Symboles de l’alchimie et individuation

Ainsi que Carl Gustav Jung l’a développé, notamment dans son ouvrage Psychologie et Alchimie, la symbolique présente dans l’Alchimie a une correspondance directe avec la psychologie humaine et l’évolution au cours de la vie.

Tous ces héritages culturels (écrits, traditions, symboles de pierre du Moyen-Age et de l’époque moderne) sont d’une aide précieuse pour pouvoir avoir des repères plus précis sur les différentes directions et méandres que prennent notre chemin (notre labyrinthe…).

La présentation des étapes de « l’œuvre » (travail sur soi ou sur la matière) ici sera succincte et non exhaustive, d’autant plus que je n’ai pas encore eu l’occasion de lire l’ouvrage de Jung cité plus haut. Cependant, il parle de ce thème dans d’autres ouvrages.

  • L’œuvre au noir est la première étape, également appelée « Nigredo »

Il s’agit d’une période de perte de sens et de dépression, qui si elle est dépassée, précède une période de changements et d’élan créatif. C’est une phase d’introspection et de solitude.

Cette étape a été pour moi la longue remontée d’éléments souvent négatifs enterrés dans mon inconscient personnel : il faut accepter pour cela de se confronter aux aspects les plus sombres de soi. Ainsi cela a recouvert durant 3 ans environ quelques problématiques psychologiques personnelles, certains problèmes de santé, un certain mal-être par périodes. La phase noire se termine par une « apocalypse », illumination ET effondrement de la personnalité (des défenses ?), comme une sorte de mort permettant la renaissance et l’accès à l’œuvre suivante, la blanche (Cf rêve d’Apocalypse dans l’article sur l’Inconscient collectif).

St Georges tuant le dragon, cathédrale de Bâle

Les alchimistes disaient qu’il fallait « rendre le fixe volatile », rendre l’âme volatile, en la désolidarisant du corps où elle était cachée. Pour cela, intuition et expérience sont nécessaires.

  • Elle est suivie de l’œuvre au blanc, ou première conjonction (âme + esprit)

C’est une phase de sérénité contemplative, de conscience plus aigüe. On idéalise à ce moment l’inconscient qui nous a offert de si beaux fruits. L’euphorie qui peut en résulter amène à risquer l’inflation : sensation de toute-puissance due au fait que l’on pense que les formes humaines pleines d’énergie auxquelles on est confrontés dans « notre » inconscient nous appartiennent. Or, nous ne sommes pas des dieux…même si nous pouvons trouver à l’arrière-plan de notre être une force humaine plus universelle, qui a au fil des siècles inspiré des projections dans des dieux que les hommes pensent extérieurs à eux. Toujours est-il que nous sommes alors bercés par cette paix intérieure, grâce à l’ « Unio mentalis », unification de l’âme et l’esprit (par enlèvement de l’âme au corps), de l’intellect et du cœur.

Cette étape a été pour moi un moment extra-ordinaire, hors du quotidien. Après la descente de nulle part d’un amour et d’un bien être, signe d’un gros changement psychique, j’ai été animée d’une énergie dont je ne savais plus quoi faire…j’étais dans un état de béatitude où je me sentais planer. Le revers de cet état, (outre les quelques moments où je me sentais effectivement pour ainsi dire toute-puissante…), c’est que je n’étais pas vraiment présente aux gens qui m’entouraient, ni aux situations. On est alors comme privé « du sang de la vie » et des relations humaines. L’état intérieur était si gratifiant et agréable que le monde intérieur prenait le pas sur certains volets extérieurs et relationnels de ma vie. L’aspect « numineux » de cette expérience (rencontre avec un aspect divin d’une partie de ma psyché et de mon inconscient, NB. Je suis athée) explique ce grand chambardement. Pour comprendre l’étape suivante, il est important de mentionner que durant cette période,  j’ai commencé à projeter le « soi » (centre de gravité de la « vraie » personnalité, entière, entre le conscient et l’inconscient) sur une autre personne de même sexe que moi avec qui j’ai vécu une amitié fusionnelle telles qu’on peut en connaître durant nos jeunes années.

L’œuvre au blanc est une période de confusion/fusion, entre le conscient et l’inconscient, qui peut correspondre à la puissance du transfert/contre transfert pour les personnes qui font une analyse. Entre féminin et masculin aussi (apparition de rêves d‘hermaphrodite par exemple.) Il est important d’avoir un conscient et un moi capable d’encaisser et d’accueillir toutes ces retombées de l’inconscient (collectif cette fois, contrairement à l’œuvre au noir) et les événements extérieurs qui y font écho, car notre santé mentale est alors en jeu.

Ayant cherché des écrits sur la façon dont d’autres personnes peuvent vivre ces expériences humaines et en ayant trouvé très peu, cela me motive à écrire sur le sujet et donner mon témoignage afin que peut-être cela serve à quelqu’un qui se sent de la même manière isolé sur son propre chemin (différent du mien comme nous le sommes tous) car on ne trouve que très peu d’échos dans notre société matérialiste. La plupart de nos congénères ne s’intéresse absolument pas à l’âme et son vécu conscient, bref à une quelconque spiritualité, ce que je comprends car avant d’en ressentir la nécessité et que cela me « tombe dessus », je pensais qu’on pouvait tout à fait vivre sans ou que cela n’existait pas. A posteriori, je m’aperçois que je passais à côté d’une grande partie de …mon humanité.

