Bâtir sa victoire intérieure: série de Podcasts pour réussir votre projet

Bonjour,

Ennoch Effah est triple champion de boxe et nous livre les clés de sa victoire intérieure puis extérieure.

Durant la période de Mars rétrograde (du 30/10/22 au 12/01/23) et ses phases stationnaires (à partir du 20/10/22 et jusqu’au 22/01/23), préparez, poser quelques pierres mais attendez fin janvier pour poser des actes importants ou finaliser votre projet.

Mieux gérer son budget afin de réduire ses dépenses

Bonjour!

Sujet sensible pour certains: nous allons parler d’argent 🙂

Cet article ne parlera pas à tout le monde. Je suis parfaitement consciente que pour gérer un budget, il faut avoir des revenus et que malheureusement en France comme ailleurs, il y a bien trop de pauvreté. D’autre part, je sais aussi que les personnes ayant des revenus bien supérieurs aux miens n’auront pas l’utilité de ce qui suit. Peu importe, cela pourrait être utile pour une frange non négligeable de la population.

Pour situer d’où je parle, je fais comme mon mari partir des professions intermédiaires et nous avons déclaré les trois dernières années entre 27 000 et 30 000 euros de revenu fiscal de référence à deux, mais il y a quelques années, on était plus autour des 21 000. Nous avons deux enfants ados et vivons plus largement que quand elles étaient petites (congé parental pendant 6 ans). J’ai grandi dans une famille de 5 personnes, mon père était ouvrier qualifié et ma mère au foyer (mais a travaillé quelques années en tant que conseillère en économie familiale).

Voici donc quelques pistes de réflexion:

1) Analyser ses dépenses. Il est intéressant d’avoir un recul de 6 mois ou un an pour établir des moyennes. Cela demande une certaine rigueur, qui consiste à tout noter par catégories de dépenses. Un logiciel peut être le bienvenu, car il calcule à notre place (exemple, on peut lui demander « combien avons-nous dépensé en alimentation en 2019? »). J’utilise Money mais il n’est plus mis à jour et je ne connais pas d’équivalent aussi efficace, n’hésitez pas à commenter. On peut ensuite faire une moyenne par mois pour les différentes catégories pour y voir plus clair dans notre façon de vivre et nos marges de manoeuvre possibles.

2) Calculer les charges fixes annuelles: ce sont les charges sur lesquelles on ne peut pas tellement intervenir:

– impôts sur le revenu et fonciers pour les personnes qui en payent, locaux.

loyer ou crédit immobilier+ assurance de prêt

électricité/chauffage/gaz/eau

factures de cantine/transports en commun/garderie pour soi ou enfants

mutuelle

internet et forfait portable(s)

assurances véhicules et logement, professionnelle, scolaires le cas échéant

frais bancaires, carte de crédit

autres crédits si vous en avez

Dons caritatifs mensualisés

3) Etablir une moyenne mensuelle du montant de dépenses en charges fixes.

4) Calculer vos revenus mensuels. S’ils sont inégaux, calculer la moyenne mensuelle à partir des revenus annuels. Compter les allocations familiales et autres remboursements et revenus éventuels.

5) Revenus mensuels MOINS charges fixes mensuelles: vous avez le montant du « reste à vivre » (pour alimentation, essence et tout le reste!)

6) Analyser ses dépenses hors charges fixes. Sur 6 mois ou un an, analyser les catégories suivantes puis faites des moyennes mensuelles:

-Alimentation (courses, restaurant éventuellement)

-Véhicules éventuels incontournables en campagne (essence, factures garagiste)

-Frais enfants le cas échéant hors factures (vêtements, sorties, autres)

-Vêtements adulte, coiffeur, etc.

-Cadeaux

-Logement (électroménager, meubles, peinture, déco, jardin…)

-Loisirs

-Divers + retrait espèces

-Santé non remboursé

-Vacances

7) Calculer l’épargne possible: Reste à vivre MOINS dépenses hors charges fixes. Si le résultat est négatif et que pourtant vous avez des revenus décents, pas bien!! 😉 le solde doit être positif! Vous avez bien fait de lire cet article 🙂

8) Agir sur les charges fixes

Première chose: limiter les crédits!! L’idéal étant d’en avoir uniquement sur le logement si on est propriétaire. D’abord on épargne, après on achète malgré les incitations lamentables de notre société…C’est possible même pour une voiture avec les revenus annoncés en introduction. Moins on a de crédits, plus on devient riche!

Autres leviers: renégocier son crédit immobilier s’il date de plusieurs années (on va dans une ou deux autres banques, on demande une offre meilleure puis on demande à son banquier de s’aligner. S’il refuse, on change de banque, n’ayez pas de scrupule!) Si vous avez des économies substancielles, vous pouvez en profiter pour faire un remboursement anticipé par la même occasion, les intérêts que vous ne paierez pas à la banque de ce fait seront pour vous. Changer l’assurance du prêt immobilier (exemple, la MACIF offre des assurances peu chères surtout pour les gens de moins de 40 ans), prendre RDV chez un ou deux assureurs concurrents pour faire des devis voiture et/ou logement ou même mutuelle puis changer d’assurance.

