Les transclasses : Retour d’expérience sur un chemin tracé à la hache entre trois classes sociales

Ayant regardé hier un documentaire court d’Arte sur ce sujet, j’ai souhaité ici faire une rétrospective de mon chemin interclasses sociales, depuis mes 18 ans en 1996, lorsque j’ai intégré une classe préparatoire aux grandes écoles dans laquelle nous n’étions que 2 filles d’ouvriers/boursières sur une cinquantaine d’étudiants inscrits, en passant par mon métier de cadre A (professeur des écoles) de 2000 à 2010 (ensuite déclassé du fait de l’évolution de la société dans les professions intermédiaires, ainsi que l’a reconnu l’INSEE en 2010) pour arriver aujourd’hui aux activités hors-classes dont vous pouvez découvrir ici la teneur.

Partage d’expériences, compréhensions, impact sur la personnalité et les relations…voici que je voudrais aborder ici de manière informelle.

Voici tout d’abord quelques anecdotes qui m’ont marquée :

  1. Une jeune fille née à Vichy, foulard Hermès autour du cou et grande fan de bénévolat à Lourdes, m’a dit un jour de 1998, à la faculté du Mirail où nous étudiions ensemble, suite à une année de prépa commune : « Sous prétexte que nos parents sont riches, on est discriminés, les bourses sociales devraient être partagées entre tous les étudiants ». (L’année précédente, dans le lycée d’excellence où nous étions, la secrétaire n’avait visiblement jamais vu un dossier de bourses sociales et ne savait pas quoi en faire…)L’autre camarade boursière, qui était présente et qui faisait glisser discrètement les restes de son repas de Restaurant universitaire dans son cartable pour le soir, a pris sa tête dans ses mains, n’a rien dit, visiblement prise dans un grand remous émotionnel. Je touchais à l’époque le maximum des bourses : 2000f par mois (en fonction des revenus des parents et de la distance de chez eux : 600 km pour ma part) tandis que la jeune fille de Vichy touchait 8000f mensuels de son père, c’est-à-dire le salaire entier du mien, ajusteur dans l’aéronautique, avec lequel nous vivions à 5. Je lui ai répondu que si je partageais avec elle, je ne pourrais tout simplement pas faire d’études. La méconnaissance des autres classes est très marquée. Autre fait parallèle qui m’a beaucoup étonnée: Comment peut-on dire suivre les préceptes du Christ et vivre dans l’opulence? (J’étais athée à l’époque). De même je me souviens la terreur de son camarade, fils de médecins aussi, face au socialisme qu’il considérait comme de la dynamite pouvant détruire l’économie du pays. Cette année là, ce jeune homme a appris qu’il fallait mettre de l’eau dans la casserole des pâtes et en notre compagnie…comment fonctionnait une machine à laver…Étant plus enthousiasmé par les GardenParty de Jacques Chirac 🙂
  2. Dans la salle des maîtres d’une école de Loire-Atlantique…Des collègues, gagnant environ 1700 à 2000 euros par mois, et leur mari souvent un peu plus…me stupéfient longtemps…en disant qu’ils n’arrivent pas à joindre les deux bouts, sont dans le rouge. Je me dis intérieurement que je ne comprends pas comment on peut enseigner les maths à des enfants et ne pas savoir faire ses comptes. Durant toutes ces années, nous vivons avec mon mari avec un salaire ou un salaire et demi, ayant fait le choix de consacrer du temps à élever nos filles. Nous touchons donc la moitié de leurs revenus (entre 1800 euros et 2700 à deux sur 16 ans de 2005 à 2021), avec un loyer de 700 euros…et faisons même des économies. Parfois, pour jouer la provoc , car je n’avais pas encore compris les enjeux, je disais « 2000 euros c’est largement suffisant pour faire tourner une famille de 4 ». Ou quand on me dit une énième fois que j’ai de la chance « de pouvoir me permettre » de travailler à temps partiel…et que cela m’agace…je réponds que c’est un choix, que j’investis la moitié de mon salaire pour acheter du temps libre. Tout ça pour en venir où ? Eh bien que j’ai fini par comprendre que les enfants de profs ne sont pas des enfants d’ouvriers sous prétexte que moi j’ai facilement obtenu ce diplôme. Soit dit en passant, je suis bien entendu à l’aise avec les parents d’élèves de familles modestes et sait comment les mettre à l’aise. Et que quand on vient d’une classe sociale, on a toute une série d’habitudes de vie qui coutent un certain budget. Qu’il n’est pas forcément facile pour un humain de vivre sous le niveau de vie de son enfance. Que ces collègues déclassés (Passés de catégorie A à B en 2010), qui mettent 22 ans à toucher deux smics alors qu’en 1970 c’était dès la première année, ne bouclent pas leurs fin de mois, car ils ne sont pas habitués aux façons de gérer l’argent et les activités de la classe sociale du dessous.
  3. Des années plus tard…fin 2019, mon corps physique ne pouvant plus tenir les journées en classe, et ne voulant plus maintenir physiquement des élèves qui se battent ou tentent de frapper mes collègues…je décide de tenter un concours A sans élèves et suis admissible au concours d’Attaché de conservation du patrimoine. J’ai passé la lourde sélection des écrits…où une personne sur 10 peut-être peut venir tenter sa chance aux oraux. 18 personnes seront au final retenues pour toute la France. Je passe donc 2 jours à attendre dans une grande salle d’attente, avec pour chaque épreuve entre 1H30 et 2H30 d’attente (pour tester les nerfs des candidats). Nous sommes à Pantin, où ironie du sort, la directrice d’une école vient de se pendre dans la rue d’en face pour dénoncer le fait que ces métiers deviennent tout simplement impossibles à exercer (et le Covid n’est pas encore passé par là…). Christine Renon, on pense encore à toi. Le jeu des regards est présent durant ces longues heures tendues, voire pour certains de stress intense. J’ai fait un effort vestimentaire, chemise blanche, montre, jean brut, chaussures en cuir cirées, veste…je suis maquillée. Mais je vois quand je regarde les autres qu’ils ont quelque chose de différent, dans la posture, la qualité des vêtements…Un jeune homme, prénommé Louis de … portant des moustaches à la Dali me fixe. Je me dis, si je vois qu’il est différent, rien qu’à son apparence, alors lui aussi me voit. Dans le langage, même chose : quand enfin je m’exprime à un oral sur la médiation culturelle et que je réponds au directeur du Conservatoire de Metz que le Pompidou-Metz permet d’amener de la culture dans un « territoire sinistré socialement », il se vexe. Je lui fais part du fait que le revenu moyen des villes et villages autour de Metz est parfois de 1600 à 1900 euros par foyer, il se tait sans pour autant accepter ce que je dis. Quand la femme bienveillante à côté de lui me demande ce que je ferais si je devais accueillir la Joconde dans mon musée Breton, et que j’éclate de rire en disant que c’est financièrement impossible…j’ai déjà raté mon oral. Dans ces oraux, la spontanéité et le rire sont éliminatoires. Gentiment, un autre examinateur se moque du fluo qui constelle mes notes. J’ai passé les écrits, parce qu’ils sont anonymes et que l’originalité de pensée infusée par mon vécu séduit visiblement. Mais j’ai échoué aux oraux, parce que je n’avais pas le niveau certes mais aussi parce qu’il existe une barrière, voire un fossé culturels. Lorsqu’on arrive à 18 ans dans un milieu avec une culture miss France et tour de France…ces 18 années ne sont pas forcément « rattrapables ». Tout ce qui s’est joué dans les bonnes écoles depuis la maternelle, les voyages, les discussions à la table familiale, l’environnement de livres et de culture dans la maison, les sorties culturelles, expos, cinéma, restaurants, etc…ont forgés des cerveaux plus à même de réussir ces études-là. Certains y parviennent, comme la fille de maçon en prépa qui a intégré l’école que je visais alors, où seules 12 personnes étaient prises en France chaque année. Pour compenser ce très grand fossé culturel, il faut selon moi un haut potentiel, et pas seulement 120 de QI ou une grande détermination…

