Que faire en cas d’aliénation parentale?

Bonjour,

Tout d’abord, si vous lisez à temps :)) avant de faire des enfants avec une personne, vérifier le violentomètre de couple suivant (cf article précédent)…

https://www.loire-atlantique.fr/44/violences-faites-aux-femmes/le-violentometre-23-questions-pour-reperer-les-comportements-violents-dans-le-couple/c_1358391

Si par inexpérience, manque d’estime et repères dûs à un début de vie compliqué au niveau relationnel, on en arrive à un couple avec enfants présentant des anomalies de violences verbales ou autres…puis à une manipulation de vos enfants suite à une séparation avec un ex-conjoint auteur de violences conjugales qui par ailleurs se victimise auprès de l’entourage et des enfants, voici quelques conseils pour vous, en bas d’article après un lien vers l’explication de ce qu’est l’aliénation parentale qui ne touche plus seulement les pères (!). Deux cas de mamans dans mon entourage: le père dénigre et ment à ses enfants pour décrédibiliser l’autre parent en prétextant que celui-ci est pervers ou fou ou abandonnique ou autre… Dans mon cas, la manipulation a été confirmée par écrit par son auteur! (sans commentaire…) Concrètement, cela consiste en une énième lettre d’insultes le même jour où la personne se met à genoux par terre en pleurant devant ses enfants…

https://alienationparentale.ca/fr/comprendre

Conseils (on fait comme on peut, c’est sans doute plus compliqué quand les enfants sont jeunes ou que l’un des parents part à l’étranger).

  1. ne pas dire du mal de l’autre parent
  2. ne pas poser de questions aux enfants sur les mensonges ou paroles à notre propos
  3. être patient pour reconstruire la relation
  4. Créer de nouveaux souvenirs positifs car les souvenirs d’avant sont effacés par un conflit de loyauté plus déni psychique. Les lieux neutres peuvent être utiles pour sortir des énergies négatives (exemple: ville du lycée de votre ado).
  5. Oublier le cadrage: pour cadrer côté autorité, encore faut-il avoir une relation…et celle-ci est à restaurer: l’enfant doit avoir envie de venir: je dirais que cela prend au moins une année, en parler à l’éventuel nouveau conjoint qui marche aussi sur des oeufs…à ses enfants s’ils sont ados
  6. faire de cette restauration une priorité: privilégier les relations en tête à tête, rester dans l’écoute de son enfant, y compris s’il parle de sa vie avec l’autre parent: liberté de parole.
  7. Continuer sa propre vie et s’épanouir autrement que par la parentalité
  8. Suivi psy surtout si violences post-conjugales en parallèle
  9. Ne pas déplacer le conflit avec l’ex partenaire sur la relation entre parent et enfant, reconnaitre les paroles de l’autre dans la bouche de votre enfant et ne pas les lui attribuer (exemple « c’est normal qu’elle me voit moins, c’est elle qui est partie »)
  10. Si moins de 13 ans aller au tribunal pour maintenir le lien

Enfin, prenez vos distances avec toutes les personnes qui ne vous croiront pas. Vous avez besoin d’un entourage bienveillant et soutenant, car c’est une épreuve de vie difficile. Etre « neutre » avec une personne violente, c’est cautionner la violence.

J’ai un exemple de personnes devenues adultes dans ces conditions: malheureusement, cela demande un travail psychologique chez les enfants victimes de cela pour pouvoir vivre un couple sain une fois adultes (mais les gamins égotiques voire manipulateurs ou plus qui utilisent leurs enfants dans des séparations pour se venger n’en ont cure…). Dans un des deux cas, le père est resté isolé la suite de sa vie lorsque les enfants ont compris ce qui s’était passé une fois jeune adulte (par un tiers, jamais par l’autre parent qui sera effectivement pris pour un fou, une folle si il dénonce les violences ou manipulations car le conflit de loyauté et le déni est très fort chez l’enfant ou l’adolescent).

A notre époque, le karma est très fort en retour de bâton. Faites ce qu’il faut pour maintenir la relation même si vous ne voyez presque plus vos enfants, la vie et la justice divine vous aideront. Il se peut aussi que vous ayiez un lien d’âme avec vos enfants et que cette personne inconsciente relevant d’une relation karmique ne soit qu’un cheveu provisoire sur la soupe qui paiera tôt ou tard ses méfaits. Ayez confiance en vous et vos enfants. Si vous êtes une maman, le lien de la naissance et de l’allaitement, comme le lien d’âme, est indestructible.

Comment se servir de l’Eveil et la spiritualité pour sortir de violences conjugales?

Me voici face au clavier pour rédiger cet article utile mais délicat…

On sait ce que font les femmes conscientes de vivre des violences conjugales notamment physiques et sexuelles et qui décident de s’en sortir. Certaines meurent. D’autres avec de l’aide alertent, préparent leur départ, portent parfois plainte et se reconstruisent lentement.