Soyez écolo! (baissez le chauffage à 16/17°C dans les chambres et 19/20°C dans les pièces à vivre, économisez l’eau…)

Frais bancaires: la banque postale propose des cartes bancaires un peu moins chères que la concurrence. Le crédit agricole propose une offre éco en ligne à 2 euros.

Internet et mobiles: faites jouer la concurrence également. Si on est fauché ou pour des ados, le forfait mobile de free à 2 euros fait l’affaire…à condition de pouvoir se passer d’internet…SFR Red/SFR nous permet pour moins de 40 euros d’avoir le net et trois forfaits mobiles avec 5Go (mais il faut tomber sur les bonnes offres…qui se font rares…)

Soyons fous: arrêtons la télé: hop, redevance en moins!

Je ne vous le cache pas, cela demande de la motivation et du temps, mais en cas de diminution de revenus, cela permet de maintenir voire d’améliorer son niveau de vie.

9) Sur quelles autres dépenses pouvez-vous agir? Choisir deux ou trois objectifs annuels ou semestriels:

Alimentation: réduire la fréquence des restaurants/bars, lire ses tickets de caisse (J’ai l’habitude de regarder tous les produits supérieurs à 2/3 euros et me demander s’ils sont vraiment nécessaires. En revanche, si c’est du lait bio par exemple, cela ne me dérange pas de dépenser 1 euro par litre. Je fais mes courses en partie en épicerie bio et en direct chez agriculteur bio.) J’ai un budget mensuel nourriture hors cantine de 600 euros, c’est très important, les réductions doivent se faire uniquement sur la « junk food »…

Essayer de limiter sa consommation de cigarettes, alcool le cas échéant.

Véhicules: aïe, pas trop de solution, si ce n’est grouper ses déplacements en campagne ou covoiturer quand c’est possible pour aller travailler. Mon mari achète les pneus sur internet, ça permet de limiter les frais. Rappel: si possible: pas de crédit! En 10 ou 15 ans, on peut si on le décide économiser pour racheter un véhicule!

Enfants: Les ados coûtent plus chers que les jeunes enfants…J’ai donné un budget fringue mensuel de 30 euros à chacune de mes deux filles, cela nous fait 1000 euros par an à 4. Les voyages scolaires y compris à l’étranger, mobile, club ados, sports, sorties, etc se rajoutent…

Vêtements/coiffeur/esthéticienne: Je prends aussi 30 euros par mois, mais essaye de limiter les vêtements neufs pour raison écolo (objectif zéro waste 2020: 12 objets neufs, j’en suis à 3 aujourd’hui 22 avril 2020), le coiffeur: je sais que des tas de femmes adorent se teindre les cheveux mais je trouve ça horriblement cher (et souvent plutôt raté ;), payer autant pour s’enlaidir??!: je fais juste des coupes à 22 euros chez Tchip, quant à l’esthéticienne: un épilateur électrique coûte peu cher…Belleaunaturel :))

Loisirs: perso abonnement médiathèque et piscine, parce que le sport c’est important…

Logement: Le four lâche, bon ben, on n’a pas vraiment le choix de le remplacer 🙂 C’est différent de la déco qui change tous les 4 matins 🙂 Mais comme on a fait gaffe de ne plus être à découvert tous les mois, chouette on a l’argent de côté pour en racheter un sans crédit :))

Cadeaux: pour les enfants de la famille, c’est incontournable. Pour les adultes aimés aussi. Juste compter combien cela représente et si c’est proportionnel à nos revenus. On peut pour un cadeau à son ado faire un cadeau groupé plutôt que de mettre un demi salaire dans son cadeau de Noël…

Divers/espèces: C’est du surplus bonus: se demander à chaque fois est-ce vraiment nécessaire? Je compte les achats d’objets neufs comme je le disais un peu plus haut.

Vacances: Partir en vacances en étant fauchés, c’est possible! Aller dans la famille, ou voir des amis, en France, c’est très sympa aussi! Ouigo est génial avec des billets TGV à 5 euros enfant ou 10/15/20 euros adulte pour un Nantes-Paris: qui dit mieux?? Ensuite, si on traverse la France pour aller voir ses copains de prépa à Narbonne ou tonton et tata en Alsace, on emmène un pique-nique au lieu de s’arrêter dans les aires d’autoroute.