Eglise St Etienne du Mont Paris, la licorne symbolise l’oeuvre au blanc. Que ferait-elle sur cette arche de Noé? Lion: oeuvre au rouge. Le corbeau relâché par Noé n’apparait pas sur cette représentation (oeuvre au noir).

  • L’œuvre jaune signe une phase de retrait des projections, de désillusion.

Dans le cadre d’un transfert dans la vie quotidienne ou en analyse, c’est un moment où on se rend compte que les qualités qui inspirent admiration et amour chez l’autre sont en réalité…les nôtres, le charme cède.

L’œuvre jaune a débouché pour moi sur une période extrêmement difficile, bien plus que l’œuvre au noir.

  • L’œuvre au rouge ou deuxième conjonction (corps + âme + esprit)

Elle consiste en l’intégration du corps pulsionnel et passionnel (la nature) au duo âme-esprit. Il s’agit aussi d’intégrer la fonction inférieure (voir série d’articles sur les types psychologiques), présente dans le corps somatique (pour ma part, il s’agit de la fonction « sensation ») et de commencer à équilibrer les quatre fonctions (intuition/sensation/pensée/sentiment) autour de notre « soi ». Les émotions se déchaînent durant cette période. Cette phase ramène à terme la personne, devenue « vir unus » (ou « mulier una » ?) dans le monde.

Il s’agit d’une expérience de la passion au niveau le plus archaïque, de la rencontre des couches archaïques pulsionnelles. On peut comparer ce moment à la tentation par le Diable, à la brûlure cuisante dans le feu d’un transfert violent. Apparaissent dans les rêves des images primordiales très énergétisées.

Ceux qui parviennent à traverser ce stade, sont sans doute extrêmement rares dans notre société occidentale du XXIe siècle…sachant que l’époque chrétienne n’a permis d’atteindre « que » l’unio mentalis, dans le meilleur des cas. A cause du rejet du corps, peut-être, de la femme et de tout ce qui s’y rattache…et aussi sans doute parce que l’époque fait que nous n’étions pas prêts…

D’autre part, la souffrance de l’œuvre rouge est telle physiquement et moralement qu’il faut être complètement fou pour persister dans le chemin et y rester, bien qu’une fois sur la croix…on n’a plus tellement le choix et on se contente de survivre. Peut-être vaut-il mieux donc ne pas trop savoir ce qui nous attend…

Cela a donc lieu dans le corps, l’écartèlement a lieu entre deux parties de notre être qui se battent violemment, qui nous fait beaucoup souffrir, l’âme est tiraillée entre le bien et le mal, entre le vice et l’éthique qui finit par être vécue dans notre être entier et notre corps. Ce vécu touche notre intimité la plus profonde et je ne m’étonne plus, après avoir commencé à entrevoir ce que cela touche, que les personnes qui y passent ne s’étendent pas sur le sujet : cela nous appartient en propre et est difficile à livrer à autrui, peut-être faut-il d’ailleurs le garder secret pour que cela opère.

C’est comme si dans un long et grand incendie, l’âme et l’esprit étaient enracinés de force dans le corps (rêves de fours…)

Griffon château de Pierrefonds (volatile fixé?)

Alors, au terme de cette phase, apparait une « pierre vivante », « un cristal fossile et vivant », une nouvelle unité créatrice, une union de l’esprit et de la matière, possédant un « pneuma » : un esprit.

Pour illustrer cette phase, voici un rêve :

– rêve de pierre vivante (de statue), évoqué dans les articles sur les synchronicités et l’Inconscient collectif, il date d’un peu plus d’un an, je le transcris à nouveau ici :

« Je rêve d’une statue en métal gris, vivante mais immobile sauf les yeux qui me suivent. Je suis avec des amis proches et ma famille nucléaire. Un peu plus loin, je vois le plafond de la chapelle Sixtine. C’est magnifique, bien que le plafond soit bien plus bas qu’en réalité et qu’il y ait des étais soutenant certaines parties du plafond. NB : C’est sur le plafond de la Chapelle Sixtine, qu’on peut admirer le chef-d’œuvre de Michel-Ange : « la création d’Adam ». Je n’ai trouvé le sens du symbole de la statue que très récemment dans le livre « Mysterium Conjunctionis » de Jung : Adam, homme façonné par Dieu selon la tradition, était à un stade de son développement « statue » incomplète, faite de matière et esprit. Je n’avais avant de lire le chef-d’œuvre de Jung fin 2016 aucune connaissance de ce détail de la statue et n’avais donc pas compris jusqu’alors ce qu’elle signifiait dans ce rêve.»

Pour arriver là, il faut beaucoup simplifier sa vie, avoir du temps pour nous connaître et nourrir notre vie intérieure. Nos emplois du temps de ministres ne nous aident pas, mais il est possible de prendre davantage de temps pour soi. La question que je me pose est de savoir si les personnes extraverties peuvent vivre tout cela sans avoir vraiment conscience de ce qui se passe à l’intérieur (je suis particulièrement introvertie!). Peut-être que les crises de mi-vie, les adultères ou autre relèvent de ces mouvements psychiques. Peut-être que tout le monde n’est pas destiné à vivre ce genre de choses (rôles différents dans une société?).