Deux aspects ne sont pas évoqués dans la vie et sur la toile…les signaux d’alerte dans le cadre de violences surtout psychologiques, avec harcèlement moral ou non et l’utilité de recourir aux pratiques spirituelles pour s’aider et en sortir.

Sur le site du conseil général 44, prenez tout d’abord connaissance du violentomètre avec des degrés d’alerte avec du vert pour une relation normale et respectueuse, du orange où nous devrions TOUTES dire stop, mais où nous ne le faisons pas (enfance dans un environnement néfaste, syndrome de Stokholm, transgénérationnel, culture patriarcale maltraitante (lire Le deuxième Sexe de Simone de Beauvoir) relation karmique…présence d’enfants, précarité matérielle, etc…et surtout les PEURS) et le rouge où peut basculer la relation notamment lorsqu’il y avait des signaux orange, signe d’un triangle de Karpman Victime Sauveur Victime non identifié…et/ou qu’on essaye de se séparer.

https://www.loire-atlantique.fr/44/violences-faites-aux-femmes/le-violentometre-23-questions-pour-reperer-les-comportements-violents-dans-le-couple/c_1358391

Les prises de consciences sont très progressives, c’est un mécanisme psychique qui prend du temps avec un conflit interne entre l’image qu’on a de la personne et sa véritable toxicité qui se poursuivra jusqu’après la mise en sécurité physique lors de la reconstruction.

Voici quelques conseils habituels:

-En parler à des amis ou famille pour avoir un réseau d’entraide et des gens qui prennent de nos nouvelles..;au delà des numéros d’appel d’urgence

-avoir un sac prêt dans un placard en cas de passage à l’acte physique, en étant prête à laisser son enfant ou partir avec lui selon les situations et son âge en cas de danger physique.

Voici les miens (violences principalement verbales mais pas uniquement):

  • SUIS TON INSTINCT ET TON INTUITION A CHAQUE ETAPE pour dire, ne pas dire, faire, ne pas faire
  • Demander protection à l’Univers, anges, archanges, guides (on peut par miracle faire débarquer la police…), développer une bulle de protection car il s’agit souvent de vampires psychiques aux énergies sombres. Utiliser des pierres
  • Ne pas entrer dans le dialogue, se justifier ou alors faire semblant d’être encore soumise, niaise et désolée en usant de contre-manipulation
  • Préparer son départ
  • Prendre soin de son corps (sport, marche, méditation)
  • Tenir la longueur
  • Dans le cadre d’un partage de biens, on a souvent affaire à des personnes narcissiques et donc très matérialistes: ne pas se battre pour ses biens mais pour sa liberté. Même si votre avocat vous pousse à demander l’équité ou réparation, il faut savoir si on veut passer 4 ans au tribunal donc en lien énergétique avec une personne toxique ou être libéré par une séparation officielle en moins d’un an quitte à y perdre des plumes. Un divorce par exemple est une coupure énergétique entre les deux personnes: de même enlever son ex-nom marital de ses papiers d’identité et de tous les dossiers administratifs et bancaires est quelque chose à ne pas laisser traîner, car de gros bénéfices de guérison et récupération de bien être sont à la clé.
  • Porter plainte? Tout le monde ou presque dira que oui et en cas de coups et blessures ou viol, cela peut aider à la reconstruction des personnes concernées mais encore une fois le lien énergétique et les soucis continueront le temps du procès: des années…Pour les violences psychologiques…pour les personnes qui font des dépressions sous ces longues pressions (ce qui est quasi inévitable…), qu’est-ce qui est le mieux? Couper les ponts ou entretenir un lien par procès interminable?
  • Prendre soin des relations que la personne essayera de saboter, y compris avec vos enfants. Le rééquilibrage peut être long. Parfois, vous, personnes éveillées avez amené de la lumière en ces enfants qui ont choisi de s’incarner là..,avec vos gènes stellaires, dans l’ombre d’un transgénérationnel catastrophique non travaillé de l’autre côté. Ce sera leur travail (aux enfants) de l’épurer, vous avez déjà vos branches à épurer…
  • Etre conscient des personnes de votre entourage qui vous croiront et vous soutiendront et celles qui ne le feront pas. Prendre des distances au moins émotionnelles avec les secondes, mêmes si ce sont des personnes de la famille. Le soutien des amis et de la famille bienveillante est très important aussi dans la phase de reconstruction.
  • « Après »…reconstruction psychologique, émotionnelle, énergétique, comportementale, corporelle, sociale, financière…qui prendra au moins un an, voire plusieurs années, avec l’aide de thérapeutes divers
  • Faire les protocoles énergétiques de Natacha Calestreme, voire une récupération d’âme en cas de Stress Post Traumatique
  • Pour les démarches administratives et bancaires: dites que vous subissez des violences conjugales, les gens sont bienveillants et accélérerons vos démarches.
  • Reprendre confiance par la créativité et le service de votre mission de vie
  • Eliminer tous les objets, contacts, porteurs d’énergies négatives. Dans les boîtes méls faire des sous-dossiers avec un titre « protection contre », ne rien mettre dans votre chambre (objets, souvenirs, démarches, et les placer si ils doivent être conservés.., dans un garage, un grenier, une boîte…loin de vous
  • Eviter au maximum les contacts si vous avez de jeunes enfants en commun…et purifiez vous ensuite (bain de gros sel, soins énergétique Luc Bodin sur incorporations, mauvais sorts…)
  • Connaitre le vrai amour dans une relation équilibrée…ou être heureux seul, c’est ce qui vous attend après cette épreuve: TENEZ BON c’est possible, la meilleure qualité à solliciter c’est l’ENDURANCE. Vous serez plus lumineux, forts et puissants que jamais auparavant. La justice divine est la seule qui vaille vraiment et elle s’établira sans que vous ayiez besoin de vous en occuper.

