De Mars à Vénus dans le thème composite 90 à 135°

Bonjour,

Voici un résumé traduit de l’anglais des travaux de Jeffrey Wolf Green concernant le lien entre Pluton, les phases de Mars et Vénus, Mars et Pluton dans le thème composite en lien avec les relations d’âmes.

Je les publierai au fur et à mesure des demandes de mes consultants, car la traduction de l’ouvrage prend trop de temps.

Voici dans le premier volet sur 8:

Mars à Vénus Composite : 90 à 135 degrés, premier quartier.

Deux vies antérieures communes, avec une volonté de faire évoluer la situation dans celle-ci. L’âme a appris à se relier à elle-même et de se tenir dans une position propre avec courage, même si cela doit être en décalage avec la société alentours. C’est dans ce positionnement nourri d’expérimentations humaines ayant débouché sur des valeurs très personnelles que démarre la relation de cette vie-ci.

Peur de se relier aux autres toutefois, et notamment de manière intime. L’un ou les deux peuvent avoir peur de perdre leur liberté (ou eux-mêmes) dans la relation. Succession d’engagement et de désengagement avec toujours une porte de sortie.

Comprendre que la perte de leur individualité n’arrivera pas. Et se lier intimement avec une personne qui a également le courage de vivre ses valeurs.

Dans les vies antérieures, le couple se tenait à l’écart des autres et de la société, dans cette vie, chacun devra pouvoir avoir sa propre indépendance en dehors de la relation. Chacun a un karma en partie personnels et des intentions d’évolutions différentes, ne pouvant être vécus en étant continuellement au contact de l’autre. Veiller à ce qu’aucun ne s’oppose à cette évolution personnelle chez l’autre, mais l’encourager.

Chacun nourrira la relation en se nourrissant lui-même. Et ce couple inspirera les autres personnes ayant besoin d’indépendance dans une relation.

Pluton Composite: Pluton en maison 6 ou en Vierge

Bonjour,

Voici un résumé traduit de l’anglais des travaux de Jeffrey Wolf Green concernant le lien entre Pluton, les phases de Mars et Vénus, Mars et Pluton dans le thème composite en lien avec les relations d’âmes.

Pluton composite en maison 6 :

est complexe à vivre dans la relation. Volonté de s’améliorer et de s’aider à guérir de très nombreuses blessures mutuellement. Situations de crises notamment psychologiques plus marquées pour une des deux personnes (colère, apathie ou culpabilité qui induit une mauvaise image de soi-même).

Beaucoup de travail pour améliorer sa vie matérielle, dans cette vie ou les précédentes, au risque d’un sacrifice des besoins émotionnels et psychologiques.

Pour d’autres, l’amélioration se veut intérieure, comme une rédemption du déséquilibre des relations antérieures.

Les deux peuvent se sentir victimes de cette vie, être donc empathique envers le vécu de l’autre et s’aider à évoluer.

Etre vigilant à ce que l’un ne se sacrifie pas pour l’autre (attitude karmique, pacte). L’intimité et la purification de la relation (aucune emprise inconsciente sur l’autre) sont un challenge.

Il est important de veiller à être responsable de ses propres choix et actions et d’éviter les reproches. La compréhension du pourquoi ces relations sont challengeantes aide à la résolution du karma.

A terme, la culpabilité pourra être purifiée chez les deux et cela facilitera un rapprochement intime.

Les deux seront concernés par une volonté d’aider un plus grand nombre d’humains dans l’humilité.

Point de polarité en maison 12

Plus de crise sous-jacente à terme. Chacun doit être pleinement responsable de lui-même, quitte à se retirer de la relation en cas de besoin. Pardonner les vies antérieures et rejoindre la paix.

FJ : « La porte des hommes », vie 2

Nous sommes en Bretagne, à Bubry, en 1857. La saint Michel vient de passer, la fête a battu son plein ! Les récoltes ont été bonnes, les villageois sont heureux car ils savent qu’ils passeront l’hiver sans difficulté. Le ciel leur a offert cette année des saisons clémentes et fécondantes…les rires légers, graves ou cristallins flottent dans l’air encore chaud de cette arrière-saison.

Madeleine aura 17 ans dans deux mois.  Elle a changé depuis quelques temps. Son visage enfantin s’est affiné, elle a grandi, poussé comme les blés. Le côté angélique qui émane de sa personne, renforcé par la blondeur de sa chevelure, contraste avec son regard sérieux et grave. Depuis toujours, elle a le don de voir à travers les personnes. Elle devine la moindre de leur pensée, de leurs émotions. Elle reconnait les gens creux, vides, des autres, ceux qui ont une âme profonde et belle. Parfois, les gens sont gênés de ce qu’elle les fixe si longtemps. Depuis qu’elle est toute petite, sa mère lui a répété cent fois d’arrêter cela…tout comme de parler aux arbres, aux animaux, au vent.