Après que l’œuvre blanche a « rendu le fixe  volatile», à présent l’œuvre rouge rend « fixe le volatile », et ça…cela me parait le plus difficile dans une vie. Au mieux, si on arrive jusque-là c’est-à-dire qu’on dépasse le degré d’évolution du christianisme en réussissant à intégrer le corps dans notre unité, on y passera sûrement la deuxième moitié de sa vie.

Au terme de l’œuvre au rouge, on devient serein, centré, on goûte au miel du sens de la vie (la vie est colorée dans ses moindres détails), mais tout en sachant l’amertume et le mal qu’elle contient. On a fait descendre les idéaux, l’esprit, dans le corps pour les vitaliser dans une joie de vivre. Nous avons porté le monde et les passions à une dimension symbolique, le monde intérieur et extérieur se relient en nous. Cela nous permet de saisir l’unité du monde. On prend racine et est capable de relation d’amour aux autres. Mon vécu me fait intuitivement penser que…c’est dans le cœur qu’a lieu la jonction entre âme, corps et esprit, c’est dans le cœur où se joue la décision, le CHOIX, qui fait pencher l’âme du « bon » côté, du côté éthique, vécu à présent dans la chair. Mais seul l’avenir me le dira, car il faut un certain recul pour comprendre les événements qui surviennent dans notre vie psychique.

Dans l’inconscient, le temps n’existe pas. Pas de passé, pas de futur. Ces phases de l’oeuvre alchimique peuvent avoir lieu en plusieurs cycles, de plus en plus rapides à chaque fois. Elles peuvent se chevaucher, avoir lieu dans un ordre légèrement différent (rêves prospectifs durant une phase différente).

L’Unus Mundus (Corps + âme + esprit avec la Nature entière)

C’est la cinquième étape, on n’est pas spécialement pressés d’y être…car j’ai comme l’impression qu’elle intervient à la fin de la vie. Si je me trompe, je ne suis pas contre la connaitre un jour avant cela ! Cependant, Jung qui ne l’a lui-même sans doute pas atteinte, disait que cette phase n’était pas atteignable à son époque…

La quintessence alchimique, la synthèse du conscient et de l’inconscient, le mariage sacré (entre les volets masculin et féminin de l’être), la résonance entre le microcosme (monde dans l’être humain) et le macrocosme (monde), le monde unifié, l’âme du monde, y font référence. La trinité chrétienne est complétée, enfin réunifiée avec le féminin et l’humain. On débouche sur une conscience dans laquelle « l’Eros », le sentiment, se développe en assumant la responsabilité de nos préférences et de nos choix, et est marié au Logos (pensée). On peut alors, dotés d’un jugement éthique, prendre des décisions en conscience et  poser des actes sensés dans notre vie.

Cela mène au « remède universel » qui selon les alchimistes rajeunit, prolonge et fortifie l’existence. La guérison se double du renouvellement de la personnalité. L’énergie des archétypes (représentés par les images) est le point central entre les deux cieux. Le soleil invisible les expriment par des images, il est à l’origine du rêve. J’ai l’impression que ce remède universel est en fait la capacité à soigner les autres en projetant sur eux la lumière obtenue en nous.

J’ai l’impression que le ciel intérieur est dans le corps (âme + esprit réintégrés dans le corps y donnent accès ?) car lorsque des émotions remontent par mon corps, ce sont les images des rêves qui souvent m’en libèrent.

J’ai également fait un rêve qui évoque macrocosme et microcosme. (Rappelons-le, un rêve peut être prospectif, annoncer l’avenir possible. Il ne parle pas forcément du présent.)

Je regardais le ciel, les étoiles de la porte-fenêtre d’une maison, puis de la terrasse adjacente : soudain j’y vois quelques étoiles colorées (bleues ? rouges ?) et là je m’insurge, contre ces hommes qui vont jusqu’à conquérir le ciel et y mettre leur touche, leur empreinte. Dans le rêve, je préfère le ciel vierge, aux étoiles blanches, là où l’homme n’a jamais mis les pieds et qu’il n’a pas dénaturé.

Pourquoi cette colère ? Je ne sais pas. En tant qu’humain, nous sommes libres lorsque nous avons évolué d’aimer quelqu’un qui ne sera pas tout (choix de l’œuvre au rouge, ou comment comprendre et aiguiller notre désir, ou le mariage de l’amour et de l’esprit), et de comprendre en partie

L’œuvre mène donc à concilier l’homme, le dieu et (le plus difficile) l’animal. Tout cela est notre vie intestine, personne extérieurement ne peut se douter de ce vécu. La seule chose qui se voit de l’extérieur, c’est que la personnalité change, les relations aussi, que des actes sont de plus en plus posés, sensés, que les circonstances de la vie se mettent en mouvement pour apporter à la personne ce dont sa nature profonde a besoin, moment après moment.

Cloître cathédrale de Narbonne, symbolisant le soi au centre de la personne.