Et l’année d’après, comme on a économisé grâce à tous les conseils ci-dessus, on peut louer un gite avec ses amis de Narbonne ou faire exceptionnellement (il va VRAIMENT falloir qu’on se calme avec les avions!!!) un tour à l’étranger…

10) Refaire ce bilan un an après, deux ans après. Voir ce qui a changé, s’il y a encore une ou deux marges de manoeuvre. Ce qu’on a pu s’offrir grâce à cette meilleure gestion. Tout ceci est beaucoup plus efficace pour « gagner » de l’argent que de gratter des « jeux à perdre » :))

Conclusion:

Ce mode de gestion/ de vie est efficace: il nous a permis malgré nos revenus raisonnables de rembourser notre prêt immobilier en 14 ans au lieu des 20 ans initialement prévus. Pour les gens qui ont la chance d’avoir du travail et de devenir propriétaire, avoir sa maison est un gros plus pour l’avenir, car on a bien compris lorsque l’Etat a passé en force le 49-3 concernant les retraites au début de la crise du coronavirus que les revenus de nos vieux jours ne viendraient pas de l’Etat ex-providence. Il convient de nous prendre en main nous-même, dans la mesure du possible.

Il faudra aussi penser aux autres dans les temps à venir: mes dons aux restau du coeur vont augmenter. Dans la ville de 6000 habitants près de mon village, avant cette crise du coronavirus, 125 familles venaient chercher des colis alimentaires. En 2008 après la crise, elles étaient presque 200. Je crains que là, dans les prochains mois/années, on explose malheureusement tous les records. Bon courage à tous quelle que soit votre situation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mieux s’organiser pour que la vie coule…3: être productif

Une fois toutes les données du système collectées (voir les conseils précieux de David Allen, méthode GTD, dans les deux articles précédents de la catégorie « Pratique »)

1) Le traitement des données de la boîte de collecte

  • Jeter
  • Actions prenant moins 2 min à faire tout de suite
  • Déléguer ce qui peut l’être et noter dans « en attente »
  • Classer les rappels des premières actions supérieures à 2 min dans ses listes
  • Regrouper éventuellement les projets plus vastes
  • Ne jamais remettre un élément dans la boîte d’entrée…Tous les éléments sont également importants, les gérer 1 par 1. Sauf si on a besoin de 2 min pour savoir quoi en faire, continuer. « Que puis-je faire pour pouvoir me décider ? »

On peut quant au papier prévoir de classer toutes les semaines, régulièrement, au fur et à mesure…

Pour un projet, quand on a exécuté une action, on peut noter la suivante dans la liste.

Pour communiquer avec un partenaire, un mél permet de garder une trace écrite, ce qui peut être intéressant, sauf si c’est mieux de voir la personne en face. Puis on peut noter ce qui est délégué dans une liste « en attente » avec la date.

Des dossiers permettant de classer les méls (dans l’idéal, la boîte de réception devrait être vidée) pourraient être:

  • A faire
  • en attente
  • références (à lire/conserver)
  • projets
  • un jour peut-être
  • corbeille!!

2) Les « bonnes » catégories de l’organisation

Il convient de trouver un système avec des catégories étanches et que ce système soit évolutif en fonction de nos besoins, de notre fonctionnement.

  • Liste de projets
  • Documents accompagnement projets
  • Actions sur agenda
  • Liste premières actions prenant plus de 2 minutes (On peut associer les premières actions au contexte/à une personne/à un outil avec des sous-catégories « ordinateur/net » « courses telle ville » « maison », « bureau », « Voir avec collègues » « Appels »: noter le numéro à côté sur la liste, « à lire », )
  • En attente : pour pouvoir relancer la personne si besoin
  • Documents de référence
  • « Un jour peut-être »

Les catégories sont ainsi à la fois visuelles, physiques et psychologiques.

Prévoir comment se faire des rappels…

Personnellement, dans mon agenda circulant entre le travail et la maison (doublé d’un agenda en ligne couplé avec celui de mon mari), j’ai placé deux feuilles A4: l’une pour les listes concernant la famille/maison, l’autre pour le travail. Enfin, dans un autre agenda personnel où je note les choses nourrissant mon âme, il y a une troisième feuille intitulée « juste pour moi ». Ces temps là sont précieux…et permettent de se ressourcer pour gérer les autres domaines de la vie. Chaque semaine, je m’assure que j’ai fait un minimum de ces choses-là (sport, marche, lecture, écriture, contact amis, famille,etc…) qui assurent mon équilibre.

3) L’examen régulier pour garantir la bonne marche du système

Il faut ensuite revoir régulièrement les listes…plus ou moins souvent selon les engagements…(quotidiens ou projets à long terme sur les objectifs de carrière, famille, relations, santé, finances, créa…)

Revoir l’agenda/l’échéancier tous les jours, puis les listes d’actions.

Actualiser le système au fur et à mesure en rajoutant à chaque fois les nouvelles choses à faire. Il s’agit de regrouper les papiers éparpillés, de traiter les notes, les méls, et de remplir les listes/l’agenda. Il est bon d’avoir un outil qui circule à la maison et au travail pour y noter les idées même quand on n’est pas sur place.