Ce jour-là, elle marche sur le chemin herbeux vers l’église. Ses sabots neufs, taillés par son oncle dans un saule pourtant tendre, lui font mal aux pieds malgré la paille qu’elle y a glissée. Son cœur bat à tout rompre, elle a presque la nausée. Elle a demandé au prêtre Pierre de se confesser pour se libérer enfin de ces tourments indicibles, des images de péchés qui ne la quittent plus depuis de long mois, troublant son âme pure. C’est devenu invivable. Mais le pire, c’est qu’au plus profond de son cœur et de son corps, ce n’est pas le pardon de Dieu et l’absolution qu’elle espère, mais la réalisation de ses visions pourtant sataniques.

Chaque pas la mène au pire, elle le sait, mais ses jambes y vont d’un pas sûr.

Lorsqu’elle sort du confessionnal, Pierre attend d’entendre la lourde porte de bois se refermer pour s’effondrer en larmes, la tête dans les mains. Il sanglote comme un enfant, sachant que la vie vient de basculer, que le futur vient de changer et qu’il ne pourra rien faire pour le contrer.

Il est éperdument amoureux de cette jeune fille, qui vient de lui avouer d’une voix douce la réciprocité de cette folie. Heureusement, la paroi lui a épargné la vue de son regard. Il se bat contre son élan vers elle, combat contre le Diable et sa tentation depuis des mois. Comment de pareilles idées peuvent-elles s’insinuer jusque dans la moindre des parcelles de son être ? Elle est si jeune ! Il a l’impression de perdre la tête, les nuits sans sommeil s’enchaînent…que faire ? Il doit résister, il n’y a aucun choix possible, ne serait-ce que pour protéger cette chère petite, prunelle de ses yeux.

Alors, il prie, il prie, jour et nuit.

Cinq mois plus tard, Madeleine est assise sur les pierres glissantes du lavoir. Ses larmes, amères, rejoignent l’eau de la source. Personne ne bat son linge aujourd’hui, il pleut comme vache qui pisse. Personne ne viendra troubler son désespoir. Elle ne sait plus qui elle est, elle voudrait mourir. Elle sent dans son dos les blessures de la rossée que lui a flanquée sa mère. Ses frêles membres sont couverts d’hématomes aussi larges que son poing.

Elle entend encore les cris de sa mère, qui ne l’a jamais aimée et qui la déteste ouvertement depuis que sa beauté a fleuri. « Sale traînée ! Sale sorcière ! Tu vas traîner ta famille dans la honte,  quelle vilénie, va-t’en et ne reviens plus jamais ! »

Jamais elle n’ira voir l’homme qu’elle aime pour lui dire qu’elle attend un enfant de lui. Elle rêve pourtant de lui toutes les nuits. Leurs rendez-vous n’ont pas cessé dans l’autre dimension. L’univers lui renvoie des signes partout, où qu’elle aille. Tout autour d’elle lui crie de retourner à lui.

Alors que faire ? Elle prie Dieu de toutes ses forces, trempée par les eaux du Déluge, après avoir songé un instant à se tuer en se noyant…, pour qu’il lui envoie un signe, une issue de secours autre que la mort. Se tuer elle, peu importe, cela ne lui fait pas peur, mais l’enfant qu’elle porte ? L’enfant de l’homme qu’elle aime au-delà de tous les mots possibles ? Au-delà de tous les sentiments existant sur Terre…c’est comme si elle le tuait lui, et cela lui est proprement impossible à envisager.

Soudain passe le père Emile. Un homme au regard sombre. Il est mauvais, se bat souvent, surtout quand il sort de la taverne où il dépense jusqu’au dernier de ses sous. Il vit seul, dans une cabane, au sortir du village.

Madeleine se lève, et se dirige droit vers lui.

« Ce sera mon châtiment », se dit-elle.

Il a une fois essayé de la coincer dans un coin l’année passée, et les remarques immondes fusent lorsqu’elle ne peut éviter de passer à côté de cet homme abject. Les autres aussi l’évitent.

«  Je ne vaux pas mieux que lui », pense-t-elle en s’approchant.