Cloître St Guilhem du Désert

* Pour ceux qui souhaitent lire sur le sujet, je vous conseille « Les facette de l’âme » de Marie-Laure Colonna, dont certaines des idées ont alimenté cet article. Mais seule l’expérience, certainement très personnelle à chacun permet de savoir de quoi il est question ici.

*Pour ceux qui veulent comprendre comment au fil des siècles certains hommes ont laissé des guides à l’individuation dans les peintures et la pierre des églises et autres monuments, voir les vidéos de Patrick Burensteinas.

 

 

 

 

 

Types psychologiques 2/10 : le MBTI

Dans l’article précédent, j’ai tenté de proposer une définition des types psychologiques issus des travaux de Carl Gustav Jung, et évoqué les deux utilisations complémentaires qui en ont été faites dans un but pratique : la MBTI (connaissance de soi, orientation professionnelle) et la socionique (connaissance de soi et relations aux autres).

Si vous avez pris le temps de faire le test proposé dans ce premier volet (Test MBTI 1), vous avez sûrement une idée du type auquel vous appartenez. Sur le site auquel je vous renvoyais, il y a aussi une description de chaque type, dont le résumé est en français. Ce second article traite des tendances et comportement de nos fonctions dominantes d’une part et de celles à développer autant que possible durant l’âge adulte : la fonction tertiaire d’environ 20 à 35/40 ans et la fonction inférieure à partir du milieu de la vie. Sachant que pour cette dernière, l’approche comportementale peut pour certains sujets ne pas être suffisante, car le volet inconscient y joue une grande importance (voir articles sur l’individuation.)

Voici les abréviations utilisée dans le tableau ci-dessous :

Fonctions de perception :

Si=sensation extravertie, Se : sensation extravertie, Ni : intuition introvertie, Ne : intuition extravertie

Fonctions de jugement/décision/action :

Fi : sentiment introverti, Fe : sentiment extraverti, Ti : pensée introvertie, Te : pensée extravertie.

La dominante peut être parmi les fonctions de perception ou parmi les fonctions de jugement. L’auxiliaire également, mais elle est forcément une fonction de l’autre groupe.

Familles LES EXPLORATEURS LES DIPLOMATES LES ANALYSTES
Type MBTI ISeTiP

Virtuose

ISeFiP

Aventurier

INeFiP

Médiateur

INeTiP

Logicien

Dominante

Auxiliaire

Tertiaire

Inférieure

Ti

Se

Ni

Fe

Fi

Se

Ni

Te

Fi

Ne

Si

Te

Ti

Ne

Si

Fe

Type MBTI ESeTiP

Entrepreneur

ESeFiP

Amuseur

ENeFiP

Inspirateur

ENeTiP

Innovateur

Dominante

Auxiliaire

Tertiaire

Inférieure

Se

Ti

Fe

Ni

Se

Fi

Te

Ni

Ne

Fi

Te

Si

Ne

Ti

Fe

SI

 

Type MBTI

LES SENTINELLES
ESiTeJ

Directeur

ESiFeJ

Consul

ENiFeJ

Protagoniste

ENiTeJ

Commandant

Dominante

Auxiliaire

Tertiaire

Inférieure

Te

Si

Ne

Fi

Fe

Si

Ne

Ti

Fe

Ni

Se

Ti

Te

Ni

Se

Fi

Type MBTI ISiTeJ

Logisticien

ISiFeJ

Défenseur

INiFeJ

Avocat

INiTeJ

Architecte

Dominante

Auxiliaire

Tertiaire

Inférieure

Si

Te

Fi

Ne

Si

Fe

Ti

Ne

Ni

Fe

Ti

Se

Ni

Te

Fi

Se

 

Dans l’article suivant suivront des pistes pour développer les fonctions inférieures.

Types psychologiques 1/10: présentation et test

Cet article traite des « types psychologiques », qui sont utiles pour se connaître, avoir conscience de ses points faibles et forts dans le cadre d’une évolution de vie et enfin pour mieux comprendre les relations que nous entretenons avec les autres en fonction des inclinations psychologiques de chacun.

Pour ceux qui veulent sauter les explications techniques, rendez-vous en bas de page pour le test!

« Les types psychologiques » sont une vision de la psychologie humaine développée par Carl Gustav Jung dans son ouvrage du même nom (1921).  A sa suite, une américaine, Isabel Briggs Myers a  élaboré avec sa mère une théorie issue de ces types: le MBTI (Myers Briggs Type Indicator). Parallèlement, une théorie russe, la socionique, a émergé. Elle complète le MBTI, notamment en ce qui concerne les relations aux autres.

En France, bien que ces tests MBTI soient parfois utilisés pour la connaissance de soi et l’orientation professionnelle (il existe quelques sites internet assez fréquentés), on est loin de l’utilisation qui est faite à l’étranger de ces connaissances riches sur la nature psychologique humaine: les sites de rencontres fondés sur ces ententes plus ou moins prévisibles, les vidéos explicatives sur les relations entre tel et tel type, et même les tee-shirts affichant cette partie de notre personnalité fleurissent.