L’examen hebdomadaire permet de ne pas se surcharger en sachant ce qu’on a à faire. Savoir qu’on ne fait pas les tâches… Repérer si tout est fait dans ce qui était prévu. On lit ce qui est inférieur à 2 min, et extrait les éléments activables. On regarde la suite dans l’agenda, la liste de projets, les premières actions, ce qui est en attente, les projets, « un jour peut-être », …cela peut prendre 1 ou 2h par semaine mais on gagne davantage de temps!

4) L’action : faire les bons choix

Quand tout cela est mis en place, alors l’intuition est libre de faire les bons choix (les choix du cœur).

En fonction de 4 critères: le contexte (lieu), la disponibilité, l’énergie, les priorités.

En fonction de 3 choix: exécuter les tâches prédéfinies, imprévues, ou définir le travail.  Vérifier si l’imprévu est vraiment plus important que les tâches prévues, combien de temps cela prendra et si cela vaut le coup d’ajourner le reste, sinon, ne pas le faire (suivre son intuition !). Bref, savoir ce qu’on fait et ce qu’on ne fait pas.

On peut alors élever sa réflexion sur 6 paliers: (plan de vie, 3-5 ans, 1 à 2 ans, responsabilités courantes, projets en cours, actions en cours). Est-on en accord avec ses valeurs ? On peut partir du quotidien pour élever sa réflexion ou au contraire se demander comment concrétiser ses valeurs et envies dans la vie…même si généralement, il vaut mieux aller de bas en haut. D’abord maîtriser les réalités concrètes avant de s’élever aux autres niveaux. Tout cela peut orienter les nouvelles démarches professionnelles ou personnelles.

Pour chaque palier, on peut repérer les questions non résolues, les tâches non achevées, les engagements actuels, clarifier ses priorités à tous ces niveaux.

Ainsi après avoir vérifié que les listes de premières actions et de projets sont à jour, on peut se demander quels rôles nous assumons dans la vie et mener notre barque avec davantage d’assurance et de facilité (ex : famille, couple, maison, relations amicales, finances, croissance perso/spiritualité, évolution professionnelle, santé, créativité…L’un d’entre eux peut être en sommeil, attention !)

En bref, GTD est un outil qui permet de mieux profiter de la vie, d’avoir du temps et d’alléger sa charge mentale, de réfléchir à son sens, à ses valeurs, à ce que l’on veut réellement pour sa vie…ce qui est plus qu’on pourrait attendre d’un outil d’organisation…et qui n’a pas de prix.

Pour approfondir tout cela et trouver de nombreuses autres informations sur cette méthode, je vous encourage à vous procurer le livre de David Allen.

 

Mieux s’organiser pour que la vie coule…2: les préparatifs matériels

Suite à l’article publié dans l’onglet « pratique » et présentant les grands principes de la méthode d’organisation GTD de David Allen, voici une courte présentation des préparatifs matériels.

Concernant le temps nécessaire pour « lancer » ce fonctionnement global dans sa vie personnelle et professionnelle, il y a besoin plus ou moins de 2 jours pour mettre en place cette méthode : 6h pour la collecte et 8h pour le traitement de ces données collectées. Ensuite, ce sera plus bref et on gagne en qualité de vie et en temps libre, bien au-delà de ces deux jours.

Espace : Prévoir une aire de travail minimaliste, avec des systèmes identiques à aménager à la maison et au bureau. Une corbeille d’arrivée unique. Téléphone, ordinateur, corbeilles empilables, un classeur pour les dossiers courants et des étagères pour les documents de références. Une imprimante/scanner, et un appareil vidéo/photo.

Pour un poste de travail mobile : un porte-documents, un cartable/sac + les accessoires de bureau nécessaires, bref un système simple et compact pouvant être transporté facilement. Si c’est trop lourd, prévoir des roulettes 🙂

Un bon ouvrier a de bons outils…c’est tout simple, mais chercher un stylo à bille qui fonctionne ou courir après des agrafes n’est pas efficace…et avoir le matériel sous la main permet de gagner beaucoup de temps. On peut prévoir au moins 3 corbeilles à courrier, une ramette de papier, des blocs-notes, stylos et crayons, post-it, trombones, agrafeuses et agrafes, scotch, élastiques, étiqueteuse, chemises classement (classeurs), agenda (juste pour les actions à faire un jour donné, pas pour les listes), des poubelles (dont une pour recycler le papier!!).

Au cours du traitement des entrées présentes dans la corbeille d’entrée, de nombreuses tâches de moins de 2 min seront traitées tout de suite, une autre corbeille accueillera les documents à lire, une troisième les documents à classer, et le reste ira dans les listes de choses à faire. Mais les entrées viennent aussi du téléphone et des boîtes mél…1 min devrait suffire pour décider d’imprimer un mél (penser aux arbres!!) ou regarder un papier dans la corbeille arrivée et décider où le ranger s’il n’est pas activable.

Il y a également les documents numériques à gérer, clés usb, disque durs externes…pour le tri et les sauvegardes (très important!!).

Des classeurs permettent d’effectuer le classement des références générales où il n’y a pas besoin d’agir. Une fois par an, on peut prendre le temps d’épurer les dossiers en prévoyant une journée ménage. Deux techniques peuvent être privilégiées: dans le doute garder ou dans le doute jeter.

Il restera à décider quelle forme pourront prendre l’échéancier et les rappels (téléphone portable? ordinateur? papier? post-it?…) A chacun de faire ses choix.

J’ai personnellement acheté de petites tours de tiroirs en plastique pour avoir sous la main facilement le matériel dont j’ai besoin professionnellement et organisé mes boîtes méls, toujours en séparant les éléments activables ou non.

Le matériel est important dans le sens où, comme pour les enfants, avoir un beau stylo donne envie d’écrire…

Mieux s’organiser pour que la vie coule…1

Après 17 ans de vie professionnelle dans un métier bruyant, stimulant nerveusement et énergivore…et une vie familiale en parallèle avec deux enfants…j’ai senti que le rythme que je tenais jusque-là dans ma vie (enchaîner les choses devant être faites sans m’autoriser à prendre une pause, ou alors trop rarement…) ne passait plus auprès de mon corps qui m’a fait comprendre par la fatigue et la sensation de ne plus avoir l’énergie pour tout faire que…j’étais plus vieille à présent 🙂  et qu’il faudrait peut-être un peu lever le pied.

J’ai décidé alors de pallier mon manque d’énergie par une organisation encore plus béton (en effet, j’étais spontanément assez organisée). J’ai donc acheté et lu le livre suivant :

S’organiser pour réussir Getting Things Done, la méthode GTD ou l’art de l’efficacité sans le stress de David Allen

…et ai adapté cette « méthode » à mon rythme de vie (prévoir un ou deux jours pour la mise en place maison+ travail…mais que de temps et de détente gagnés pour la suite !). En quelques mots, je suis très contente de ses effets sur ma vie professionnelle et familiale (savoir à tout moment et avoir sous les yeux tout ce qu’on a à faire, y trouver facilement ce qui doit être fait à un moment donné et décider de ne pas faire le reste et donc AUGMENTER LE TEMPS LIBRE, disponible pour faire des choses qui nous plaisent et nous nourrissent…et faire des pauses sans culpabiliser…).

Je vais donc partager avec cette méthode et son application dans ma vie en quatre articles.

  • Celui-ci sur les principes généraux : 5 étapes pour maîtriser le flux de travail et diriger votre vie ou l’art de bien faire les choses.
  • Les préparatifs matériels et temporels
  • La collecte des « choses à faire »
  • Le fonctionnement du système GTD et la manière dont je me le suis approprié.

Après cette petite intro, revenons au thème de ce premier article : quelles sont donc ces cinq étapes ?

1) La collecte de toutes les choses à faire (engagements envers soi et les autres) dans des boîtes, dont le nombre doit être minimal (courrier, corbeilles pour supports papier, supports électroniques, téléphones, méls,…) Les regrouper et les vider régulièrement. Avoir un support pour noter ses idées à tout moment (à la maison, au travail,…)

Les choses seront ainsi à l’extérieur de notre cerveau, (projets petits/grands, perso/pro, urgent ou non), dans un système dont on vérifiera régulièrement le contenu pour qu’il soit fiable et permettant de se vider l’esprit et la mémoire à court terme.

Cela nous permet aussi de clarifier nos engagements et de décider ce qu’on veut faire pour les tenir.

2)Le traitement de chacune de ces choses: Une action est-elle nécessaire ?

NON : jeter/noter dans une liste « un jour peut-être » ou ranger dans un dossier de référence « à conserver en cas de besoin »

OUI : quelle est la PREMIERE ACTION à faire ?? Transformer toutes les affaires en suspens en premières actions permet non seulement d’être beaucoup plus efficace et rapide (en scindant un projet en plusieurs étapes, les choses se font ensuite « toutes seules ») mais aussi d’y voir plus clair.

-moins de 2 minutes : le faire tout de suite (cela demandera plus de temps pour y revenir…)

plus de 2 minutes : la déléguer à la personne la mieux placée pour la faire (ce n’est pas forcément vous 🙂 ) ou la reporter en la notant sur une liste (organisation des listes développées par la suite dans cette présentation). Si c’est un projet : la noter sur une liste des projets en se demandant quel objectif on veut atteindre et en notant la première action à poser pour cela.

3)  L’organisation : Il convient d’inventer une forme d’aides-mémoire faciles à revoir (sur papier, téléphone ou ordi).