Arrivée à sa hauteur, elle lui propose de but en blanc de demander sa main à ses parents. Son regard, d’abord surpris et craintif prend soudain une lueur malsaine, brillant plus fortement qu’à l’accoutumée. Et il la laisse là, sous la pluie, pour se diriger en ligne droite lui aussi vers la masure où Madeleine a grandi.

Les bleus ne quitteront plus jamais son corps, jusqu’à la fin. Elle acceptera sans broncher cette vie de de misère et de rédemption, où la lumière de son âme s’éteindra au fil des jours.

Il lui arrivera même de regretter d’avoir mis au monde son fils, pour qu’il vive une telle vie, à quoi bon ?! Mais ces quelques secondes de doute s’estomperont aussitôt.  La seule chose sur laquelle elle ne transigera pas, c’est que jamais l’ordure qui vit avec eux ne touchera à son fils. Elle le tuerait et depuis le jour où il a essayé de lever la main sur lui, il le sait. Pour son enfant, elle accepte tout le reste.

L’amour de sa vie a rapidement changé de paroisse. Elle lui a pardonné et l’aimera toute sa vie, malgré la séparation. Ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’il passera le restant de sa vie à souffrir le martyre, dans la culpabilité et la manque atroce d’Elle. Il ne trouvera aucun réconfort en son Dieu, qui l’a abandonné, et seul au monde, il pensera chaque jour et chaque nuit à Elle et à leur enfant qu’il n’aura jamais la chance de voir grandir.

 

FJ : « L’homme en tunique de peau », vie 1

Mathurin est marin. Il aime la liberté, l’océan, le mouvement…son bateau et son métier de pêcheur, c’est son oxygène. Lorsqu’il rentre à terre, il est heureux de voir les siens, mais il ne peut jamais rester enfermé trop longtemps. Le large l’appelle, le large l’aime, et il l’aime plus que tout au monde.

Marie est sa femme. Ils ont été mariés dans la chapelle de St Cado en l’an de grâce 1599, par le prêtre Jean, qui les a vus grandir. Marie est si heureuse lorsque Mathurin accoste au petit port breton. Il est comme la moitié de sa chair et lorsqu’il n’est pas là, elle regarde chaque soir le coucher du soleil sur l’eau, appelant son retour de tout son être. Peut-être auront-ils bientôt un enfant bientôt, ils ont le temps, ils sont si jeunes. Elle rêve de lui donner un fils, un garçon solide qui aurait le même visage que son père, parsemé de taches de rousseur, au regard profond et bleu.

Un soir, le bateau tant attendu ne rentre pas. Ce sera pour demain. Marie essaye d’étouffer l’angoisse sourde qui monte en elle. Le lendemain, le jour, interminable, s’achève sans que rien ne trouble la ligne de l’horizon de l’océan. A la nuit tombante, elle se précipite à la chapelle pour prier et l’appeler, de toutes ses forces dans l’ombre que seul le halo de la bougie qu’elle vient d’allumer ensemence. En sortant, elle se tient au mur de granite, prise d’un vertige.

Elle évite les autres villageois, sa famille, surtout les deux autres familles qui attendent les autres pêcheurs que personne n’ose dire disparus, comme si cela allait sceller leur sort.

Le lendemain la colère s’empare d’elle, la consumant littéralement : il l’a abandonnée !! Après si peu de temps ensemble, alors qu’elle en rêvait depuis si longtemps, depuis toujours…veuve !? A cet âge !? Elle en veut à lui, à elle-même, de l’avoir laissé partir ce jour-là, à Dieu, elle blasphème, hors d’elle, crache sur le Christ qui n’a rien fait malgré toutes ses prières, toutes ses supplications.

Peu à peu, jour après jour, la lueur de vie s’éteint dans les yeux de Marie. Elle sait en son cœur et son corps, qu’elle ne reverra pas l’amour de sa vie. Une nuit, dans un rêve, elle a eu la vision du bateau, parti vers l’ouest. L’ouest, c’est la direction du pays des morts.

Un matin, son frère la trouve inanimée, dans la grange. Depuis un mois, elle s’est laissée mourir. Personne n’a rien pu faire. Elle git sur la paille, les joues cireuses. La couleur de la vie l’a quittée, la couleur de la passion qui a animé toute sa vie: cet amour inhumain pour son soleil perdu.

Saint Pierre, cathédrale Maguelone (XIIe siècle), Hérault

 

Synchronicités 2 : essai de définition

Après l’article précédent où j’ai fait le descriptif de quelques synchronicités que j’ai vécues, voici  un résumé commenté de l’ouvrage de Carl Gustav Jung écrit avec précaution quand il avait 77 ans : « Synchronicités et Paracelsica ». