L’homo sapiens en 2200

Histoire et avenir du psychisme humain : hypothèses

L’histoire telle qu’on la connait concerne surtout les civilisations, leur organisation et l’évolution des territoires (migrations, guerres, pouvoirs…).

Les sources objectives dont disposent les historiens sont l’archéologie, les sources images et depuis 3 000 ans environ en Occident, l’écriture. La Préhistoire, périodes vécues par les humains auparavant, est moins connue.

A la lumière d’une culture générale occidentale mêlant Histoire, géographie, art, lettres etc., et d’une introspection m’ayant menée à rencontrer l’Inconscient et l’inconscient collectif, tout en lisant de nombreux ouvrages de Carl Gustav Jung, entre autres, je voudrais ici tenter de brosser à grand traits une histoire du psychisme humain à partir d’hypothèses personnelles, et de tenter d’en tirer quelques pistes pour les périodes de grands changements universaux que nous traversons et traverserons.

Féminin/masculin : Jusqu’à 4 000 ou 6 000 ans avant JC, les civilisations anciennes semblent avoir été matriarcales, avec une religion où les déesses mères étaient très importantes, notamment en Europe mais aussi en Moyen-Orient (déesse Ishtar, Isis,…).

Les figures issues de l’Inconscient étaient vécues dans la réalité (exemple : sacrifice de la nature animale pour accéder à la personnalité mimé par de VRAIS sacrifices chez les celtes.)

Puis, les sociétés sont devenues patriarcales, et les 2 000 ans que nous venons de traverser font partie de cette époque. La religion chrétienne est majoritairement tournée vers l’homme : mariage où la femme est une propriété de son conjoint, Dieu, Jésus et LE Saint Esprit= trinité masculine, avec la Vierge Marie, asexuée et sage, pour représenter la femme, face aux méchantes Eve et Lilith…

En ce début du XXIe siècle, l’équilibre entre masculin et féminin semble s’orienter d’une façon encourageante, même s’il reste beaucoup à conscientiser et acter. On est loin de l’époque des sorcières et des bûchers. La liberté croissante de vivre son genre, son orientation sexuelle aujourd’hui, avec notamment le mariage Gay dans les années 2010 (Merci Hollande) illustre bien la complexité du psychisme humain avec toutes les facettes du masculin et du féminin en chacun d’entre nous.

Les autres caractéristiques globales des 2 000 ans qui viennent de s’écouler quant au christianisme (même pour ceux, athées, qui pensent que la religion ne les influence plus)  me semblent être le passage d’une divinité cruelle et sévère à un dieu d’amour, à travers son fils le Christ, avec le paradoxe de l’ostracisme du Mal hors de Dieu, de l’humain…(Satan). Comme le féminin est refoulé dans le même temps, ainsi que le Corps, tout est mêlé et non différencié…D’où les résurgences de déesses païennes du type de Méduse dans les rêves d’occidentaux…ces déesses ne sont qu’enfouies sous les strates de chrétienté et de rationalisme, mais toujours là…

Le XXIe siècle et les suivants me semblent donc devoir être destinés à réhabiliter le féminin en chaque homme, la femme et le corps. Chacun devrait prendre le temps de plonger en lui-même pour y découvrir la part de chacune de ces polarités.

Se détourner du corps était peut être nécessaire pendant un temps pour faire le sacrifice de l’animalité (symbolisme du Christ sur la Croix) et permettre à un certain nombre d’individus d’accéder à leur personnalité profonde. Le nouvel archétype, qui prend possession de nombreux humains à l’aube de ce troisième millénaire n’est plus la croix et le Christ (on sait qu’il est androgyne à présent et les stigmatisés se font plus rares…) mais celui des âmes jumelles. Un symbole vivant droit issu de l’inconscient collectif humain pour signifier que les humains s’apprêtent à réunifier masculin et féminin au sein de leur cœur et que ce n’est pas un jeu d’enfant…Lorsqu’on est pris par un tel archétype, si puissant, il est quasiment impossible de comprendre qu’il ne s’agit pas d’une histoire personnelle mais universelle. Il suffit d’aller sur le net pour voir que de nombreuses personnes vivent actuellement de manière très puissante ces archétypes.

L’ombre.