Jeunes filles et femmes pas comme les autres, et si vous étiez Asperger?

Bonjour,

On n’appelle plus cette condition « Asperger »…mais « condition du trouble autistique léger »…avec parfois des comorbidités anxieuses. Jusque tard, les filles surcompensent pour s’adapter, rendant les troubles quasi invisibles, ce qui donne des diagnostics tardifs…puis vers 35/45 ans, une décompensation intervient: ce n’est tout simplement plus possible…A la lumière de l’enfance comprise, des stratégies d’adaptation décennales décryptées, il faut trouver un moyen de prendre en compte ses besoins durant la deuxième partie de sa vie, tout en récupérant une partie de son identité sous le masque social que l’on n’a pas eu le choix de construire depuis toujours. Osciller entre repli solitaire et salutaire…et ouverture sur le monde pour bénéficier d’une vie affective, professionnelle et sociale épanouissante.

C’est officiel, je suis « Aspie » ainsi que plusieurs autres personnes de ma famille…

Vous trouverez mesdames, ci-dessous, le lien vers un questionnaire de l’ouvrage « Le profil Asperger au féminin »

autrices: Isabelle Hénault
et Annyck Martin, en collaboration avec
Tony Attwood, Valentina Pasin et Bruno Wicker,
paru chez Chenelière Éducation (2020)

conseillé par une amie d’enfance devenue pédo-psychiatre en Suisse, chère à mon coeur depuis 30 ans.

Les transclasses : Retour d’expérience sur un chemin tracé à la hache entre trois classes sociales

Ayant regardé hier un documentaire court d’Arte sur ce sujet, j’ai souhaité ici faire une rétrospective de mon chemin interclasses sociales, depuis mes 18 ans en 1996, lorsque j’ai intégré une classe préparatoire aux grandes écoles dans laquelle nous n’étions que 2 filles d’ouvriers/boursières sur une cinquantaine d’étudiants inscrits, en passant par mon métier de cadre A (professeur des écoles) de 2000 à 2010 (ensuite déclassé du fait de l’évolution de la société dans les professions intermédiaires, ainsi que l’a reconnu l’INSEE en 2010) pour arriver aujourd’hui aux activités hors-classes dont vous pouvez découvrir ici la teneur.

Partage d’expériences, compréhensions, impact sur la personnalité et les relations…voici que je voudrais aborder ici de manière informelle.

Voici tout d’abord quelques anecdotes qui m’ont marquée :