– Une liste des projets (lignes d’arrivée), devant être revue régulièrement pour exécuter une à une les premières actions qui leur sont reliées jusqu’à ce que le projet soit clos.

– Une ou plusieurs listes des premières actions à faire dès que possible (modifiable au fil des jours et donc aux priorités changeantes, avec sous-rubriques de votre choix : « appels », « courses », au travail, etc.)

– Une liste « en attente » pour les actions déléguées à d’autres personnes (conjoint, collègue…) avec la date

– L’agenda, ou ne sera noté QUE ce qui doit être fait un jour précis (RDV/info à obtenir d’une personne vue ce jour-là…) et rien d’autre : sinon, on noie les choses incontournables sous des tonnes d’autres qui peuvent attendre : celles-ci doivent être consignées ailleurs que dans les grilles horaires de l’agenda au risque de devoir reporter sans cesse des listes d’une page à l’autre…

Il convient aussi de réfléchir aux « rappels », comment nous organiser (agenda ? smartphone ? listes à revoir ?) pour nous rappeler les choses à faire plus tard.

4) Pour les choses secondaires où il n’y a pas besoin d’agir : les jeter à la poubelle, ou les noter : dans un échéancier, sur une liste « un jour peut-être », ou ranger dans un classeur de référence : Il est très important de séparer les documents de référence des éléments « activables », où l’on doit faire quelque chose, pour rester efficace.

5) L’examen: récapituler ce qui reste à faire à chaque action terminée. Consulter 1) l’agenda tous les jours 2) listes de premières actions, en fonction des contextes (maison/ordi/tél/travail…) tous les jours  3) en attente 4) projets et « un jour peut-être » de manière hebdomadaire.

 

Il est intéressant de commencer à appliquer cette méthode en partant du bas, c’est-à-dire des éléments, des tâches qui entrent dans notre vie avant de réfléchir à des projets à plus long terme. Cette  « Gestion horizontale assure la cohérence de l’ensemble des activités perso et pro. Un bon système permet de diriger son attention vers l’un ou l’autre des éléments à gérer en une journée, et accéder instantanément à l’info requise. »

 

A certains moments, on peut choisir uniquement de recenser les données (listes de premières actions), à d’autres de traiter… en fonction du contexte (où est-on ?), de la disponibilité (temps qu’on a devant soi), du niveau d’énergie et des priorités… voir si une tâche imprévue est plus urgente que ce qui est prévu…au cas par cas…

« Les décisions, l’esprit allégé, deviennent intuitives et efficaces, l’esprit n’est plus préoccupé…On décide enfin de ce qu’on veut faire de son temps, de l’info, de son corps et de ses priorités. »

 

On pourra dans un second temps passer à une gestion verticale pour les projets : et construire ainsi un projet pour une seule démarche, situation ou personne : en passant en revue les idées, les détails, les priorités et plans pour résoudre la question. Cette gestion permet de clarifier des priorités ou besoins pour un projet.

La « Piste de décollage » concerne en effet les actions en cours, responsabilités courantes perso et pro, puis les projets en cours…avant de prendre de la hauteur et définir ses objectifs sur 1 à 2 ans, 3 à 5 ans, et plan de vie (orientant ainsi les choix pro et perso en fonction des valeurs, besoins, envies et contraintes matérielles.)

Après cette présentation générale, je préciserai dans les trois prochains articles plus concrètement comment on peut mettre en place ce système chez soi et au travail.

Simplicité et décroissance

Depuis 2011, le mode de vie de ma famille nucléaire a considérablement changé, vers plus de simplicité et vers une décroissance relative.

Voici quelques habitudes de vie que nous avions avant 2011 :

-Consommation d’eau limitée (60m3 pour 4) et d’électricité également (chauffage raisonnable). Cela nous a d’ailleurs valu un courrier de la mairie nous disant que l’on cachait probablement un puits et que l’on devait se mettre en règle pour l’assainissement !!

– Cuisine maison, y compris pour les repas pris le midi au travail (oui, ça prend un peu de temps !). Pas de fast-food ni plats préparés. Confitures, cueillette de fruits dans la nature, confection de pain, brioches, yaourts maison, etc. Fruits donnés dans le cadre de relation de trocs/services amicaux. Nous achetions aussi deux ou trois produits pour favoriser les conditions de travail des producteurs (commerce équitable, bananes,…)

-Boycott des œufs de poules maltraitées car n’étant pas élevées au sol.

-Petit potager pour le plaisir (pas en quantité industrielle) et compost.

-Recyclage volontaire car nous n’avons jamais eu de ramassage des déchets recyclables dans les communes où nous avons vécu. Donc…marche à pied jusqu’aux conteneurs.

-Utilisation minimale de la voiture : à pied/vélo/car de ligne (on habite à la campagne). Groupement des déplacements.