L’ombre est selon Jung la partie non connue de notre psychisme, contenant du bon et du mauvais. Chaque civilisation en a aussi une. J’espère de tout cœur que le XXe siècle sanguinaire aura suffi à nous faire comprendre que notre psychisme humain est porteur d’une noirceur destructrice terrible, dont « Satan » n’a pas le monopole et qu’il nous faut composer avec et en avoir conscience.

Comme souvent l’ombre est projetée sur « l’étranger », la transition est facile avec ce qui divise les hommes d’aujourd’hui…

Tout comme les celtes face aux gaulois, puis aux Francs, puis aux Wikings…tout comme les protestants et les catholiques qui se sont entretués il y a 500 ans…les populations actuelles occidentales auront à composer avec « l’étranger ». J’espère qu’on s’en sortira mieux que nos ancêtres…car la confrontation viendra à la fois de l’intérieur (banlieues où parce que nous n’avons pas su accueillir les descendants des travailleurs que nous avons fait venir en France dans les années 60/70, nombre de personnes se sentent violemment étrangères à la France) et de l’extérieur (migrants : si même les Romains n’ont pu faire tenir les frontières de leur immense Empire, comment le pourrait-on ?)

Les fonctions psychiques de l’humanité

Selon Jung, on peut décrire assez simplement le fonctionnement du psychisme humain selon quelques fonctions fonctionnant par opposés.

Extraversion/introversion

Fonctions irrationnelles : sensation/intuition

Fonctions rationnelles : Pensée/sentiment

Dans une population de Sapiens, de manière très caricaturale, il y a toujours eu une majorité d’extravertis et/ou sensitifs, et environ 20 pour cent « d’introvertis » et/ou intuitifs, suffisants dans un troupeau pour percevoir les éléments invisibles ou dangers. (En Asie, il y a davantage d’individus introvertis).

Les fonctions irrationnelles peuvent être rapprochées de fonctions présentes chez l’humain primitif et peut-être même chez d’autres animaux. Les fonctions rationnelles sont plus élaborées (pensée, sentiment). Durant la Préhistoire et l’Histoire, la fonction sensation est certainement celle qui a été la plus développée. L’extraversion est encore actuellement privilégiée et mieux vue (individu normal vs « timide/coincé »). La pensée a connu un développement notable dans l’Antiquité grecque (Aristote/Platon etc. Ve et IVe s av JC) et romaine (Cicéron Ier siècle avant JC), au XIIIe siècle puis au moment de la Renaissance (autour de 1500) puis continu depuis le siècle des Lumières (XVIIIe Diderot, Voltaire,…). A tel point que seul le conscient existe pour nombre d’humains de nos jours…abstraction étant faite du reste du psychisme, du corps, des émotions, de l’intuition…

La pensée continuera à se développer avec une révolution dont on n’a pas encore conscience mais qui secoue notre monde : après l’invention de l’écriture puis de l’imprimerie, celle d’internet est tellement fraiche qu’on n’a pas eu le temps de concevoir son impact : la démocratisation de la connaissance et de la pensée. A la manière d’un accélérateur de particules, chacun aura accès lorsque son contenu sera classé et inventorié, à la somme de la connaissance terrienne : l’omniscience divine…Et dans quelques centaines d’années, si elles ne sont pas détruites, l’archéologie et l’histoire se fera en fouillant les strates d’archives numériques où on retrouvera les sites, blogs d’aujourd’hui, 2018…

Restent deux fonctions qui sont moins développées dans nos sociétés jusqu’à présent. La première est l’intuition, part de notre instinct animal oubliée au profit de la sensation (beaucoup manger, beaucoup boire, consommation de sexe, etc…) et de la pensée humaine sensément toute puissante (enfin, c’est ce qu’on croit…mais entre pensée et intelligence, il y a parfois de la marge…). La seconde est la fonction sentiment, peu souvent développée dans notre civilisation occidentale, sauf peut-être dans des périodes comme celles de l’amour courtois au Moyen Age ou l’amour du christ, toujours plus ou moins désincarnés… ou le XIXe siècle romantique où cette fonction était liée à un certain mal-être. La fonction sentiment est actuellement plus présente statistiquement chez les individus féminins et désavantagée au profit de la raison.