Des anecdotes, j’en ai des centaines, mais je ne vais pas les écrire, il y aurait un livre entier et d’autres l’ont fait : les romans tels qu’ « En finir avec Eddy Bellegueule » d’Edouard Louis.

Je ne m’appesantirai pas non plus sur la pauvreté familiale, qui finit par devenir lorsque les transclasses n’en ont pas honte un mythe egotique quand on a changé de classe (mon père enfant mangeant du merle ou du hérisson, ma mère enfant dans une pièce à 5, ses parents cassant la glace dans le seau servant de salle de bain, mon grand-père mort de l’amiante en 1997 après avoir travaillé aux chantiers de l’atlantique, alors même que j’étais dans cette prépa, ce qui m’a enragée…).

  1. Pourquoi sort-on de sa classe sociale? Il faut une énergie puissante pour cela, soit par l’autorisation d’un ou plusieurs proches (ma mère notamment qui elle-même a fait trois ans d’études sans exercer beaucoup par la suite : femme au foyer mariée à mon père ouvrier) : merci Maman ! Sinon, un conflit de loyauté peut s’installer…car les enfants ne voudront pas forcément dépasser leurs parents. Soit par le rejet de la famille d’origine…Eddy Bellegueule, qui m’a fait pleurer lorsque j’ai lu son histoire (son homosexualité a beaucoup joué dans ce rejet de son milieu et de sa famille) en est l’incarnation. On peut aussi lire, lorsqu’on est concerné par ce vécu initial du vilain petit canard, le livre « Femmes qui courent avec les loups » de Clarissa Pinkola Estes, où un chapitre traite de ce mythe présent dans la psychologie de beaucoup.
  • On ne fait partie d’aucune classe. Car si on renie ses origines, il nous manquera toujours une partie de nous-même. Sauf qu’on devient obligatoirement différents de la classe d’origine, même si on continue à y évoluer pour voir notre famille. C’est comme naviguer entre deux mondes, car on ne fera jamais non plus complètement partie de la classe plus ou moins accueillante, même si on y est accepté. Mais est-ce si grave ? On se demande souvent comment les individus vivent ces passages…mais jamais ce qu’ils apportent aux structures de la société. Les transclasses font du lien, du lien entre des milieux fermés sur eux quoiqu’on en dise, en apportant des deux côtés une connaissance des autres milieux. Dans cette société qui était pyramidale…ils font le lien et renversent les « échelons » de « l’ascenseur » dans l’horizontalité. Ils participent, par leur présence et sans doute de manière énergétique, à ce que naisse l’époque fraternelle du Verseau, horizontale et liant les humains. A leur petit niveau.
  • Le plus important ce sont les rencontres, qui nous aident à grandir, APPRENDRE et nous accepter. Rencontres pas avec une classe sociale mais avec des amis et personnes de cœur, de tous les groupes, tous les lieux. Qui viennent enrichir notre personnalité et ouverture de conscience. Parmi mes amis, il y en a qui gagnaient 13000 par an, seule et d’autres 13000 euros par mois…Les transclasses pourraient devenir a-classe, et dans leur lignée, dans les centaines d’années à venir, tous les autres humains. Les qualités des différents cercles pourront se mutualiser (exemple: expression des émotions et spontanéité des classes sociales dites inférieures, venant nourrir les réflexions parfois plus construites des autres et inversement.) Le lien avec le choix de partenaire amoureux se pose aussi. Car les couples mixtes socialement aussi sont transclasses. Les femmes de la famille de ma mère issu la paysannerie ont choisi leur mari depuis 4 générations, alors que j’ai vu une camarade de cette classe prépa mariée à 19 ans en 1998 avec un homme, portant comme elle une particule de Noblesse. Elle a su à 11 ans qu’elle se marierait avec lui, rencontré lors d’un Rallye (fête des milieux de la haute bourgeoisie et Noblesse visant à former des couples dès le plus jeune âge). On ne parle pas ici de mon amie d’enfance turque et musulmane, qui a vécu le même genre de tradition et a du à 17 ans quitter le lycée et une large branche de liberté connue en grandissant en France, mais bien d’une jeune fille française, cultivée et instruite, qui pendant que je terminais mes études, s’occupait de ses très jeunes enfants, dont le nombre n’aurait à priori pas de limite car « Dieu le Veut », héritiers de cette classe enfermante et pourtant pleinement acceptée.

Emission d’Arte :

Reconnaitre les procédés des manipulateurs pour s’en protéger

Pour conclure, et comme promis, voici 3 astuces pour ne plus vous faire manipuler :

  1. Apprenez à revenir sur une décision,
  2. Considérez deux décisions successives comme indépendantes,
  3. Ne surestimez jamais votre liberté.