  1. Une jeune fille née à Vichy, foulard Hermès autour du cou et grande fan de bénévolat à Lourdes, m’a dit un jour de 1998, à la faculté du Mirail où nous étudiions ensemble, suite à une année de prépa commune : « Sous prétexte que nos parents sont riches, on est discriminés, les bourses sociales devraient être partagées entre tous les étudiants ». (L’année précédente, dans le lycée d’excellence où nous étions, la secrétaire n’avait visiblement jamais vu un dossier de bourses sociales et ne savait pas quoi en faire…)L’autre camarade boursière, qui était présente et qui faisait glisser discrètement les restes de son repas de Restaurant universitaire dans son cartable pour le soir, a pris sa tête dans ses mains, n’a rien dit, visiblement prise dans un grand remous émotionnel. Je touchais à l’époque le maximum des bourses : 2000f par mois (en fonction des revenus des parents et de la distance de chez eux : 600 km pour ma part) tandis que la jeune fille de Vichy touchait 8000f mensuels de son père, c’est-à-dire le salaire entier du mien, ajusteur dans l’aéronautique, avec lequel nous vivions à 5. Je lui ai répondu que si je partageais avec elle, je ne pourrais tout simplement pas faire d’études. La méconnaissance des autres classes est très marquée. Autre fait parallèle qui m’a beaucoup étonnée: Comment peut-on dire suivre les préceptes du Christ et vivre dans l’opulence? (J’étais athée à l’époque). De même je me souviens la terreur de son camarade, fils de médecins aussi, face au socialisme qu’il considérait comme de la dynamite pouvant détruire l’économie du pays. Cette année là, ce jeune homme a appris qu’il fallait mettre de l’eau dans la casserole des pâtes et en notre compagnie…comment fonctionnait une machine à laver…Étant plus enthousiasmé par les GardenParty de Jacques Chirac 🙂
  2. Dans la salle des maîtres d’une école de Loire-Atlantique…Des collègues, gagnant environ 1700 à 2000 euros par mois, et leur mari souvent un peu plus…me stupéfient longtemps…en disant qu’ils n’arrivent pas à joindre les deux bouts, sont dans le rouge. Je me dis intérieurement que je ne comprends pas comment on peut enseigner les maths à des enfants et ne pas savoir faire ses comptes. Durant toutes ces années, nous vivons avec mon mari avec un salaire ou un salaire et demi, ayant fait le choix de consacrer du temps à élever nos filles. Nous touchons donc la moitié de leurs revenus (entre 1800 euros et 2700 à deux sur 16 ans de 2005 à 2021), avec un loyer de 700 euros…et faisons même des économies. Parfois, pour jouer la provoc , car je n’avais pas encore compris les enjeux, je disais « 2000 euros c’est largement suffisant pour faire tourner une famille de 4 ». Ou quand on me dit une énième fois que j’ai de la chance « de pouvoir me permettre » de travailler à temps partiel…et que cela m’agace…je réponds que c’est un choix, que j’investis la moitié de mon salaire pour acheter du temps libre. Tout ça pour en venir où ? Eh bien que j’ai fini par comprendre que les enfants de profs ne sont pas des enfants d’ouvriers sous prétexte que moi j’ai facilement obtenu ce diplôme. Soit dit en passant, je suis bien entendu à l’aise avec les parents d’élèves de familles modestes et sait comment les mettre à l’aise. Et que quand on vient d’une classe sociale, on a toute une série d’habitudes de vie qui coutent un certain budget. Qu’il n’est pas forcément facile pour un humain de vivre sous le niveau de vie de son enfance. Que ces collègues déclassés (Passés de catégorie A à B en 2010), qui mettent 22 ans à toucher deux smics alors qu’en 1970 c’était dès la première année, ne bouclent pas leurs fin de mois, car ils ne sont pas habitués aux façons de gérer l’argent et les activités de la classe sociale du dessous.
  3. Des années plus tard…fin 2019, mon corps physique ne pouvant plus tenir les journées en classe, et ne voulant plus maintenir physiquement des élèves qui se battent ou tentent de frapper mes collègues…je décide de tenter un concours A sans élèves et suis admissible au concours d’Attaché de conservation du patrimoine. J’ai passé la lourde sélection des écrits…où une personne sur 10 peut-être peut venir tenter sa chance aux oraux. 18 personnes seront au final retenues pour toute la France. Je passe donc 2 jours à attendre dans une grande salle d’attente, avec pour chaque épreuve entre 1H30 et 2H30 d’attente (pour tester les nerfs des candidats). Nous sommes à Pantin, où ironie du sort, la directrice d’une école vient de se pendre dans la rue d’en face pour dénoncer le fait que ces métiers deviennent tout simplement impossibles à exercer (et le Covid n’est pas encore passé par là…). Christine Renon, on pense encore à toi. Le jeu des regards est présent durant ces longues heures tendues, voire pour certains de stress intense. J’ai fait un effort vestimentaire, chemise blanche, montre, jean brut, chaussures en cuir cirées, veste…je suis maquillée. Mais je vois quand je regarde les autres qu’ils ont quelque chose de différent, dans la posture, la qualité des vêtements…Un jeune homme, prénommé Louis de … portant des moustaches à la Dali me fixe. Je me dis, si je vois qu’il est différent, rien qu’à son apparence, alors lui aussi me voit. Dans le langage, même chose : quand enfin je m’exprime à un oral sur la médiation culturelle et que je réponds au directeur du Conservatoire de Metz que le Pompidou-Metz permet d’amener de la culture dans un « territoire sinistré socialement », il se vexe. Je lui fais part du fait que le revenu moyen des villes et villages autour de Metz est parfois de 1600 à 1900 euros par foyer, il se tait sans pour autant accepter ce que je dis. Quand la femme bienveillante à côté de lui me demande ce que je ferais si je devais accueillir la Joconde dans mon musée Breton, et que j’éclate de rire en disant que c’est financièrement impossible…j’ai déjà raté mon oral. Dans ces oraux, la spontanéité et le rire sont éliminatoires. Gentiment, un autre examinateur se moque du fluo qui constelle mes notes. J’ai passé les écrits, parce qu’ils sont anonymes et que l’originalité de pensée infusée par mon vécu séduit visiblement. Mais j’ai échoué aux oraux, parce que je n’avais pas le niveau certes mais aussi parce qu’il existe une barrière, voire un fossé culturels. Lorsqu’on arrive à 18 ans dans un milieu avec une culture miss France et tour de France…ces 18 années ne sont pas forcément « rattrapables ». Tout ce qui s’est joué dans les bonnes écoles depuis la maternelle, les voyages, les discussions à la table familiale, l’environnement de livres et de culture dans la maison, les sorties culturelles, expos, cinéma, restaurants, etc…ont forgés des cerveaux plus à même de réussir ces études-là. Certains y parviennent, comme la fille de maçon en prépa qui a intégré l’école que je visais alors, où seules 12 personnes étaient prises en France chaque année. Pour compenser ce très grand fossé culturel, il faut selon moi un haut potentiel, et pas seulement 120 de QI ou une grande détermination…