Je reviens à la substance de ces types psychologiques, c’est-à-dire à la théorie de Jung que je vais essayer de résumer sans faire de contresens car les données sont parfois moins évidentes qu’elles ne le paraissent (cet ouvrage de référence a la réputation d’être très ardu). Il n’est de toute façon plus vendu, ce qui fait que les livres d’occasion que l’on trouve sont rares et chers.

Selon Jung, chacun a une nature extravertie ou introvertie, innée. Les personnes extraverties puisent leur énergie dans le monde extérieur et les autres. Les personnes introverties puisent leur énergie dans leur monde intérieur.

De 6 à 12 ans, nous développerions une fonction psychologique dominante, concernant soit la façon privilégiée dont nous prenons les informations [cela peut être par les sens (S/sensation) ou par l’intuition (N/intuition)], soit servant à l’action, à la décision [cette fonction auxiliaire peut être mue par la pensée (T) ou par le sentiment (F)]

Puis de 12 à 20 ans, nous développerions une fonction dite Auxiliaire. Si la dominante est une fonction de perception, l’auxiliaire est forcément action, si la dominante est action, alors l’auxiliaire est perceptive.

Il existe donc 16 combinaisons de personnalités psychologiques: ESiTe, ESeTi, ESiFe, ESeTi, ENiTe, ENeTi, ENiFe, ENeTi, ISiTe, ISeTi ISiFe, ISeFi, INiTe, INeTi, INiFe, INeFi. (J’ai rajouté les petits « e » et « i » pour repérer les volets extraverti et introverti de chaque fonction et donc la dominante et l’auxiliaire. En effet, si la personne est extravertie, la dominante est extravertie et l’auxiliaire introvertie. Si la personne est introvertie, la dominante serait introvertie et l’auxiliaire extravertie.)

Dans le MBTI, on rajoute une quatrième lettre: P (perception) ou J (jugement/action), pour dire quelle est la fonction extravertie.

Exemple: ESeTi: la sensation est extravertie, donc c’est la perception qui est extravertie donc la personne a le type ESTP. ESiTe: la pensée est extravertie, donc c’est le jugement/l’action qui est extravertie, donc ESTJ.

La combinaison de trois critères donne un type psychologique, une tendance de personnalité, dépassant de beaucoup la simple somme des trois façons d’aborder le monde. Le résultat est fidèle et instructif  concernant ma personnalité, celle de quelques proches et les relations que j’ai avec eux.

Je vous ai assez fait languir, voici un site très bien fait où on peut à la fois faire le test (prévoir 10 minutes) et où on peut lire un descriptif de chaque profil (résumé en français, détaillé en anglais). Je vous laisse juger par vous-même:

https://www.16personalities.com/fr/test-de-personnalite

Ainsi, au début de l’âge adulte, les « points forts » de notre comportement, notre type de personnalité, la façon dont nous fonctionnons volontiers est déjà bien établie. Il reste cependant les deux autres fonctions (l’une en perception S ou N, l’autre en action/jugement F ou T), avec lesquelles nous sommes moins à l’aise, qui ne sont pas tellement développées. Celles-ci peuvent être intégrées à la personnalité au cours de la vie adulte, permettant ainsi à la personne de se réaliser pleinement au maximum de ses capacités et de son équilibre psychologique, mais elles ne seront jamais autant présentes et efficaces que les premières.

La troisième fonction, dite tertiaire est habituellement développée entre 20 et 35 ans, c’est le pendant de la fonction auxiliaire. Si la fonction auxiliaire est extravertie, elle sera introvertie et inversement. Exemple: INiFe(J): fonction dominante: N car personne introvertie, donc l’auxiliaire est Fe (sentiment extraverti), donc la fonction tertiaire est Ti: pensée introvertie. Le développement de cet aspect « pensée » de la personnalité appuiera le jugement et enrichira la personnalité de la personne.

Quant à la quatrième fonction, la fonction dite « inférieure », ce n’est que dans la seconde partie de la vie que l’on peut être confrontée à elle (35 à 50 ans). C’est la partie la moins développée de notre psychologie personnelle, le pendant de notre fonction dominante. Si la fonction dominante est introvertie, l’inférieure sera extravertie et vice-versa. Quant à la fonction concernée: si la dominante est S (sensation), l’inférieure sera N(intuition) et inversement. Si la fonction dominante est F(sentiment) l’inférieure sera T(pensée). Cette fonction peut causer de sérieux séismes dans notre vie  (souvent, la personne vit une sorte de crise de mi-vie) car elle est recouverte de matériel inconscient et de la partie « opposée » de notre personnalité sexuée: partie masculine de la psyché féminine, nommée Animus par Jung, et partie féminine de la psyché masculine appelée Anima. C’est la partie la plus difficile à intégrer, l’enjeu pour soi et dans la relation aux autres est important.

A partir de 50 ans environ, on peut penser que la personne a accès à toutes ses fonctions psychologiques: les deux fortes de sa personnalité objective et les deux limitées. Elle connait ses forces et ses faiblesses. On peut faire un parallèle entre la construction de la personnalité ici décrite, phénomène extérieur et diurne et « l’individuation » que j’ai évoquée côté inconscient dans les articles dédiés aux rêves.