Prière pour l’amour de soi, Don Miguel Ruiz

En ce jour, Créateur de l’univers, nous te demandons de nous aider à nous accepter tels que nous sommes, sans jugement.

Aide-nous à accepter notre mental tel qu’il est, avec toutes nos émotions, nos espoirs et nos rêves, notre personnalité ainsi que notre façon d’être qui est unique.

Aide-nous à accepter notre corps tel qu’il est, dans sa beauté et sa perfection.

Que l’amour que nous avons pour nous-mêmes soit si fort que jamais plus nous ne puissions nous déprécier ni saboter notre bonheur, notre liberté et notre vie affective.

A partir de maintenant, que chacune de nos actions, réactions, pensées, émotions soient fondées sur l’amour.

Aide-nous, Créateur, à accroître l’estime que nous avons pour nous-mêmes afin que le rêve entier de notre vie soit transformé, que nous passions de la peur et du drame à l’amour et la joie.

Que le pouvoir de l’amour de nous-mêmes soit assez fort pour faire éclater tous les mensonges qui nous disent que nous ne sommes pas assez bons, ou assez forts, ou assez intelligents, que nous sommes incapables de réussir.

Que le pouvoir de notre amour de nous-mêmes soit si fort que nous n’ayons plus besoin de vivre notre vie selon l’opinion des autres.

Que nous ayons complètement confiance en nous-mêmes pour faire les choix que nous devons faire.

Avec l’amour de nous-mêmes, nous n’avons plus peur de faire face aux responsabilités ni aux problèmes que nous pouvons résoudre car ils ne nous font plus peur.

Quel que soit ce que nous voulons accomplir, puissions-nous le faire par le pouvoir de l’amour de soi.

A partir d’aujourd’hui, aide-nous à nous aimer nous-mêmes de telle façon que nous ne dressions jamais d’obstacle sur notre chemin.

Nous pouvons vivre notre vie en étant nous-mêmes sans faire semblant d’être quelqu’un d’autre simplement pour que les autres nous acceptent.

Nous n’avons plus besoin que les autres nous acceptent ou nous disent que nous sommes quelqu’un de bien car nous savons ce que nous sommes et qui nous sommes.

Investis du pouvoir de nous aimer, réjouissons-nous chaque fois que nous nous regardons dans le miroir.

Sourions sans retenue de façon à faire ressortir notre beauté intérieure aussi bien qu’extérieure.

Aide-nous à ressentir un tel amour pour nous-mêmes que nous puissions toujours être heureux.

Puissions-nous nous aimer sans nous juger parce que lorsque nous nous jugeons, nous apportons les reproches et la culpabilité, et nous éprouvons le besoin de nous punir et nous perdons ton amour de vue.

Donne-nous la force de nous pardonner aussitôt.

Efface de nos esprits le poison émotionnel et les autocritiques afin que nous puissions vivre en paix et en amour.

Que l’amour envers nous-mêmes nous donne le pouvoir de changer le rêve de notre vie. Avec ce nouveau pouvoir ancré dans nos cœurs, que nous confère l’amour de soi, transformons les relations.

Aide-nous à nous libérer de tout conflit avec les autres.

Réjouissons-nous du temps que nous partageons avec ceux que nous aimons et de pouvoir leur pardonner toute injustice que nous ressentons dans notre mental.

Aide-nous à nous aimer nous-mêmes avec une telle force que nous arrivions à pardonner à tous ceux qui nous ont blessés au cours de notre vie.

Donne-nous le courage d’aimer notre famille et nos amis de façon inconditionnelle et de faire en sorte que nos rapports avec les autres soient aussi positifs et aimants que possible.

Aide-nous à ouvrir de nouveaux modes de communication avec les autres de telle sorte qu’il n’y ait aucun rapport de force, qu’il n’y ait ni gagnant ni perdant.

Que nous puissions travailler ensemble en équipe pour l’amour, la joie et l’harmonie.

Que nos rapports avec notre famille et nos amis soient fondés sur le respect et la joie afin que nous n’éprouvions plus le besoin de leur dire comment penser ou comment être.

Que nos rapports sentimentaux soient les plus merveilleux. Que nous ressentions la joie à chaque fois que nous sommes avec notre partenaire.

Aide-nous à accepter les autres tels qu’ils sont, sans les juger, parce que quand nous les rejetons, nous nous rejetons nous-mêmes et quand nous nous rejetons nous-mêmes, nous te rejetons toi.

Aujourd’hui est un nouveau départ.

Aide-nous à recommencer notre vie à partir de maintenant avec le pouvoir de l’amour que nous avons pour nous-mêmes.

Aide-nous à aimer la vie, à prendre plaisir à nos relations, à explorer la vie, à prendre des risques, à vivre intensément et à cesser de vivre dans la peur d’aimer.

Ouvrons notre cœur à ce qui est notre droit de naissance. Aide-nous à devenir Maîtres dans les actes de Reconnaissance, de Générosité et d’Amour afin que nous puissions jouir de toute la création pour toujours et à jamais.

Contempler l’endroit de notre atterrissage sur TerreQu’est-ce qui fait un atterrissage réussi?

Pour écouter le livre « La voix de l’amour en entier »:

Apprivoiser nos (derniers) « démons » intérieurs avec Tsultrim Allione

Bonjour!

Je viens de terminer un livre de Tsultrim Allione intitulé « Nourrir ses démons pour mieux les combattre ».

Il tombe à point nommé pour la remontée croissante de problématiques diverses dans le psychisme et le corps depuis cet été, au gré des énergies collectives. Cela peut concerner des choses que l’on croyait réglées depuis longtemps!

Cette période entre deux lunes (septembre 2021) me parait être la période idéale pour ce faire, mais l’automne 2021 aussi.

Je vous partage la méthode en 5 étapes de ce livre, qui repose sur une imagination active. Il s’agit d’une méditation avec visualisation, qui a un grand impact énergétique, avec des résultats psychiques et corporels, mais aussi dans les événements parfois! Ici, cela consiste à visualiser son ou ses démons personnel(s), puis discuter avec avant de le(s) nourrir du nectar de son propre corps. Ensuite apparait un allié, qui nous accompagnera dans les périodes de retour éventuel de cette vulnérabilité.

