Les 8 intelligences, un outil de croissance pour vos enfants

Extrait du site https://octofun.org/presentation/

que vous invite à aller visiter!!

« Les Octofun, ce sont 8 boules d’énergie issues de mon imagination, mais elles sont inspirées de la théorie des intelligences multiples d’Howard Gardner.

Ce professeur en éducation d’Harvard explique que chaque individu possède à la naissance un bouquet d’intelligences qu’il développera plus ou moins au cours de sa vie en fonction de caractères biologiques, familiaux et sociaux. Il a identifié 8 intelligences, auxquelles j’ai donné un nom particulier :

  • Bodyfun (intelligence kinesthésique – rouge) : capacité à utiliser son corps de façon précise et élaborée
  • Mélofun (intelligence musicale – orange) : capacité à être sensible aux sons, aux structures rythmiques et musicales.
  • Funégo (intelligence intrapersonnelle – jaune) : capacité à avoir une bonne connaissance de soi.
  • Multifun (intelligence interpersonnelle – vert) : capacité à agir avec les autres de façon adaptée.
  • Alphafun (intelligence verbolinguistique – bleu clair) : capacité à être sensible aux mots et au langage.
  • 3Dfun (intelligence visuospatiale – bleu foncé) : capacité à créer des images mentales précises du monde.
  • Mathifun (intelligence logicomathématique – mauve) : capacité à tenir un raisonnement logique, à calculer.
  • Vitafun (intelligence naturaliste – multicolore ou fuschia) : capacité d’être sensible à la nature et à tout ce qui est vivant. »

A l’école, souvent, on ne travaille que les deux intelligences du langage écrit (alphafun) et des maths (mathifun). Il est grand temps de reconnaître à l’école et à la maison chez les enfants les six autres intelligences! Pour l’estime de soi et la construction des personnalités si variées.

Autre élément à prendre en compte: les collectivités sont faites pour les personnes extraverties (se ressourçant au contact des autres), il convient aussi de reconnaître aux enfants introvertis le droit de se ressourcer dans la solitude, car c’est leur mode de fonctionnement (pour les adultes introvertis aussi: référence aux types psychologiques de Jung, allez consulter les articles dans l’onglet « psychologie »…). Difficile quand on doit rester en collectivité 45 heures par semaines…(école et périscolaire…)

Premiers secours: qu’est-ce qu’on attend?

Ayant participé samedi à un recyclage « premiers secours » (mon dernier stage datait d’il y a 15 ans), j’ai repris conscience de l’importance qu’un maximum d’entre nous fassent cette démarche de se former au secourisme.

Selon le pompier qui nous a formés, 80 pour cent des américains victimes d’un arrêt cardiaque sont sauvés contre…8 pour cent en France.

Pourquoi? Parce que notre Etat ne donne pas les moyens aux français d’apprendre ces gestes pourtant assez simples. Des élèves de 3e ou de lycée sont capables de les apprendre, pourquoi pas vous??

Ce même pompier expliquait que la mortalité suite à accidents et malaises était dû parfois (souvent) à la durée qu’il leur faut pour intervenir (15 à 20 min pour les pompiers, 30 à 45 min parfois pour le SAMU en 44). Les chances de survie d’une personne faisant un arrêt cardiaque par exemple dépendent de leur chance d’avoir dans les parages une personne qui se sera donné la peine d’apprendre les gestes de premiers secours.

N’importe qui peut apprendre à faire un massage cardiaque (même s’il vaut mieux être musclé et avoir quelqu’un à qui passer le relais car c’est physique), qu’un défibrillateur vient en complément et parle en vous disant quoi faire (!). Savez-vous où est celui le plus proche de chez vous? J’y ai revu comment alerter et porter secours aux personnes qui se brûlent, blessent, noient, qui font un malaise…

Il me parait incroyable qu’on puisse devenir parent sans apprendre comment porter secours à son enfant qui s’étouffe, se noie, se coupe, se brûle ou fait un malaise… Alors quoi, on le regarde décliner en attendant l’ambulance? La perte de conscience suite à une obstruction des voies aériennes, c’est 40 secondes! Et la survie, pas énormément plus… C’est valable aussi pour notre famille, nos amis, nos collègues, et les inconnus qu’on peut croiser dans notre vie. En ces temps où le terrorisme frappe trop souvent, c’est important, si on arrive sur un accident, c’est important. Et si cela ne vous sert jamais, TANT mieux!