Il est à noter que parallèlement à ce schéma assez exact, l’environnement influence un peu le développement de l’une ou l’autre fonction. Le type pourrait donc changer légèrement au cours de la vie pour certaines personnes. Exemple: pour une raison d’environnement peu favorable, il se peut pour certains individus que ce soit la fonction tertiaire qui soit développée plutôt que l’auxiliaire (boucle ou loop). Ou que quelqu’un vive sur ses fonctions inférieures, bien loin de sa nature véritable, ce qui provoque des difficultés psychologiques importantes. Il se pourrait que l’on ait un comportement plutôt introverti ou plutôt extraverti à certains moments de la vie (sans que cela remette en cause pour autant notre nature profonde). Cela doit faire partie de l’exploration de toutes ces fonctions et modes d’adaptation au monde et à l’autre.

Un article suivra sur les conséquences de ce schéma comportemental très exact à mes yeux et les relations aux autres. J’y introduirai l’apport de la socionique pour pallier l’insuffisance de la MBTI pour décrire les relations des personnes introverties avec les autres.

J’ai essayé d’être assez claire, mais tous ces termes étant assez obscurs pour qui n’est pas familier de ces types, n’hésitez pas à poser des questions, j’essayerai d’y répondre!

Centres énergétiques 3 : bibliothérapie

Après deux articles sur les centres énergétiques : 1) côté rêves 2) côté jour, je vous propose en 3ème lieu une bibliothérapie pour chacun d’entre eux.

Bien évidemment, une approche évidente pour travailler sur les déséquilibres de ses centres énergétiques (voir test en ligne

https://www.eclecticenergies.com/francais/chakras/chakratest.php

évoqué dans la partie 1/3 de cette série d’articles) est l’approche corporelle, avec différents praticiens (ostéopathes, biokinergistes, réflexologues, masseurs, etc.). Cela reste très personnel et difficile à transcrire, j’ai donc fait le choix de ne pas m’étendre sur cet aspect. Simplement, lorsqu’une personne est à la recherche de tels progrès, les informations sur les praticiens viennent naturellement à elle, souvent par le bouche-à-oreille.

Si vous résidez dans la région nantaise, et êtes intéressés, vous pouvez me contacter pour que je vous propose quelques adresses. Néanmoins, il faut savoir que selon notre personnalité et votre problématique, une personne ou une technique qui convient à quelqu’un d’autre n’est pas forcément la meilleure pour nous. Un seul conseil : ouvrir les yeux et les oreilles et se laisser guider par les opportunités qui font souvent très bien les choses.

Je reviens à la bibliothérapie promise dans le titre. Les livres peuvent être de très bons guides, fournissant des panneaux indicateurs pour avancer sur de nombreux points. D’autre part, dans notre société très raisonnée, cartésienne et matérialiste, cela peut-être un bon moyen pour approcher peu à peu les perceptions et vécus autres qu’intellectuels.

En gras, livres sortant…du lot ! 1 racine 2 sexuel 3 plexus 4 cœur 5 gorge 6:3e œil 7 coronal
Les frontières dans les relations humaines, Anné Linden X X X
Prendre soin de l’enfant intérieur, Thich Nhat Han X
La force des émotions, François Delord

Psychologie de la peur, Christophe André

X (peurs) X X (peurs)
Comment apprivoiser son crocodile, Catherine Aimelet-Périsol

Les 5 blessures, Lise Bourbeau

X X
La femme lunaire, Miranda Gray

La femme solaire, Paule Salomon

La femme celtique, Jean Markale

La femme dans les contes de fée, Marie-Louise Von Franz

X
Femmes qui courent avec les loups, Clarissa Pinkola, Estes X X X X X X X
Fais-toi confiance, Isabelle Filliozat  X X
L’intelligence du cœur, Isabelle Filliozat X X X
Appel à l’amour,

Antony De Mello

X
Quand la conscience s’éveille,

Antony de Mello

X X
Les quatre accords toltèques, Dom Miguel Ruiz X X
Vaincre la dépendance affective, Sylvie Tenenbaum X
La force d’aimer, Martin Luther King X X
Heureux qui communique, X
Si je m’écoutais, je m’entendrais, Jacques Salomé X X
Livres sur les rêves : cf mes articles de bibliographie sur les rêves (Notamment les livres de Tristan Moir et plus difficiles d’accès ceux de Carl Gustav Jung) X
Mais aussi, des livres de toutes sortes, romans, documentaires…(pour apprendre, se cultiver) X
Le cercle de vie, Maud Séjournand X X
Le pouvoir du moment présent, Eckhart Tolle, ou autres livres sur la méditation (ex : La guérison intuitive, Caroline Blanco)

Les livres de Jung (Attention livres ardus): notamment

L’homme et ses symboles, résumant quelques-unes de ses théories.