Pour les gros traumatismes, il vaut mieux ne pas le faire seul, mais demander à un ami ou thérapeute de nous accompagner.

Voici les éléments qui peuvent être traités ainsi: démons de la maladie, de la peur, de l’amour, l’addiction, maltraitance, démons familiaux, de l’esprit, de la vanité et de l’égocentrisme. Les deux derniers étant les plus subtils et invisibles à la conscience. Ces deux-là viennent après les démons extérieurs et intérieurs.

La vanité correspond à l' »inflation de l’ego » chez Jung en cas d’avancée spirituelle et l’égocentrisme correspond au fait de se sentir séparé des autres et du monde.

Pour plus de détails, procurez-vous le livre 🙂

J’ai travaillé quant à moi sur une maladie transgénérationnelle paternelle (magie noire…), et des difficultés relationnelles passagères… qui sont remontées fortement autour de la nouvelle lune du 7 septembre (Vénus carré Pluton en astro?).

Voici les étapes ci dessous:

Un résumé très bien fait des 5 blessures de Lise Bourbeau

Merci à la personne ayant publié ce résumé sur son site :

Severine MUSA

Je vous invite également à lire le dernier livre de Lise Bourbeau: La puissance de l’acceptation, qui est un bonne piqure de rappel concernant les 5 blessures, avec quelques concepts nouveaux qui éclairent notre chemin d’amour inconditionnel.

Quelques chapitres: accepter le choix des proches, d’en avoir plus ou moins que les autres, la perte, la maladie, la vieillesse et la mort, les blessures, l’état de la planète, les autres.

Les clés de Michael Harvey pour gérer ses émotions: échange vidéo avec Ozalee

Bonjour,

Je partage avec vous une vidéo récente, et incontournable à mon sens sur la gestion l’émotionnel et le corporel: voici les clés de Michael Harvey. (Il y a une méditation corporelle proposée vers la fin de la vidéo.)

 

Ces clés sont:

-l’acceptation des émotions

-le journal (avec un scan régulier des ressentis corporels)

-la méditation, respiration, libération des mémoires

-la gestion des frontières

J’ai aimé l’idée avancée selon laquelle plus on fait grandir le Soi, plus la gestion des émotions devient facile. J’ai aimé aussi la piqure de rappel selon laquelle le corps capte en premier et l’émotion est là en second lieu pour permettre de dépasser et d’exprimer les choses.

Les trois livres qui me paraissent les plus importants à ce sujet sont:

-Comment apprivoiser son crocodile, Catherine Aimelet-Périssol

-Les 5 blessures de Lise Bourbeau

-Les frontières dans les relations humaines, Anne Linden

PsyCap, outil d’évaluation pour la résistance au stress

Bonjour,

Durant ma rapide revue de presse personnelle quotidienne, je suis tombée sur un article décrivant une augmentation en avril 2020 en France des admissions aux urgences de jeunes personnes de 18 à 35 ans pour bouffées délirantes passagères (passagères car prises en charge rapidement par les médecins), sans antécédents personnels.

Tout d’abord, je suis désolée pour toutes les personnes qui vivent avec beaucoup d’angoisse tout ceci, et ici au point de décompenser ainsi. Ces âges sont ceux où on construit sa vie, c’est du moins la réflexion que je me suis faite. Il faut absolument si on se sent très mal psychiquement ou qu’un de nos proches est concerné consulter un médecin et dans le cas de bouffées délirantes se rendre aux urgences psychiatriques, c’est important pour faire disparaitre les symptômes, souvent définitivement, de ces « coups de tonnerre dans un ciel serein ».

J’ai découvert en lisant cet article l’existence d’un test permettant de checker la résistance psychologique au stress de la personne, je la traduis ici de manière informative et non médicale. Il s’agit d’une version pour le travail mais il peut être adapté pour les autres secteurs de la vie. Les professionnels utilisent un logiciel pour pondérer la réponse à chaque question et interpréter les résultats.

Les 24 questions du PsyCap, partagées en 4 parties (Efficacité, Espoir, Résilience, Optimisme)

Auto-Efficacité

1) Je suis confiant quand je cherche une solution à un problème à long-terme.

2) Je suis confiant quand je présente mon travail à la hiérarchie.

3) Je suis confiant dans le fait de participer aux discussions autour des stratégies de mon entreprise.

4) Je suis capable de définir les objectifs essentiels de mon poste ou secteur.

5) Je suis confiant quand j’ai besoin de prendre contact avec des personnes extérieures à l’entreprise (clients ou fournisseurs) en cas de problème, pour en discuter.

6) Je suis confiant lorsque je dois présenter des informations à un groupe de collègues.

Espoir

7) Si j’étais dans une situation difficile au travail, je pourrais penser à de nombreuses façons de m’en sortir.

8) J’essaye d’atteindre mes objectifs avec une belle énergie.

9) Pour un problème, il y a plusieurs solutions.

10) Je me considère comme un professionnel qui réussit.

11) Je peux penser à de nombreuses façons d’atteindre mes objectifs au travail.

12) J’atteins actuellement les objectifs que je m’étais fixés pour la période.

Résilience

14) D’une façon ou d’une autre, je me débrouille avec mon travail et ses difficultés.

15) Si nécessaire, au travail, je suis capable de risquer des initiatives m’engageant uniquement moi.

16) Généralement, je peux dépasser les événements les plus stressants au travail.

17) Je peux surmonter les difficultés car je l’ai déjà fait dans le passé.

18) Je sens que je peux gérer de nombreuses choses en même temps au travail.

Optimisme

19) Quand les choses sont incertaines pour moi au travail, je m’attends généralement au meilleur.

20) Au travail, je vois toujours le bon côté des choses.

21) Je suis optimiste sur ce qui se passera dans le futur au travail.

Le bonheur et bien-être serait déterminé à 50 pour cent par le patrimoine génétique, 10 pour cent par les circonstances extérieures et 40 pour cent par les actions et pensées individuelles. Ces 40 pour cent sont les seules sur lesquelles on peut agir.

Voici mes outils pour contrôler le stress (sachant que mes 50 pour cent génétiques sont tout pourris cela amortit les dégâts ;):

-le sommeil

-le repos/méditation (respiration sans pensée/refuser les pensées négatives)

-le sport (course à pied, natation pas possible en ce moment)

-écrire: émotions, pensées, recherche de solutions

Etre gentil avec soi-même et vivre un jour à la fois…se sentir mieux à défaut de bien.