Je ne saurais trop vous conseiller, puisque l’Etat ne s’en occupe pas…(sans commentaires)…de prendre vos responsabilités et si vous ne l’avez pas encore fait de contacter la caserne près de chez vous: les pompiers eux pratiquent tous les jours (un immense merci à eux!!) contrairement à d’autres organismes. Il vous en coûtera une journée et 70 euros pour le PSC1. C’est cher payé? Je n’ai pas l’impression…

 

Zéro Phyto, 100 pour cent bio (avant-première)

La semaine dernière, j’ai vu le documentaire de Guillaume Bodin Zéro phyto, 100 pour cent bio, dans le cadre de la semaine de sensibilisation contre l’usage des pesticides. Il sera vraisemblablement diffusé dans les salles de cinéma fin 2017.

Voici le synopsis présenté sur Allociné :

« Une enquête passionnante sur plusieurs communes françaises qui n’ont pas attendu l’entrée en vigueur le 1er janvier 2017 de la loi Labbé interdisant l’utilisation de pesticides dans les espaces publics pour changer leurs pratiques. Ce film met aussi en avant les pionniers de la restauration collective biologique et leurs partenaires : associations, entreprises, agriculteurs, ingénieurs, artisans qui ensemble contribuent à l’amélioration de la qualité des repas dans les collectivités.
Conscients de leurs responsabilités en termes de santé publique et d’environnement, ces acteurs de terrain ne livrent pas de solutions toutes prêtes, mais décrivent plutôt les étapes qu’ils ont franchies pour mener à bien leurs projets. Leur expérience montre que toutes les communes, quelles que soient leur taille et leur couleur politique, peuvent changer leurs pratiques. »

On voit notamment que dans une ville comme Versailles, la totalité des espaces verts sont entretenus sans pesticides. Si c’est possible dans une telle ville, on peut bien évidemment en déduire qu’il s’agit d’une volonté politique et que d’autres alternatives sont possibles (coût des produits chimiques rebasculé dans l’acquisition de machines permettant de désherber le bord des routes, chalumeaux, création d’espaces verts différents, etc.)

Une petite commune est également présentée dans ce documentaire, et plus précisément sa cantine où les repas des enfants sont cuisinés à partir d’aliments biologiques issus pour certains du circuit court (agriculteurs locaux). Le maire explique qu’il n’y a pas de surcoût ! Alors là, je tique parce que quand même, j’ai pu constater par expérience depuis un an que dans ma famille le surcoût du tout-bio-ou-presque représente 40 pour cent…L’explication ne tarde pas à venir : viser le zéro gaspi permet de commander moins de nourriture et d’économiser 20 pour cent sur la facture annuelle.

J’en rêve…vous l’avez compris, il s’agit d’un sujet qui me tient à cœur. Si mes enfants pouvaient manger à la cantine des produits sans pesticides reconnus cancérigènes et autres joyeusetés par l’étude de l’INSERM de 2013…si dans les communes de France, les employés de mairie passaient le chalumeau sur les trottoirs plutôt que d’y déverser les « restes » de pesticides interdits depuis le premier janvier, avec un tout petit masque en bandoulière autour du cou…

Ca viendra ? Comme pour la cigarette, l’opinion publique se rendra compte de la dangerosité des pesticides sur la santé humaine ? J’espère. Et j’espère VITE !

Je n’ai pas trop l’âme d’une manifestante ou grande gueule, je trouve beaucoup plus confortable au quotidien d’agir personnellement, dans ma vie, en changeant diverses choses (boycotter les organismes qui vendent à la fois en France les pesticides, les grandes marques en grande distribution ET les médicaments pour traiter les maladies qu’ils ont provoquées…) C’est déjà ça, il s’agit déjà d’une action militante pour la VIE. Je reviendrai par la suite sur le cheminement qui a été le mien et celui de ma petite famille dans différents domaines de notre vie à la campagne.

Ce documentaire est beaucoup plus positif et concret que ne pourrait l’être le résumé catastrophique que je pourrais vous faire de l’étude de l’INSERM (eh oui, sur un blog anomyme, plus facile de dire que je l’ai lu sans passer pour une foldingue!) 🙂

Je ne dévoile pas plus de « Zéro phyto, 100 pour cent bio » pour vous laisser en découvrir le contenu: des gens, conscients et vivants, nous apprennent avec humilité comment on peut vivre en 2017 sans empoisonner nos enfants. Je les remercie ainsi que Guillaume Bodin.