-Limitation de la consommation en général… Cela nous permet par ailleurs d’économiser pour des projets. Je n’aime pas le surplus d’objets…nous utilisons les sites de vente et de don (donnons.org) pour les objets dont nous ne nous servons pas. La surconsommation autour de moi m’a souvent fait halluciner…surtout face au gigantisme des nouveaux temples ie les grands centres commerciaux urbains…

Nous avons en revanche une consommation sociale (vacances/voyages, souvent dans notre communauté amis/famille, repas, cadeaux…) et culturelle (visites, médiathèque, sport, etc.) Dans l’année, pour le reste, nous groupons les achats sur deux ou trois moments.

– Tout cela implique marché d’occasion et récup… Echanges et dons de vêtements /plantes/graines/livres/etc. dans notre cercle proche.

-Réparation de vêtements. Réparation d’ordinateur etc. par nous-même.

-Il y a quelques années, un simple autocollant « stop-pub » sur la boîte aux lettres a fait baisser nos dépenses en supermarché de 12 pour cent…moi qui pensais ne pas être manipulée par la publicité! Le fait de ne plus avoir de télévision diminue aussi considérablement le nombre de publicités que l’on …subit (restent celles du ciné et du replay) tout en augmentant notre temps libre pour lire, écrire, discuter, profiter de la nature et des autres: magie!

Avant certaines personnes de notre entourage nous disaient radins, maintenant c’est fantastique on est devenus écolos !! Voici comment petit à petit notre mode de vie a changé depuis 2011.

COSMETIQUES

Entre 2005 et 2010, j’ai lu le guide cosmétox de Greenpeace, et fait un tri dans la salle de bain…en supprimant un maximum de produits mutagènes, cancérigènes et perturbateurs endocriniens pour les remplacer par des « moins pires ».

ALIMENTATION

Début 2011: je découvre qu’il y a des substances nocives jusque dans le lait en poudre pour bébé (les miennes ont été allaitées par leur mère polluée…avant de passer au biberon en plastique toxique vers 6/7 mois). Folle de rage, je me sers de Shopwise (site internet devenu application Iphone qui analyse la composition des produits alimentaires) pour faire un premier tri dans les placards de la cuisine, et je vire quasiment tous les aliments contenant des colorants et conservateurs à la con, et je les remplace par d’autres produits équivalents. Commence le boycott du colorant caramel, des graisses hydrogénées, de l’huile de palme (là, c’est pour éviter la déforestation néfaste pour les chimpanzés…), etc.

NB : ces années-là, il y a dans certains bonbons de marque allemande commercialisés en France des colorants interdits en Allemagne et au Japon.

Je troque un peu plus tard les biberons et tupperware en plastique contre d’autres en verre et le film étirable disparait de la cuisine.

En 2011 également, pour les mêmes raisons, j’ai sauté le pas de l’achat à la ferme.

Je me rends alors le samedi matin chez un agriculteur bio dont la ferme est à 3km de chez moi: il vend ses légumes dans une petite cabane de jardin. J’y fais la queue sous la pluie avec quelques petites mémés…6 ans plus tard, j’y achète toujours légumes et maintenant aussi fruits, café torréfié et moulu sur place, pain bio car c’est devenu un petit marché bio local couvert, beaucoup plus animé et fréquenté d’ailleurs. Il y a aussi un agriculteur vendant son porc.

J’achète deux colis de boeuf par an à une autre ferme bio près de mon travail ; quand j’y vais, j’achète quelques produits laitiers, des fruits/légumes, ils ont une petite épicerie. On mange beaucoup moins de viande qu’avant (j’ai appris récemment que nous étions flexitariens !). Un autre magasin a ouvert l’an dernier pas loin de mon travail qui regroupe des produits des agriculteurs locaux (j’ai appris récemment que j’étais aussi « locavore !) J’y achète 2 colis de volaille (agriculture raisonnée) par an. On mange aussi du poisson (saumon d’Ecosse ou poisson pêché) et des fruits de mer à l’occasion.

Plus récemment, j’ai rencontré dans la commune où je travaille un autre agriculteur bio : selon mes déplacements, je me fournis aussi parfois chez lui ou à la Biocoop (achat en vrac permettant la limitation des déchets : sans parler des déchets qui sont incinérés et enterrés, un déchet recyclable reste un déchet). Je continue à aller à mon supermarché aussi, et y achète une grande part de produits issus de l’agriculture biologique tout en sachant que la confiance y est moins aisée et qu’au mieux, 95 pour cent du produit est biologique.

Une amie m’a proposé d’acheter de la farine en gros avec elle à un moulin qui fait des farines biologiques. J’essaye de boycotter le vin non bio aussi, car les vignes sont particulièrement exposées aux traitements.

Le réseau humain développé ainsi a toute son importance! Je peux pour ceux qui sont intéressés en 44 (pays de Retz), vous fournir toutes ces adresses.