 

Le confinement semble pouvoir se terminer, mais il est bon si on a la forme de prendre ponctuellement des nouvelles des personnes que l’on connait qui sont confinées seules, des personnes âgées ou des personnes qu’on sait être plus fragiles (collègues ou autres…)

 

Mes 11 livres préférés de développement personnel

Après quelques 7 années durant lesquelles j’ai lu de nombreux ouvrages consacrés au développement intérieur, voici les 10 livres qui m’ont le plus apporté:

1- Le pouvoir du moment présent, Echkart Tolle

2-Femmes qui courent avec les loups, Clarissa Pinkola Estes (dense)

3-Les 5 blessures de l’âme, Lise Bourbeau

4-Les quatre accords toltèques, Miguel Ruiz

5-Comment apprivoiser son crocodile, Catherine Aimelet-Dève (gestion émotions)

6-Types psychologiques, Carl-Gustav Jung (épuisé et un peu difficile d’accès, mais explique le fonctionnement du psychisme humain et donc des clés d’individuation)

7-Le nouveau dictionnaire des rêves, Tristan Moir (au quotidien)

8-Appel à l’amour, Antony De Mello (relation aux autres)

9-Le symbolisme du corps humain, Annick de Souzenelle

10-Dialogue avec l’ange, retranscrit par Gitta Mallasz (mondes invisibles)

11-Les familles d’âmes, Marie-Lise Labonté (mission de vie)

L’homo sapiens en 2200

Histoire et avenir du psychisme humain : hypothèses

L’histoire telle qu’on la connait concerne surtout les civilisations, leur organisation et l’évolution des territoires (migrations, guerres, pouvoirs…).

Les sources objectives dont disposent les historiens sont l’archéologie, les sources images et depuis 3 000 ans environ en Occident, l’écriture. La Préhistoire, périodes vécues par les humains auparavant, est moins connue.

A la lumière d’une culture générale occidentale mêlant Histoire, géographie, art, lettres etc., et d’une introspection m’ayant menée à rencontrer l’Inconscient et l’inconscient collectif, tout en lisant de nombreux ouvrages de Carl Gustav Jung, entre autres, je voudrais ici tenter de brosser à grand traits une histoire du psychisme humain à partir d’hypothèses personnelles, et de tenter d’en tirer quelques pistes pour les périodes de grands changements universaux que nous traversons et traverserons.

Féminin/masculin : Jusqu’à 4 000 ou 6 000 ans avant JC, les civilisations anciennes semblent avoir été matriarcales, avec une religion où les déesses mères étaient très importantes, notamment en Europe mais aussi en Moyen-Orient (déesse Ishtar, Isis,…).

Les figures issues de l’Inconscient étaient vécues dans la réalité (exemple : sacrifice de la nature animale pour accéder à la personnalité mimé par de VRAIS sacrifices chez les celtes.)

Puis, les sociétés sont devenues patriarcales, et les 2 000 ans que nous venons de traverser font partie de cette époque. La religion chrétienne est majoritairement tournée vers l’homme : mariage où la femme est une propriété de son conjoint, Dieu, Jésus et LE Saint Esprit= trinité masculine, avec la Vierge Marie, asexuée et sage, pour représenter la femme, face aux méchantes Eve et Lilith…

En ce début du XXIe siècle, l’équilibre entre masculin et féminin semble s’orienter d’une façon encourageante, même s’il reste beaucoup à conscientiser et acter. On est loin de l’époque des sorcières et des bûchers. La liberté croissante de vivre son genre, son orientation sexuelle aujourd’hui, avec notamment le mariage Gay dans les années 2010 (Merci Hollande) illustre bien la complexité du psychisme humain avec toutes les facettes du masculin et du féminin en chacun d’entre nous.

Les autres caractéristiques globales des 2 000 ans qui viennent de s’écouler quant au christianisme (même pour ceux, athées, qui pensent que la religion ne les influence plus)  me semblent être le passage d’une divinité cruelle et sévère à un dieu d’amour, à travers son fils le Christ, avec le paradoxe de l’ostracisme du Mal hors de Dieu, de l’humain…(Satan). Comme le féminin est refoulé dans le même temps, ainsi que le Corps, tout est mêlé et non différencié…D’où les résurgences de déesses païennes du type de Méduse dans les rêves d’occidentaux…ces déesses ne sont qu’enfouies sous les strates de chrétienté et de rationalisme, mais toujours là…

Le XXIe siècle et les suivants me semblent donc devoir être destinés à réhabiliter le féminin en chaque homme, la femme et le corps. Chacun devrait prendre le temps de plonger en lui-même pour y découvrir la part de chacune de ces polarités.

Se détourner du corps était peut être nécessaire pendant un temps pour faire le sacrifice de l’animalité (symbolisme du Christ sur la Croix) et permettre à un certain nombre d’individus d’accéder à leur personnalité profonde. Le nouvel archétype, qui prend possession de nombreux humains à l’aube de ce troisième millénaire n’est plus la croix et le Christ (on sait qu’il est androgyne à présent et les stigmatisés se font plus rares…) mais celui des âmes jumelles. Un symbole vivant droit issu de l’inconscient collectif humain pour signifier que les humains s’apprêtent à réunifier masculin et féminin au sein de leur cœur et que ce n’est pas un jeu d’enfant…Lorsqu’on est pris par un tel archétype, si puissant, il est quasiment impossible de comprendre qu’il ne s’agit pas d’une histoire personnelle mais universelle. Il suffit d’aller sur le net pour voir que de nombreuses personnes vivent actuellement de manière très puissante ces archétypes.

L’ombre.

L’ombre est selon Jung la partie non connue de notre psychisme, contenant du bon et du mauvais. Chaque civilisation en a aussi une. J’espère de tout cœur que le XXe siècle sanguinaire aura suffi à nous faire comprendre que notre psychisme humain est porteur d’une noirceur destructrice terrible, dont « Satan » n’a pas le monopole et qu’il nous faut composer avec et en avoir conscience.

