéma fin 2017.

Voici le synopsis présenté sur Allociné :

« Une enquête passionnante sur plusieurs communes françaises qui n’ont pas attendu l’entrée en vigueur le 1er janvier 2017 de la loi Labbé interdisant l’utilisation de pesticides dans les espaces publics pour changer leurs pratiques. Ce film met aussi en avant les pionniers de la restauration collective biologique et leurs partenaires : associations, entreprises, agriculteurs, ingénieurs, artisans qui ensemble contribuent à l’amélioration de la qualité des repas dans les collectivités.
Conscients de leurs responsabilités en termes de santé publique et d’environnement, ces acteurs de terrain ne livrent pas de solutions toutes prêtes, mais décrivent plutôt les étapes qu’ils ont franchies pour mener à bien leurs projets. Leur expérience montre que toutes les communes, quelles que soient leur taille et leur couleur politique, peuvent changer leurs pratiques. »

On voit notamment que dans une ville comme Versailles, la totalité des espaces verts sont entretenus sans pesticides. Si c’est possible dans une telle ville, on peut bien évidemment en déduire qu’il s’agit d’une volonté politique et que d’autres alternatives sont possibles (coût des produits chimiques rebasculé dans l’acquisition de machines permettant de désherber le bord des routes, chalumeaux, création d’espaces verts différents, etc.)

Une petite commune est également présentée dans ce documentaire, et plus précisément sa cantine où les repas des enfants sont cuisinés à partir d’aliments biologiques issus pour certains du circuit court (agriculteurs locaux). Le maire explique qu’il n’y a pas de surcoût ! Alors là, je tique parce que quand même, j’ai pu constater par expérience depuis un an que dans ma famille le surcoût du tout-bio-ou-presque représente 40 pour cent…L’explication ne tarde pas à venir : viser le zéro gaspi permet de commander moins de nourriture et d’économiser 20 pour cent sur la facture annuelle.

J’en rêve…vous l’avez compris, il s’agit d’un sujet qui me tient à cœur. Si mes enfants pouvaient manger à la cantine des produits sans pesticides reconnus cancérigènes et autres joyeusetés par l’étude de l’INSERM de 2013…si dans les communes de France, les employés de mairie passaient le chalumeau sur les trottoirs plutôt que d’y déverser les « restes » de pesticides interdits depuis le premier janvier, avec un tout petit masque en bandoulière autour du cou…

Ca viendra ? Comme pour la cigarette, l’opinion publique se rendra compte de la dangerosité des pesticides sur la santé humaine ? J’espère. Et j’espère VITE !

Je n’ai pas trop l’âme d’une manifestante ou grande gueule, je trouve beaucoup plus confortable au quotidien d’agir personnellement, dans ma vie, en changeant diverses choses (boycotter les organismes qui vendent à la fois en France les pesticides, les grandes marques en grande distribution ET les médicaments pour traiter les maladies qu’ils ont provoquées…) C’est déjà ça, il s’agit déjà d’une action militante pour la VIE. Je reviendrai par la suite sur le cheminement qui a été le mien et celui de ma petite famille dans différents domaines de notre vie à la campagne.

Ce documentaire est beaucoup plus positif et concret que ne pourrait l’être le résumé catastrophique que je pourrais vous faire de l’étude de l’INSERM (eh oui, sur un blog anomyme, plus facile de dire que je l’ai lu sans passer pour une foldingue!) 🙂

Je ne dévoile pas plus de « Zéro phyto, 100 pour cent bio » pour vous laisser en découvrir le contenu: des gens, conscients et vivants, nous apprennent avec humilité comment on peut vivre en 2017 sans empoisonner nos enfants. Je les remercie ainsi que Guillaume Bodin.