L’introversion est assez mal vue également de nos jours, alors que c’est aussi à l’intérieur des psychismes individuels que l’on découvrira des fonctions qui sont moins différenciées dans les groupes sociétaux. Encore faut-il pour cela prendre conscience et accepter que tout le monde est différent…

Le XXIe siècle sqq pourrait être celui de la fonction sentiment à travers un partage entre les hommes (Société Epic proposant de partager quelques euros chaque mois avec des habitants d’autres continents, ou autres procédés comme l’arrondi sur salaire ou en caisse pour des œuvres de partages…). Même si à l’échelle de notre pays, l’idée d’un revenu universel peine à convaincre pour le moment, la robotisation amenant la destruction massive d’emplois dans les décennies à venir nous fera peut-être comprendre que nous n’aurons pas d’autre choix…Plus largement, comment moralement continuer notre train de vie en sachant les conditions de vie de millions d’humains dans l’hémisphère Sud?

Encore faut-il prendre le temps de se connaître…cela impliquerait une façon de vivre loin des heures sup et de l’abrutissement des heures d’écrans, pour des relations suivies avec soi et ses prochesLa fonction sentiment humaine permettra aussi j’espère de supplanter la sensation consumériste et d’enfin prendre en compte les besoins de notre terre. Je m’interroge d’autre part sur le lien entre sentiment et relation amoureuse jetable actuellement, sur le lien entre sentiment et corps…qu’en sera-t-il ? Je n’en sais rien…

L’intuition

Si l’on transpose à une société l’individuation d’une personne, voici comment cela fonctionne: la première fonction est développée dans l’enfance de la personne. Puis la seconde est rationnelle si la première est irrationnelle ou inversement. Si on considère la population française et par extrapolation, européenne, comme ayant développé la sensation animale puis la pensée humaine, la troisième fonction (chez l’individu de 20 à 40 ans) est la pendante de la deuxième fonction: ici, il s’agit bien du sentiment. La dernière (maturité de l’individu à partir du milieu de la vie) serait donc l’intuition, comme un retour à notre instinct et notre animalité. A l’échelle d’une civilisation, cela peut prendre des centaines, des milliers d’années…Cependant, des individus éclaireurs peuvent y accéder plus tôt…et certains savent déjà de quoi je parle. Encore aujourd’hui, il existe des alchimistes qui travaillent la matière vivante des images d’archétypes présentes dans leur corps. Cela prend du temps, beaucoup de temps…

Renouer avec son intuition animale nécessite une introspection et va également de pair avec une redécouverte du corps et de la spiritualité presque disparue en France depuis un siècle.

Partir à la rencontre de notre animalité intuitive suppose de redécouvrir un autre langage, précédent le nôtre : le langage des images vivantes, auxquelles on a accès en rêve, dont un grand nombre sont collectives et dont on se sait toujours pas si elles sont stockées à l’extérieur et accessible en « wifi » ou inscrite dans notre patrimoine génétique en tant qu’instinct animal et langage pré-humain (mythe, rêves, religions de tous les continents). Toutes ces parties de l’ADN ne servant soit disant à rien…que sont-elles ? Et la physique quantique prouvant l’intrication de deux particules pourtant séparées au même moment…par le vide entre la matière ou par le « Wifi » inter-ADN ? inter-matière? inter-antimatière? Les sciences ont encore un monde à découvrir…

Lorsque les 4 fonctions sont connues (chacun a des points forts et des points faibles, il existe de manière caricaturale 16 profils d’humains, cf ma série d’articles sur les types psychologiques), un humain est individué, mature, adulte, « complet »…Les sociétés humaines semblent donc être de très jeunes gens, tout comme l’image du Verseau, jeune androgyne versant de l’eau sur la terre, le laisse penser selon de nombreuses personnes spiritualistes sur internet et ailleurs.

Les niveaux de conscience de l’homo sapiens

La symbolique des chakras illustre l’avancée de la conscience humaine. Le chakra de base, le 1er sur 7 est relié à la terre : il est sans doute commun à d’autres mammifères. Le second, sacré, intervient lorsque l’on a conscience de soi. Peut-être que la naissance de l’art et des funérailles correspond à ce stade à la Préhistoire. Les sociétés patriarcales depuis quelques millénaires avec les conquêtes et guerres fait penser au 3e chakra du plexus solaire, celui de l’affirmation, des émotions débordantes…

Le prochain stade serait alors celui du cœur, ce qui correspond à la fonction sentiment, le lien aux autres, à soi, au monde. De quoi nous occuper pendant quelques 2 000 ans…

Le 5e est celui de l’expression et le 6e le troisième œil, celui de la connaissance intuitive, des visions, de la télépathie, du discernement etc. Le 7e est le lien avec le divin.

Pour passer au quatrième « niveau », encore faudra-t-il abandonner les sensations consuméristes et le pouvoir du troisième chakra à temps…avant d’avoir tout détruit…soit en déréglant le climat mondial, soit tout simplement avec l’ « énergie verte » de nos centrales nucléaires alimentant bientôt toutes nos voitures électriques que nous aurons « choisi » d’acheter.

Dans quelle mesure parviendrons-nous à garder le meilleur de notre animalité (sensation/intuition) tout en développant notre humanité (pensée/sentiment) ? Quelles implications cela aura-t-il sur notre Histoire en mouvement ?

 

 

 

 

 

 

 

Les clés de notre avenir: l’écopsychologie

Une révélation ce matin, à l’écoute d’une émission de France Culture (janvier 2016), portant sur l’écopsychologie, et dont le lien est en fin d’article pour ceux qui auraient un peu de temps pour l’écouter. L’invité en est le sociologue et journaliste de formation, Michel Maxime Egger qui travaille comme responsable d’ONG pour le développement durable et des relations Nord-Sud plus équitables.

Cette notion d’écopsychologie regroupe ce qui me parait primordial concernant l’écologie et nos modes de vie (écologie, décroissance, éducation, etc.) et formule l’intuition présente chez moi de plus en plus fortement, et attestée par les différentes rubriques de ce site, selon laquelle il y a un lien très fort entre notre psychisme et les orientations à donner à l’avenir de l’humain et de la nature dont il est partie prenante.

Cela fait un drôle d’effet de lire que chez d’autres personnes (principalement outre-Atlantique en l’occurrence), émerge une conception de la vie et des priorités identiques aux miennes, qui formulent et relient en un bloc toutes ces prises de conscience humanistes et écologiques. L’écopsychologie est en réalité la pierre de touche de tout ce qui fait sens, de tout ce qui pourrait être notre avenir si, optimiste et confiant, on se laissait aller à espérer un monde positif pour nos descendants et pour la planète.

Voici ce que ce concept recouvre, selon Theodore Roszak (The voice of the earth). Il avance l’hypothèse d’un « inconscient écologique ». On ne peut prendre soin de la planète sans soigner notre psychisme inconnu pour la plupart d’entre nous et inversement, soigner et prendre soin de la Terre aura un impact positif sur la santé psychique (et physique) des humains.

1. La synthèse en train d’émerger entre l’écologie et la psychologie
2. L’application intelligente des perceptions écologiques à la pratique de la psychothérapie
3. L’étude de notre lien émotionnel avec la terre

4. La recherche de paramètres d’évaluation de la santé mentale, basée sur l’environnement
5. La redéfinition de la santé mentale en incluant le bien-être de la planète entière.

L’intuition que j’avais à ce sujet est que pour pouvoir espérer un changement des comportements collectifs des humains, notamment en matière d’écologie, il fallait passer par une redécouverte de notre humanité unitaire, largement développée par ailleurs dans les rubriques Psychologie, Rêves,  Philosophie de ce blog. Nous sommes parfaitement au courant des problèmes climatiques et écologiques sur notre planète, et cela mène à 3 pour cent de voix aux dernières élections législatives dans ma région pour les partis verts…(je me répète, mais il y a de quoi être dépité…) En réalité tout le monde s’en fout, on n’a aucune réelle conscience de ce que nous sommes en train de faire sur cette planète et même pour ceux qui le savent intellectuellement, cela ne change absolument rien à leurs modes de vie consuméristes (malgré mon mode de vie un peu en décalage, j’ai bien évidemment encore un bon pied dedans). Je sens confusément mais avec une grande acuité que c’est justement par l’exploration de notre inconscient, de nos facettes humaines ET NATURELLES déniées et oubliées que nous pouvons vraiment comprendre les choses et changer nos comportements. Nous sommes actuellement dissociés en deux parties: le mental et…notre nature, le coeur, les émotions…Notre capacité à être triste, en colère à ce sujet, à avoir peur pour l’avenir de nos enfants sont anesthésiés tout comme la grande joie et le sens ressentis lorsqu’on est en contact avec la nature, en nous ou à l’extérieur de nous.

Selon les intervenants de cette émission de radio, les sources primaires de satisfaction que nous consommons pour tenter de combler nos manques (angoisses, manque de reconnaissance, insécurité, identité floue, manque à être…) se trouvent être dans la possession de biens de consommation, ce qui provoque un cercle vicieux de plaisir/frustration s’auto-alimentant. Ce fonctionnement est structurel, c’est le moteur de la société de consommation. On court après l’argent pour pouvoir acheter notre dose quotidienne. Plus on travaille, moins on a le temps de se rendre compte qu’il existe autre chose: la vraie vie!

Les nourritures efficaces face à ces manques n’ont pourtant rien à voir avec la consommation: ce sont la nature, le lien au sacré (perdu depuis environ 300 ans dans le piétinement constant de notre nature, et dont, en tant qu’enfant du XXe siècle, je n’avais aucune idée de l’existence jusqu’à cette découverte de l’Insconcient) et le lien aux autres, les relations humaines (pour cela aussi: pas de temps. Le nombre d’heures ahurissant durant lequel nous travaillons/achetons/regardons des écrans réduit considérablement la sociabilité. (Petit aparté pour dénoncer au sujet de la question des rythmes scolaires la préoccupation principale de trop nombreux parents: comment faire en sorte que mon enfant passe un maximum d’heures en collectivité et que je paye le moins possible?)

La nature n’est pas extérieure à notre être: nous en faisons partie, elle est présente à l’intérieur de nous. La maltraiter à l’extérieur fait écho au fait que nous la maltraitons aussi à l’intérieur. Les troubles de santé liés à la mauvaise alimentation en sont un témoignage, mais les maladies psychiques aussi…le bien-être éprouvé par des personnes dépressives après une promenade dans la nature l’atteste. La maltraitance des femmes plus ou moins marquée selon les endroits en est un autre aspect.

Selon Jean Pergame (évêque orthodoxe d’Orient), la perte du sens du sacré est en cause quant à la crise écologique actuelle et les troubles psychiques des humains en perte de sens.

 

Trois axes pour construire un futur où puisse se déployer la vie:

-Se connecter à la nature, dans un état d’esprit méditatif

-Donner en échange de ce qui nous a été donné par la Nature (quelle gratitude!)

ET surtout:

-Se connaître au-delà du disque dur qui nous sert de cerveau, pour que l’écologie émane de l’intérieur, du coeur.

« Simplicité, indépendance, magnanimité, confiance. » (émission radio citée plus haut).

Toutes les personnes touchant à ces disciplines si différentes: psychologues, enseignants (je pense à Céline Alvarez: éduquer humainement les enfants à autre chose qu’un mental desséché), scientifiques, agriculteurs, tout à chacun,…peuvent oeuvrer dans ce sens. C’est en tout cas ce que j’essaye de faire dans mon coin, de plus en plus, depuis plusieurs années (dans des domaines aussi différents que l’écologie, la résistance à la société de consommation et achat aux producteurs locaux, biologiques, faire la cuisine, marcher au vert, offrir une activité sportive ou un massage à son corps, méditer, la culture, la féminité, la créativité, le travail sur soi etc). S’affermit en moi l’espoir et la conviction que c’est une tendance que vont suivre de plus en plus de personnes de notre génération. L’inconscient peut par la force du collectif mener vers de grands mouvements de vie ou de mort (Nazisme…), celui-ci est positif et il est évident que ces tendances commencent à drainer tous ces nombreux acteurs, différents.

Tout en faisant attention aux risques de récupération de ces émotions par des mouvements sectaires ou autres….

Lançons-nous!

On a découvert il y a 400 ans que le soleil ne tourne pas autour de la Terre. Il est maintenant temps de découvrir que la Terre ne tourne pas autour de l’homme.

Portez-vous bien!

 

Lien vers l’émission radio (45 min environ)

https://www.franceculture.fr/emissions/les-racines-du-ciel/l-ecopsychologie

Lien vers un site internet où différentes personnes (visionnaires…?) tentent de faire naître l’écopsychologie que j’expérimente et vis de l’intérieur dans mon voyage dans l’Inconscient et dans la vie extérieure.

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