Comme souvent l’ombre est projetée sur « l’étranger », la transition est facile avec ce qui divise les hommes d’aujourd’hui…

Tout comme les celtes face aux gaulois, puis aux Francs, puis aux Wikings…tout comme les protestants et les catholiques qui se sont entretués il y a 500 ans…les populations actuelles occidentales auront à composer avec « l’étranger ». J’espère qu’on s’en sortira mieux que nos ancêtres…car la confrontation viendra à la fois de l’intérieur (banlieues où parce que nous n’avons pas su accueillir les descendants des travailleurs que nous avons fait venir en France dans les années 60/70, nombre de personnes se sentent violemment étrangères à la France) et de l’extérieur (migrants : si même les Romains n’ont pu faire tenir les frontières de leur immense Empire, comment le pourrait-on ?)

Les fonctions psychiques de l’humanité

Selon Jung, on peut décrire assez simplement le fonctionnement du psychisme humain selon quelques fonctions fonctionnant par opposés.

Extraversion/introversion

Fonctions irrationnelles : sensation/intuition

Fonctions rationnelles : Pensée/sentiment

Dans une population de Sapiens, de manière très caricaturale, il y a toujours eu une majorité d’extravertis et/ou sensitifs, et environ 20 pour cent « d’introvertis » et/ou intuitifs, suffisants dans un troupeau pour percevoir les éléments invisibles ou dangers. (En Asie, il y a davantage d’individus introvertis).

Les fonctions irrationnelles peuvent être rapprochées de fonctions présentes chez l’humain primitif et peut-être même chez d’autres animaux. Les fonctions rationnelles sont plus élaborées (pensée, sentiment). Durant la Préhistoire et l’Histoire, la fonction sensation est certainement celle qui a été la plus développée. L’extraversion est encore actuellement privilégiée et mieux vue (individu normal vs « timide/coincé »). La pensée a connu un développement notable dans l’Antiquité grecque (Aristote/Platon etc. Ve et IVe s av JC) et romaine (Cicéron Ier siècle avant JC), au XIIIe siècle puis au moment de la Renaissance (autour de 1500) puis continu depuis le siècle des Lumières (XVIIIe Diderot, Voltaire,…). A tel point que seul le conscient existe pour nombre d’humains de nos jours…abstraction étant faite du reste du psychisme, du corps, des émotions, de l’intuition…

La pensée continuera à se développer avec une révolution dont on n’a pas encore conscience mais qui secoue notre monde : après l’invention de l’écriture puis de l’imprimerie, celle d’internet est tellement fraiche qu’on n’a pas eu le temps de concevoir son impact : la démocratisation de la connaissance et de la pensée. A la manière d’un accélérateur de particules, chacun aura accès lorsque son contenu sera classé et inventorié, à la somme de la connaissance terrienne : l’omniscience divine…Et dans quelques centaines d’années, si elles ne sont pas détruites, l’archéologie et l’histoire se fera en fouillant les strates d’archives numériques où on retrouvera les sites, blogs d’aujourd’hui, 2018…

Restent deux fonctions qui sont moins développées dans nos sociétés jusqu’à présent. La première est l’intuition, part de notre instinct animal oubliée au profit de la sensation (beaucoup manger, beaucoup boire, consommation de sexe, etc…) et de la pensée humaine sensément toute puissante (enfin, c’est ce qu’on croit…mais entre pensée et intelligence, il y a parfois de la marge…). La seconde est la fonction sentiment, peu souvent développée dans notre civilisation occidentale, sauf peut-être dans des périodes comme celles de l’amour courtois au Moyen Age ou l’amour du christ, toujours plus ou moins désincarnés… ou le XIXe siècle romantique où cette fonction était liée à un certain mal-être. La fonction sentiment est actuellement plus présente statistiquement chez les individus féminins et désavantagée au profit de la raison.

L’introversion est assez mal vue également de nos jours, alors que c’est aussi à l’intérieur des psychismes individuels que l’on découvrira des fonctions qui sont moins différenciées dans les groupes sociétaux. Encore faut-il pour cela prendre conscience et accepter que tout le monde est différent…

Le XXIe siècle sqq pourrait être celui de la fonction sentiment à travers un partage entre les hommes (Société Epic proposant de partager quelques euros chaque mois avec des habitants d’autres continents, ou autres procédés comme l’arrondi sur salaire ou en caisse pour des œuvres de partages…). Même si à l’échelle de notre pays, l’idée d’un revenu universel peine à convaincre pour le moment, la robotisation amenant la destruction massive d’emplois dans les décennies à venir nous fera peut-être comprendre que nous n’aurons pas d’autre choix…Plus largement, comment moralement continuer notre train de vie en sachant les conditions de vie de millions d’humains dans l’hémisphère Sud?

Encore faut-il prendre le temps de se connaître…cela impliquerait une façon de vivre loin des heures sup et de l’abrutissement des heures d’écrans, pour des relations suivies avec soi et ses prochesLa fonction sentiment humaine permettra aussi j’espère de supplanter la sensation consumériste et d’enfin prendre en compte les besoins de notre terre. Je m’interroge d’autre part sur le lien entre sentiment et relation amoureuse jetable actuellement, sur le lien entre sentiment et corps…qu’en sera-t-il ? Je n’en sais rien…

L’intuition

Si l’on transpose à une société l’individuation d’une personne, voici comment cela fonctionne: la première fonction est développée dans l’enfance de la personne. Puis la seconde est rationnelle si la première est irrationnelle ou inversement. Si on considère la population française et par extrapolation, européenne, comme ayant développé la sensation animale puis la pensée humaine, la troisième fonction (chez l’individu de 20 à 40 ans) est la pendante de la deuxième fonction: ici, il s’agit bien du sentiment. La dernière (maturité de l’individu à partir du milieu de la vie) serait donc l’intuition, comme un retour à notre instinct et notre animalité. A l’échelle d’une civilisation, cela peut prendre des centaines, des milliers d’années…Cependant, des individus éclaireurs peuvent y accéder plus tôt…et certains savent déjà de quoi je parle. Encore aujourd’hui, il existe des alchimistes qui travaillent la matière vivante des images d’archétypes présentes dans leur corps. Cela prend du temps, beaucoup de temps…

Renouer avec son intuition animale nécessite une introspection et va également de pair avec une redécouverte du corps et de la spiritualité presque disparue en France depuis un siècle.