Des anecdotes, j’en ai des centaines, mais je ne vais pas les écrire, il y aurait un livre entier et d’autres l’ont fait : les romans tels qu’ « En finir avec Eddy Bellegueule » d’Edouard Louis.

Je ne m’appesantirai pas non plus sur la pauvreté familiale, qui finit par devenir lorsque les transclasses n’en ont pas honte un mythe egotique quand on a changé de classe (mon père enfant mangeant du merle ou du hérisson, ma mère enfant dans une pièce à 5, ses parents cassant la glace dans le seau servant de salle de bain, mon grand-père mort de l’amiante en 1997 après avoir travaillé aux chantiers de l’atlantique, alors même que j’étais dans cette prépa, ce qui m’a enragée…).

  1. Pourquoi sort-on de sa classe sociale? Il faut une énergie puissante pour cela, soit par l’autorisation d’un ou plusieurs proches (ma mère notamment qui elle-même a fait trois ans d’études sans exercer beaucoup par la suite : femme au foyer mariée à mon père ouvrier) : merci Maman ! Sinon, un conflit de loyauté peut s’installer…car les enfants ne voudront pas forcément dépasser leurs parents. Soit par le rejet de la famille d’origine…Eddy Bellegueule, qui m’a fait pleurer lorsque j’ai lu son histoire (son homosexualité a beaucoup joué dans ce rejet de son milieu et de sa famille) en est l’incarnation. On peut aussi lire, lorsqu’on est concerné par ce vécu initial du vilain petit canard, le livre « Femmes qui courent avec les loups » de Clarissa Pinkola Estes, où un chapitre traite de ce mythe présent dans la psychologie de beaucoup.
  • On ne fait partie d’aucune classe. Car si on renie ses origines, il nous manquera toujours une partie de nous-même. Sauf qu’on devient obligatoirement différents de la classe d’origine, même si on continue à y évoluer pour voir notre famille. C’est comme naviguer entre deux mondes, car on ne fera jamais non plus complètement partie de la classe plus ou moins accueillante, même si on y est accepté. Mais est-ce si grave ? On se demande souvent comment les individus vivent ces passages…mais jamais ce qu’ils apportent aux structures de la société. Les transclasses font du lien, du lien entre des milieux fermés sur eux quoiqu’on en dise, en apportant des deux côtés une connaissance des autres milieux. Dans cette société qui était pyramidale…ils font le lien et renversent les « échelons » de « l’ascenseur » dans l’horizontalité. Ils participent, par leur présence et sans doute de manière énergétique, à ce que naisse l’époque fraternelle du Verseau, horizontale et liant les humains. A leur petit niveau.
  • Le plus important ce sont les rencontres, qui nous aident à grandir, APPRENDRE et nous accepter. Rencontres pas avec une classe sociale mais avec des amis et personnes de cœur, de tous les groupes, tous les lieux. Qui viennent enrichir notre personnalité et ouverture de conscience. Parmi mes amis, il y en a qui gagnaient 13000 par an, seule et d’autres 13000 euros par mois…Les transclasses pourraient devenir a-classe, et dans leur lignée, dans les centaines d’années à venir, tous les autres humains. Les qualités des différents cercles pourront se mutualiser (exemple: expression des émotions et spontanéité des classes sociales dites inférieures, venant nourrir les réflexions parfois plus construites des autres et inversement.) Le lien avec le choix de partenaire amoureux se pose aussi. Car les couples mixtes socialement aussi sont transclasses. Les femmes de la famille de ma mère issu la paysannerie ont choisi leur mari depuis 4 générations, alors que j’ai vu une camarade de cette classe prépa mariée à 19 ans en 1998 avec un homme, portant comme elle une particule de Noblesse. Elle a su à 11 ans qu’elle se marierait avec lui, rencontré lors d’un Rallye (fête des milieux de la haute bourgeoisie et Noblesse visant à former des couples dès le plus jeune âge). On ne parle pas ici de mon amie d’enfance turque et musulmane, qui a vécu le même genre de tradition et a du à 17 ans quitter le lycée et une large branche de liberté connue en grandissant en France, mais bien d’une jeune fille française, cultivée et instruite, qui pendant que je terminais mes études, s’occupait de ses très jeunes enfants, dont le nombre n’aurait à priori pas de limite car « Dieu le Veut », héritiers de cette classe enfermante et pourtant pleinement acceptée.