X X

Les deux premiers chakras (racine et sexuel) s’expérimentent beaucoup hors des livres et de la raison…dans le corps (ce dernier restant très souvent un inconnu pour nous dans notre société occidentale). Apprentissage difficile pour beaucoup d’entre nous…

D’autre part, c’est l’expérience qui permet de vivre véritablement toute vie spirituelle (chakras du troisième œil et surtout coronal…). L’expérience de type « « religieuse » » » est irremplaçable et c’est un grand don que de le vivre car jamais aucune lecture de livre Saint ou de rites religieux imposés et dogmatiques ne pourra la remplacer et même souvent la faire advenir. Bien loin des « croyances », on sait parce qu’on a vécu les choses, sans l’avoir choisi. Il ne faut pas oublier qu’il faut a priori avoir équilibré tous les autres points avant que celui-ci s’ouvre vraiment. Mises à part celles sur l’apprentissage de la méditation, les lectures concernant le chakra coronal peuvent aussi venir après coup, pour comprendre (en partie!!) notre vécu et constater que malgré une solitude apparente, nous ne sommes pas seuls à vivre ces expériences profondément humaines. En amont, la compréhension de certains passages de ces livres (Jung par exemple) risque d’être impossible.

Une fois engagés sur les chemins de l’expérience, les livres peuvent donc être de précieux compagnons pour fixer et intégrer les aspects paradoxalement non tangibles de notre vie.

Je vous souhaite de belles expériences de vie et…de bonnes lectures !

Les animaux en rêves 1

panorama-animaux

En regardant de près les rêves d’une personne à moyen ou long terme, il apparait que l’on peut suivre son évolution psychique. Carl-Gustav Jung utilisait le terme d’individuation, pour désigner le processus lors duquel quelqu’un devient lui-même, en unifiant sa partie consciente et l’inconscient personnel, familial et collectif (partie de nous-même dont on n’a pas conscience, et s’exprimant notamment par les images du rêve).

Cet article a pour but d’en rendre compte à travers l’exemple des apparitions d’animaux. Le matériel utilisé est constitué de mes propres rêves de l’enfance à l’âge adulte.

Les significations des symboles sont notées dans le tableau proposé dans l’article suivant (Les animaux en rêve 2), recensant les différents animaux dont j’ai rêvé. Ce sont des définitions succinctes, présentant le volet positif et/ou négatif du symbole, car un symbole peut avoir une signification différente selon le contexte du rêve et le monde intérieur personnel du rêveur. Ces définitions par mots-clés proviennent du Nouveau dictionnaire des rêves de Tristan Moir. On peut le retrouver sur son site tristan-moir.fr ou dans le livre papier édité chez L’Archipel, avec beaucoup plus de détails. Ce livre comprend de nombreux autre symboles, bien au-delà des quelques animaux présentés ici.

Tout d’abord, il apparait que les symboles étaient assez peu nombreux durant l’enfance et l’adolescence : loup, lapin, serpent, oiseau, chien. 5 symboles.

Certaines personnes s’individuent sans doute naturellement durant leur adolescence ou leur vie de jeune adulte. L’évolution peut aussi être bloquée à un moment de l’enfance ou de la vie, pour diverses raisons et peut donc être reprise plus tard. Je parle d’une évolution du monde inconscient, affectif et somatique qui est en partie autonome et non de la vie extérieure ou intellectuelle qui peut être par ailleurs tout à fait « réussie ».

Certains symboles qui apparaissaient négativement dans les rêves (chiens agressifs, loups d’enfance) sont devenus positifs après quelques années d’attention aux rêves : chiens bienveillants, loup apparaissant sur une couverture de livre d’enfant, sur laquelle poussaient des plantes = vitalité, croissance, santé, …)

D’anciens symboles, négatifs ou expression de vie rudimentaire, ont semble-t-il arrêté d’apparaître au fur et à mesure (vermine, araignée, coccinelle, mouche, gastéropodes et batraciens, crabes et animaux marins, lézard, crocodile, loup, lapin, etc.)

De plus en plus de symboles positifs sont intervenus les dernières années, sans pour autant que les symboles négatifs disparaissent totalement (en effet, dans la vie, tout n’est pas positif et on traverse à tout âge des épreuves : ainsi les poux des idées noires peuvent venir en rêve au même stade qu’une magnifique chouette empreinte de douceur et de sagesse.)

En règle générale, je rêve beaucoup plus de mammifères (17 nouveaux apparus depuis 5 ans, contre seulement 3 mammifères avant 34 ans). Les chats sont notamment apparus, symboles positifs de la féminité sensuelle.

Parmi les autres beaux symboles des années récentes : le lion/la lionne, le cygne (dont la signification est assez transparente), le poisson (symbole d’individuation cher à Jung), la tortue, le papillon…

Et je me réjouis d’avance pour tous ceux à venir, car le chemin n’étant jamais fini, peut-être un jour aurai-je la chance de rêver d’un dauphin, d’un éléphant ou autre…je n’attends bien sûr rien, il s’agit juste d’illustrer le fait que l’individuation est un processus.

On peut se demander pourquoi les années de rêves amènent des animaux de plus en plus « évolués ». Cet exemple de symbole illustre peut-être bien le passage de la vie inconsciente de la Préhistoire à l’humanité.

Enfin, de rares « symboles » évoqués ici (le lion, le varan géant, la chouette) étaient porteurs lors du rêve d’une énergie particulière et inspiraient une fascination et une émotion forte. Il s’agit peut-être d’archétypes, j’y reviendrai plus tard.

Si vous souhaitez ajouter un commentaire pour nous faire partager vos apparitions animalières en rêve, merci d’avance!

Si vous souhaitez lire en détail les significations des symboles d’animaux recensés en détail, je vous donne rendez-vous dans la deuxième partie de cet article.