Partir à la rencontre de notre animalité intuitive suppose de redécouvrir un autre langage, précédent le nôtre : le langage des images vivantes, auxquelles on a accès en rêve, dont un grand nombre sont collectives et dont on se sait toujours pas si elles sont stockées à l’extérieur et accessible en « wifi » ou inscrite dans notre patrimoine génétique en tant qu’instinct animal et langage pré-humain (mythe, rêves, religions de tous les continents). Toutes ces parties de l’ADN ne servant soit disant à rien…que sont-elles ? Et la physique quantique prouvant l’intrication de deux particules pourtant séparées au même moment…par le vide entre la matière ou par le « Wifi » inter-ADN ? inter-matière? inter-antimatière? Les sciences ont encore un monde à découvrir…

Lorsque les 4 fonctions sont connues (chacun a des points forts et des points faibles, il existe de manière caricaturale 16 profils d’humains, cf ma série d’articles sur les types psychologiques), un humain est individué, mature, adulte, « complet »…Les sociétés humaines semblent donc être de très jeunes gens, tout comme l’image du Verseau, jeune androgyne versant de l’eau sur la terre, le laisse penser selon de nombreuses personnes spiritualistes sur internet et ailleurs.

Les niveaux de conscience de l’homo sapiens

La symbolique des chakras illustre l’avancée de la conscience humaine. Le chakra de base, le 1er sur 7 est relié à la terre : il est sans doute commun à d’autres mammifères. Le second, sacré, intervient lorsque l’on a conscience de soi. Peut-être que la naissance de l’art et des funérailles correspond à ce stade à la Préhistoire. Les sociétés patriarcales depuis quelques millénaires avec les conquêtes et guerres fait penser au 3e chakra du plexus solaire, celui de l’affirmation, des émotions débordantes…

Le prochain stade serait alors celui du cœur, ce qui correspond à la fonction sentiment, le lien aux autres, à soi, au monde. De quoi nous occuper pendant quelques 2 000 ans…

Le 5e est celui de l’expression et le 6e le troisième œil, celui de la connaissance intuitive, des visions, de la télépathie, du discernement etc. Le 7e est le lien avec le divin.

Pour passer au quatrième « niveau », encore faudra-t-il abandonner les sensations consuméristes et le pouvoir du troisième chakra à temps…avant d’avoir tout détruit…soit en déréglant le climat mondial, soit tout simplement avec l’ « énergie verte » de nos centrales nucléaires alimentant bientôt toutes nos voitures électriques que nous aurons « choisi » d’acheter.

Dans quelle mesure parviendrons-nous à garder le meilleur de notre animalité (sensation/intuition) tout en développant notre humanité (pensée/sentiment) ? Quelles implications cela aura-t-il sur notre Histoire en mouvement ?

 

 

 

 

 

 

 

Guérir des situations d’emprise toxique 4/4 : un grand merci à Natacha Calestrémé

Il y a quelques jours, Natacha Calestrémé a sorti son dernier roman Les blessures du silence.  Journaliste et réalisatrice de 30 documentaires sur le thème de la santé et de l’environnement, elle a publié précédemment plusieurs essais et trois thrillers psychologiques Le Testament des abeilles, Le Voile des apparences et Les Racines du sang aux éditions Albin Michel.

Je publie ici un long passage de son livre qui ne spoilera pas l’intrigue du roman mais qui offre des clés cruciales pour les personnes qui ont à guérir de situations d’emprise toxique et que la raison et la psychologie ou les médicaments n’ont pas totalement délivrées. Cet écrit doit être connu et transmis (n’hésitez pas à acheter le livre :))

J’ai expérimenté la seconde partie de ce qui suit…les effets sur la vie sont gigantesques. Un grand merci à Natacha Calestrémé…

Cela pourra paraître simple et léger mais il s’agit de manipulations énergétiques très puissantes. J’ai été surprise par la force des émotions et la quantité de lumière que je m’étais laissé voler…La phase de restitution de l’énergie volée à l’agresseur lui-même suppose que vous soyez prêt à pardonner.

Je vous laisse à présent bénéficier des informations précieuses contenues dans ce roman:

Pages 324-332 Les blessures du silence, Natacha Calestrémé

Ni le raisonnement logique ni la psychologie ne suffisaient à guérir la personne des dégâts infligés par une première violence psychique.

J’ai constaté que ceux qui œuvraient sur ce terrain employaient les mêmes mots :

  • L’emprise est utilisée pour déposséder l’autre de sa confiance, de sa force et de son estime de soi
  • La victime n’est plus capable de penser normalement
  • Le pervers puise l’énergie de son entourage
  • La victime a le sentiment de perdre sa vitalité
  • Pour ne pas perdre la raison, la victime entre dans une forme de dissociation. Ses pensées sont séparées du reste de sa personnalité et elle devient l’observatrice extérieure du harcèlement qu’elle endure.
  • Suite aux traumatismes générés par cette violence physique ou psychique, la fuit mentale se révèle être la seule protection possible face à l’inconcevable, ce qui est souvent considéré comme de la passivité par l’entourage.

« …A force d’entendre ces phrases, toujours les mêmes, j’ai compris que la clef était là, sous mes yeux. A cause de cette violence, les victimes se font voler une partie d’elles-mêmes, une partie de leur âme. (…)Un peu de notre âme s’échappe pour éviter de sombrer dans la folie liée à l’inconcevable. Le principe de cette méthode est de récupérer ce qui manque. Amandine…, ce n’est pas son mari qu’elle n’arrivait pas à quitter, c’est sa propre part de lumière. (…) C’est comme si on lui demandait de faire le deuil d’un bras pou d’une jambe. Impossible !

…remplacez ce mot « âme » qui vous choque par tout ce qu’il véhicule : la joie, la vitalité, l’énergie, la confiance, l’estime de soi. L’agresseur s’est emparé de votre joie, de votre vitalité, de votre énergie et de votre confiance. (…) Pour aller mieux, il faut récupérer cette partie de votre âme.

-Et si on ne le fait pas ?

-On prend le risque de rester sous emprise ou bien d’attirer à soi ce genre d’individus ou de situations, sans arrêt. (…) On n’est pas en paix tant qu’on n’est pas entier. (…)

-Comment savoir si on possède toute son âme ou pas ?