Emission d’Arte :

Reconnaitre les procédés des manipulateurs pour s’en protéger

Pour conclure, et comme promis, voici 3 astuces pour ne plus vous faire manipuler :

  1. Apprenez à revenir sur une décision,
  2. Considérez deux décisions successives comme indépendantes,
  3. Ne surestimez jamais votre liberté.

Prière pour l’amour de soi, Don Miguel Ruiz

En ce jour, Créateur de l’univers, nous te demandons de nous aider à nous accepter tels que nous sommes, sans jugement.

Aide-nous à accepter notre mental tel qu’il est, avec toutes nos émotions, nos espoirs et nos rêves, notre personnalité ainsi que notre façon d’être qui est unique.

Aide-nous à accepter notre corps tel qu’il est, dans sa beauté et sa perfection.

Que l’amour que nous avons pour nous-mêmes soit si fort que jamais plus nous ne puissions nous déprécier ni saboter notre bonheur, notre liberté et notre vie affective.

A partir de maintenant, que chacune de nos actions, réactions, pensées, émotions soient fondées sur l’amour.

Aide-nous, Créateur, à accroître l’estime que nous avons pour nous-mêmes afin que le rêve entier de notre vie soit transformé, que nous passions de la peur et du drame à l’amour et la joie.

Que le pouvoir de l’amour de nous-mêmes soit assez fort pour faire éclater tous les mensonges qui nous disent que nous ne sommes pas assez bons, ou assez forts, ou assez intelligents, que nous sommes incapables de réussir.

Que le pouvoir de notre amour de nous-mêmes soit si fort que nous n’ayons plus besoin de vivre notre vie selon l’opinion des autres.

Que nous ayons complètement confiance en nous-mêmes pour faire les choix que nous devons faire.

Avec l’amour de nous-mêmes, nous n’avons plus peur de faire face aux responsabilités ni aux problèmes que nous pouvons résoudre car ils ne nous font plus peur.

Quel que soit ce que nous voulons accomplir, puissions-nous le faire par le pouvoir de l’amour de soi.

A partir d’aujourd’hui, aide-nous à nous aimer nous-mêmes de telle façon que nous ne dressions jamais d’obstacle sur notre chemin.

Nous pouvons vivre notre vie en étant nous-mêmes sans faire semblant d’être quelqu’un d’autre simplement pour que les autres nous acceptent.

Nous n’avons plus besoin que les autres nous acceptent ou nous disent que nous sommes quelqu’un de bien car nous savons ce que nous sommes et qui nous sommes.

Investis du pouvoir de nous aimer, réjouissons-nous chaque fois que nous nous regardons dans le miroir.

Sourions sans retenue de façon à faire ressortir notre beauté intérieure aussi bien qu’extérieure.

Aide-nous à ressentir un tel amour pour nous-mêmes que nous puissions toujours être heureux.

Puissions-nous nous aimer sans nous juger parce que lorsque nous nous jugeons, nous apportons les reproches et la culpabilité, et nous éprouvons le besoin de nous punir et nous perdons ton amour de vue.

Donne-nous la force de nous pardonner aussitôt.

Efface de nos esprits le poison émotionnel et les autocritiques afin que nous puissions vivre en paix et en amour.

Que l’amour envers nous-mêmes nous donne le pouvoir de changer le rêve de notre vie. Avec ce nouveau pouvoir ancré dans nos cœurs, que nous confère l’amour de soi, transformons les relations.

Aide-nous à nous libérer de tout conflit avec les autres.

Réjouissons-nous du temps que nous partageons avec ceux que nous aimons et de pouvoir leur pardonner toute injustice que nous ressentons dans notre mental.

Aide-nous à nous aimer nous-mêmes avec une telle force que nous arrivions à pardonner à tous ceux qui nous ont blessés au cours de notre vie.