Comprendre et interpréter les rêves : bibliographie 2

Plus intéressant que mon parcours livresque initial présenté dans l’article précédent, voici les auteurs et sites internet qui m’ont permis véritablement de devenir bilingue français-rêves.

Carl-Gustav Jung, tout d’abord, qui est un auteur que je révère, tant pour son œuvre que pour sa personnalité exceptionnelle, et dont je me sens assez proche. Ses œuvres en effet m’ont apporté la compréhension des contenus de mes rêves mais aussi de ma vie, car certaines de mes expériences psychologiques et de mes centres d’intérêts sont communs avec les siens.

Sur l’interprétation des rêves, Carl-Gustav-Jung, Albin Michel, 1998

L’analyse des rêves, tome 1, Carl-Gustav-Jung, Albin Michel, 2005

De nombreux autres ouvrages de Jung utilisent le matériel des rêves. Je ferai mention de ses autres livres, qui m’ont beaucoup apporté concernant la connaissance des symboles et archétypes, prochainement.

Ce blog n’a pas la prétention de développer le fonctionnement du rêve et son sens d’une manière exhaustive, ce qui a déjà été fait par ailleurs. Je souhaite  simplement vous renvoyer à un auteur contemporain qui est à mon goût le plus pertinent de notre époque à ce sujet : Tristan-Frédéric Moir. Il est psychanalyste et onirologue (spécialiste du langage du rêve) de formation freudo-jungienne. Les précieuses informations qu’il a à donner sur le rêve prennent plusieurs formes. Un site internet d’abord, avec un excellent dictionnaire dont je me sers depuis 5 ans, disponible sur son site et dans un de ses livres.

http://tristan-moir.fr/

Il a animé également une émission d’interprétation de rêves, de septembre 1994 à septembre 2017, « Entrez dans le rêve » sur Radio Ici & Maintenant, dont on trouve sur son site très complet des podcasts ainsi que sur sa page Facebook. 

Vous y retrouverez aussi ses livres :

  • Entrez dans vos rêves, éditions trajectoire, 2006
  • L’interprétation psychanalytique des rêves, éditions l’Archipel, 2014

et surtout ma « Bible » de chevet qui remplace la précédente version de 1997 :

  • Le nouveau dictionnaire des rêves, décodez les messages de votre inconscient, éditions l’Archipel, 2015

J’y ferai donc référence assez souvent, car n’ai pas trouvé de source plus juste pour donner du sens à nos nuits.

Pour terminer, voici quelques autres livres découverts les années passées :

  • Rêves à vivre, Christiane Riedel, 1995
  • Les rêves et la vie, Etienne Perrot, 1979
  • Ce que disent les rêves, Ania Teillard, 1979
  • Le grand dictionnaire des rêves et leurs interprétations, Pamela J. Ball, éditions Contre-Dires, 2009

Une partie de ce dernier est consacrée au rêve lucide. La lecture d’une partie de ce livre m’a causé la nuit suivante, alors que j’étais dubitative en le lisant, mon premier rêve lucide depuis l’adolescence.

Mais si je ne devais n’en garder qu’un seul, ce serait, vous l’avez compris, le dictionnaire de Tristan Moir, en version papier ou la généreuse version en ligne.

Je vous en souhaite une belle découverte si vous ne connaissez pas déjà son site internet et vous dis à bientôt pour un article sur les symboles animaliers dans nos rêves.

Comprendre et interpréter les rêves : bibliographie 1

Afin de retracer mon cheminement dans la compréhension du fonctionnement et du sens des rêves, voici une petite bibliographie des livres que j’ai parcourus de 1994 à 2000.

Mon premier contact avec la littérature sur le sujet a été entre autres l’œuvre de Freud, très accessible dans les publications françaises :

  • L’interprétation des rêves, Sigmund Freud, PUF, 1926
  • Le rêve et son interprétation, Sigmund Freud, Gallimard, 1925

Quatre autres livres m’ont accompagnée durant cette période :

  • Les rêves et leurs mystères, l’enseignement traditionnel de l’hermétisme chrétien, Cahrles-Rafaël Payeur, Editions de l’Aigle
  • Sachez analyser vos rêves pour mieux les interpréter, Joseph Casas, De Vecchi Poche, 1987
  • La révolution du rêve, Pierre Fluchaire, éditions dangles, collection psyché-soma, 1985

Contrairement au livre de Joseph Casas, qui est assez succinct et vulgarisé, celui de Pierre Fluchaire, bien qu’ancien, est très documenté, que ce soit sur les volets biologique, spirituel ou psychologique.

  • Connais-toi toi-même, Luc Uyttenhove, Maxi-livres, 1996

Ce dernier comprend une « clé des songes » qui m’a accompagnée durant plusieurs années. Tout ne me parait pas pertinent au jour d’aujourd’hui, mais quelques symboles et archétypes y sont développés.

Les deux auteurs qui font vraiment sens pour moi et qui m’ont vraiment apporté la compréhension des rêves et par-là même leur écho dans la vie sont séparés par presque un siècle : il s’agit de Carl Gustav Jung et Tristan-Frédéric Moir (cf article suivant).