-L’important est de regarder objectivement sa vie. On a l’impression de n’arriver à rien, on réagit bizarrement. On a constamment des problèmes. On a du mal à ressentir les choses ou à exprimer ce qui ne va pas. Il est probable qu’une partie de nous fait défaut. On ne s’en rend pas compte parce que ça dure depuis qu’on est enfant. On a pris l’habitude de faire sans.

-Et pour la retrouver ?

Il existe un exercice très simple basé sur le pouvoir de l’intention. Tout le monde peut le faire de façon autonome, il n’y a pas de contre-indication. Naturellement, le siège de l’âme se situe au centre de la poitrine, au niveau du cœur, dit-elle en posant un doigt sur son plexus. La première option est qu’elle soit extraite à la suite d’un choc violent, un stress énorme ou un accident. Dans ce cas-là, l’âme flotte quelque part, très souvent en haut à gauche, à l’extérieur du corps. Cette distance entre l’âme et le corps est compensée en permanence, d’où la fatigue, l’état dépressif ou le sentiment de ne pas avancer correctement dans sa vie. Il suffit de se détendre, de relâcher le dos, la nuque, les épaules, et on respire profondément. J’insiste sur le fait que le processus fonctionne grâce à l’intention qu’on y met. On ferme les yeux et on parle à voix haute. « Mon âme, je t’invite à t’installer pleinement et solidement sur ton siège, au centre de ma poitrine. Si tu as souffert et que tu as préféré prendre de la distance, sache qu’aujourd’hui j’ai conscience de ta présence et que je suis capable de te préserver. Tu peux prendre ta place dans la confiance et l’amour. « Il faut faire de son mieux pour que l’âme se sente bien. Pour l’aider à intégrer pleinement notre corps, on l’accompagne par la pensée jusqu’au sommet de sa tête et on la laisse descendre pour l’accueillir au centre de sa poitrine. Il faut lui donner l’envie d’y rester durablement. Dans les jours à  venir, on trouve un moment, quotidiennement, pour prendre soin d’elle. Plus nous lui donnons de l’amour, plus elle va s’ancrer en nous.

-C’est aussi simple ?

-Oui, mais en ce qui concerne les situations en lien avec la perversion et le harcèlement conjugal, la méthode est un peu plus complexe.

-Ah…

-La partie d’âme n’a pas été extraite à la suite d’un choc, elle a été prise par un tiers, le plus souvent par des gens de notre famille ou de notre couple. (…) En général, c’est parce qu’on a volé l’âme de la personne quand elle était petite que le processus se poursuit dans un mode compensatoire. Un parent va voler son enfant pour combler un manque car lui-même a été volé. Toutes les générations suivantes sont affectées, et la maltraitance se reproduit jusqu’à ce que quelqu’un se prenne en main et interrompe le processus. Dans ce cas, la partie de l’âme n’est pas positionnée à côté de soi, elle est dans le corps de l’autre. (…)

-Et si la personne qui a fait ça est décédée ?

-Peu importe. Ce que je vais vous expliquer fonctionne avec les vivants et les morts. On peut faire la démarche seul ou avec quelqu’un de confiance. D’abord, on se crée un espace sacré : on allume de l’encens, une bougie, on se met au calme. Il faut prendre conscience qu’on va vivre un moment important et ne pas faire ça à la légère. Ensuite, il faut installer deux chaises. C’est concret. On l’installe l’une face à l’autre. On s’assied sur la première et on demande « par la pensée » que la personne qui a posé problème s’assoie sur la seconde. Compte-tenu des circonstances (une violence, une agression), c’est à ce moment que l’émotion peut être dérangeante, d’où l’intérêt de faire appel à un accompagnant ou à un thérapeute qui sera à vos côtés pour vous aider à gérer votre émotion. Il est possible que votre agresseur refuse de s’installer face à vous. Cela se manifeste de la manière suivante : vous n’arrivez pas à « visualiser » qu’il est là. Dans ce cas, on n’hésite pas à imaginer que l’on a des anges gardiens, des guides et des entités de lumière, présents autour de nous et qui, à la suite de notre demande, vont intercéder pour que « l’autre » accepte de s’asseoir virtuellement devant nous. (…) il ne faut pas hésiter à faire preuve d’autorité dans notre requête : « Merci de m’aider pour qu’untel se positionne en face de moi. » Une fois que celui qui a pris une partie de notre âme est face à nous, on lui dit tout ce que l’on a sur le cœur parce qu’on n’a peut-être jamais eu l’opportunité de le faire. On se soulage. Puis on procède à une sorte de troc pour que notre partie d’âme nous soit restituée. L’idée est qu’il nous rende ce qu’il nous a volé et qu’ensuite, seulement, il récupère la part qu’il lui manque (que quelqu’un d’autre lui a volée.) Attention ! Ce troc doit se faire dans ce sens uniquement. « J’ordonne qu’untel, en face de moi, éjecte la partie d’âme qu’il m’a volée pour que je la récupère. » On l’imagine sous la forme d’une boule d’énergie. Cette boule se place entre les deux chaises. Nous tendons les bras, nous prenons cette boule, nous la ramenons vers notre cœur. Puis : « Je demande à ce que les êtres de lumière donnent à celui qui est en face de moi sa propre partie d’âme qui lui manque et qui lui a été volée. » Le processus est achevé. Nous n’avons plus qu’à remercier les personnes concernées ainsi que les êtres de lumières et choyer notre âme comme dans l’exercice précédent.

-Une fois suffit ?

-Parfois il faut recommencer, surtout si le vécu a été lourd, il faut y aller par étapes successives. Tous ceux qui sont victimes de cette capture de l’âme suite à une violence quelle qu’elle soit peuvent se libérer de cette manière. En replaçant l’âme, les problèmes disparaissent. (…)

(…) la seule façon (…) de les aider à sortir de leur souffrance et d’interrompre leur besoin de nuire. Agir ainsi, c’est empêcher que d’autres personnes ne subissent cette violence. (…)

Les médiums entrent en contact avec l’âme d’un défunt, je suis partie du principe qu’ils arriveraient à communiquer avec celle d’un vivant. (…) Nous avons mis au point ce protocole ensemble.

POUR LES COMMANDES DE CONSULTATIONS: ASTROLOGIE (thème de naissance, synastrie, composite, révolution solaire de l’année…), CONSULTATIONS FJ, GUIDANCES TAROT ET ORACLES/CANALISATION MÉDIUMNIQUE : à tout de suite dans l’onglet « con(tact)sultations »