Donne-nous le courage d’aimer notre famille et nos amis de façon inconditionnelle et de faire en sorte que nos rapports avec les autres soient aussi positifs et aimants que possible.

Aide-nous à ouvrir de nouveaux modes de communication avec les autres de telle sorte qu’il n’y ait aucun rapport de force, qu’il n’y ait ni gagnant ni perdant.

Que nous puissions travailler ensemble en équipe pour l’amour, la joie et l’harmonie.

Que nos rapports avec notre famille et nos amis soient fondés sur le respect et la joie afin que nous n’éprouvions plus le besoin de leur dire comment penser ou comment être.

Que nos rapports sentimentaux soient les plus merveilleux. Que nous ressentions la joie à chaque fois que nous sommes avec notre partenaire.

Aide-nous à accepter les autres tels qu’ils sont, sans les juger, parce que quand nous les rejetons, nous nous rejetons nous-mêmes et quand nous nous rejetons nous-mêmes, nous te rejetons toi.

Aujourd’hui est un nouveau départ.

Aide-nous à recommencer notre vie à partir de maintenant avec le pouvoir de l’amour que nous avons pour nous-mêmes.

Aide-nous à aimer la vie, à prendre plaisir à nos relations, à explorer la vie, à prendre des risques, à vivre intensément et à cesser de vivre dans la peur d’aimer.

Ouvrons notre cœur à ce qui est notre droit de naissance. Aide-nous à devenir Maîtres dans les actes de Reconnaissance, de Générosité et d’Amour afin que nous puissions jouir de toute la création pour toujours et à jamais.

Contempler l’endroit de notre atterrissage sur TerreQu’est-ce qui fait un atterrissage réussi?

Pour écouter le livre « La voix de l’amour en entier »:

Apprivoiser nos (derniers) « démons » intérieurs avec Tsultrim Allione

Bonjour!

Je viens de terminer un livre de Tsultrim Allione intitulé « Nourrir ses démons pour mieux les combattre ».

Il tombe à point nommé pour la remontée croissante de problématiques diverses dans le psychisme et le corps depuis cet été, au gré des énergies collectives. Cela peut concerner des choses que l’on croyait réglées depuis longtemps!

Cette période entre deux lunes (septembre 2021) me parait être la période idéale pour ce faire, mais l’automne 2021 aussi.

Je vous partage la méthode en 5 étapes de ce livre, qui repose sur une imagination active. Il s’agit d’une méditation avec visualisation, qui a un grand impact énergétique, avec des résultats psychiques et corporels, mais aussi dans les événements parfois! Ici, cela consiste à visualiser son ou ses démons personnel(s), puis discuter avec avant de le(s) nourrir du nectar de son propre corps. Ensuite apparait un allié, qui nous accompagnera dans les périodes de retour éventuel de cette vulnérabilité.

Pour les gros traumatismes, il vaut mieux ne pas le faire seul, mais demander à un ami ou thérapeute de nous accompagner.

Voici les éléments qui peuvent être traités ainsi: démons de la maladie, de la peur, de l’amour, l’addiction, maltraitance, démons familiaux, de l’esprit, de la vanité et de l’égocentrisme. Les deux derniers étant les plus subtils et invisibles à la conscience. Ces deux-là viennent après les démons extérieurs et intérieurs.

La vanité correspond à l' »inflation de l’ego » chez Jung en cas d’avancée spirituelle et l’égocentrisme correspond au fait de se sentir séparé des autres et du monde.

Pour plus de détails, procurez-vous le livre 🙂

J’ai travaillé quant à moi sur une maladie transgénérationnelle paternelle (magie noire…), et des difficultés relationnelles passagères… qui sont remontées fortement autour de la nouvelle lune du 7 septembre (Vénus carré Pluton en astro?).

Voici les étapes ci dessous:

Un résumé très bien fait des 5 blessures de Lise Bourbeau

Merci à la personne ayant publié ce résumé sur son site :

Severine MUSA

Je vous invite également à lire le dernier livre de Lise Bourbeau: La puissance de l’acceptation, qui est un bonne piqure de rappel concernant les 5 blessures, avec quelques concepts nouveaux qui éclairent notre chemin d’amour inconditionnel.

Quelques chapitres: accepter le choix des proches, d’en avoir plus ou moins que les autres, la perte, la maladie, la vieillesse et la mort, les blessures, l’état de la planète, les autres.

Les clés de Michael Harvey pour gérer ses émotions: échange vidéo avec Ozalee

Bonjour,

Je partage avec vous une vidéo récente, et incontournable à mon sens sur la gestion l’émotionnel et le corporel: voici les clés de Michael Harvey. (Il y a une méditation corporelle proposée vers la fin de la vidéo.)

 

Ces clés sont:

-l’acceptation des émotions

-le journal (avec un scan régulier des ressentis corporels)

-la méditation, respiration, libération des mémoires

-la gestion des frontières

J’ai aimé l’idée avancée selon laquelle plus on fait grandir le Soi, plus la gestion des émotions devient facile. J’ai aimé aussi la piqure de rappel selon laquelle le corps capte en premier et l’émotion est là en second lieu pour permettre de dépasser et d’exprimer les choses.

Les trois livres qui me paraissent les plus importants à ce sujet sont:

-Comment apprivoiser son crocodile, Catherine Aimelet-Périssol

-Les 5 blessures de Lise Bourbeau

-Les frontières dans les relations humaines, Anne Linden

PsyCap, outil d’évaluation pour la résistance au stress

Bonjour,

Durant ma rapide revue de presse personnelle quotidienne, je suis tombée sur un article décrivant une augmentation en avril 2020 en France des admissions aux urgences de jeunes personnes de 18 à 35 ans pour bouffées délirantes passagères (passagères car prises en charge rapidement par les médecins), sans antécédents personnels.

Tout d’abord, je suis désolée pour toutes les personnes qui vivent avec beaucoup d’angoisse tout ceci, et ici au point de décompenser ainsi. Ces âges sont ceux où on construit sa vie, c’est du moins la réflexion que je me suis faite. Il faut absolument si on se sent très mal psychiquement ou qu’un de nos proches est concerné consulter un médecin et dans le cas de bouffées délirantes se rendre aux urgences psychiatriques, c’est important pour faire disparaitre les symptômes, souvent définitivement, de ces « coups de tonnerre dans un ciel serein ».

J’ai découvert en lisant cet article l’existence d’un test permettant de checker la résistance psychologique au stress de la personne, je la traduis ici de manière informative et non médicale. Il s’agit d’une version pour le travail mais il peut être adapté pour les autres secteurs de la vie. Les professionnels utilisent un logiciel pour pondérer la réponse à chaque question et interpréter les résultats.

Les 24 questions du PsyCap, partagées en 4 parties (Efficacité, Espoir, Résilience, Optimisme)

Auto-Efficacité

1) Je suis confiant quand je cherche une solution à un problème à long-terme.

2) Je suis confiant quand je présente mon travail à la hiérarchie.

3) Je suis confiant dans le fait de participer aux discussions autour des stratégies de mon entreprise.

4) Je suis capable de définir les objectifs essentiels de mon poste ou secteur.

5) Je suis confiant quand j’ai besoin de prendre contact avec des personnes extérieures à l’entreprise (clients ou fournisseurs) en cas de problème, pour en discuter.

6) Je suis confiant lorsque je dois présenter des informations à un groupe de collègues.

Espoir

7) Si j’étais dans une situation difficile au travail, je pourrais penser à de nombreuses façons de m’en sortir.

8) J’essaye d’atteindre mes objectifs avec une belle énergie.

9) Pour un problème, il y a plusieurs solutions.

10) Je me considère comme un professionnel qui réussit.

11) Je peux penser à de nombreuses façons d’atteindre mes objectifs au travail.

12) J’atteins actuellement les objectifs que je m’étais fixés pour la période.

Résilience

14) D’une façon ou d’une autre, je me débrouille avec mon travail et ses difficultés.

15) Si nécessaire, au travail, je suis capable de risquer des initiatives m’engageant uniquement moi.

16) Généralement, je peux dépasser les événements les plus stressants au travail.

17) Je peux surmonter les difficultés car je l’ai déjà fait dans le passé.

18) Je sens que je peux gérer de nombreuses choses en même temps au travail.

Optimisme

19) Quand les choses sont incertaines pour moi au travail, je m’attends généralement au meilleur.

20) Au travail, je vois toujours le bon côté des choses.

21) Je suis optimiste sur ce qui se passera dans le futur au travail.

Le bonheur et bien-être serait déterminé à 50 pour cent par le patrimoine génétique, 10 pour cent par les circonstances extérieures et 40 pour cent par les actions et pensées individuelles. Ces 40 pour cent sont les seules sur lesquelles on peut agir.

Voici mes outils pour contrôler le stress (sachant que mes 50 pour cent génétiques sont tout pourris cela amortit les dégâts ;):

-le sommeil

-le repos/méditation (respiration sans pensée/refuser les pensées négatives)

-le sport (course à pied, natation pas possible en ce moment)

-écrire: émotions, pensées, recherche de solutions

Etre gentil avec soi-même et vivre un jour à la fois…se sentir mieux à défaut de bien.

 

Le confinement semble pouvoir se terminer, mais il est bon si on a la forme de prendre ponctuellement des nouvelles des personnes que l’on connait qui sont confinées seules, des personnes âgées ou des personnes qu’on sait être plus fragiles (collègues ou autres…)