Depuis un an, notre alimentation est à environ 80 pour cent biologique, si on excepte les 2 repas pris à la cantine par une de mes filles et les 4 repas pris par l’autre. J’en prend un en restauration collective par semaine (en partie bio) et mon mari un aussi (non bio). Notre budget nourriture hors cantines pour 4 est passé de 400 euros mensuels à 550 euros. Ceci dit, je n’ai pour l’instant pas énormément changé la base de mes recettes habituelles.

Les objectifs sont simples : limiter l’empoisonnement de mes enfants (et le nôtre), manger des produits qui sont bons au goût, augmenter les revenus des agriculteurs locaux qui font le choix d’une agriculture raisonnée ou biologique, et boycotter les organismes géants qui vendent les pesticides aux agriculteurs, puis vendent les grandes marques en grande distribution, fabriquées avec les matières premières polluées qui rendent malades les gens et qui enfin vendent les médicaments pour soigner les maladies qu’ils ont provoquées. Si les pesticides ont un tel impact sur nous (cancer, Parkinson, Alzheimer, autisme, etc. cf rapport de l’INSERM 2013), celui qu’il a sur la nature et les autres êtres vivants n’a pas besoin d’être évoqué…

COSMETIQUES PHASE 2 ET PRODUITS D’ENTRETIEN

Parallèlement, je me suis penchée sur les produits d’entretien, un peu avant que ma belle-soeur se lance dans la vente de produits H2O. Le ménage est donc fait avec des lingettes microfibres, du vinaigre blanc et quelques produits isolés.

Les cosmétiques sont à présent principalement biologiques dans la salle de bain.

MEDECINE                                                                              

Entre 2011 et 2015, mon rapport à la médecine a un peu changé aussi: ostéopathe,

huiles essentielles, homéopathie, tisanes, essais de praticiens en tous genres sur lesquels je me suis fait mon idée: étiopathe/biokinergiste/naturopathe. Ce dernier intervient dans une séance unique traitant en grande partie de l’alimentation, selon notre fonctionnement métabolique et nos petites faiblesses de santé. Ces visites sont très rares… dans mon cas elles ont juste servi à amorcer un équilibre, maintenu ensuite par une certaine hygiène de vie. Le but est préventif et pour les petits maux, car je mixe toujours avec la médecine traditionnelle. Et l’activité physique ! Rajoutons la méditation qui sans être magique en temps de crise peut aider dans la gestion des émotions.

Nous arrivons donc à la fin de ce témoignage non exhaustif sur ces choix de vie. Ils ont été facilités par le fait que mon mari et moi sommes d’accord sur diverses choses… Notre mode de vie a beaucoup changé en 5 ans. Je m’aperçois que beaucoup de gens autour de moi suivent un chemin parallèle. Tout cela est progressif et les incohérences persistent (3 véhicules, du destop acheté l’an dernier (BOUH !), un vol en avion il y a un an…), cela permet aussi de ne pas trop être extrémistes et de bien avoir conscience qu’on ne peut pas tout maîtriser. Nous ne sommes plus à proprement parler décroissants car depuis 3 ans, nous gagnons mieux nos vies et avons augmenté notre consommation (1 salaire et demi actuellement au lieu d’un salaire il y a 4 ans: nous vivions à 4 avec 1 800 euros: c’est plus que beaucoup de français mais aussi moins que la plupart des gens de notre entourage ne « pouvant se permettre le luxe de notre rythme de vie », eh oui, on se paye le luxe de ne pas emmener notre Iphone au ski et nous en sommes très heureux :). Plus sérieusement, nous avons vécu avec 56 pour cent de nos revenus pleins pendant 3 ans puis les trois années suivantes jusqu’à présent 72 pour cent (sans aide de la CAF soit dit en passant).

Point de problème de féminisme car nous avons chacun à notre tour pris des congés parentaux ou temps partiels. Au passage, faire le choix de la décroissance (relative dans notre cas) permet donc aussi de partager le travail ce qui présente un certain intérêt en ces temps de chômage chronique…nous avons laissé aux autres un mi-temps pendant 5 ans et un temps plein pendant 6 ans. Et espérons bien continuer à partager dans le futur!

L’autre effet positif de tout cela, même s’il est très difficile de tenir dans la durée une vraie décroissance: notre empreinte carbone pendant la période où nous vivions « au plus bas » correspondait à la moitié de l’empreinte carbone d’une famille française de 4 personnes. Ce n’est plus vraiment le cas (70 pour cent au mieux).

Le credo reste toutefois inchangé pour nous: travailler moins, pour gagner moins, pour consommer moins, pour polluer moins et avoir le temps de vivre, et bien vivre, avec les nôtres (ie élever nos enfants nous mêmes au lieu de les confier 50 heures par semaine dès le plus jeune âge), à notre manière, en faisant un petit effort pour être en bonne intelligence avec notre planète et les autres espèces.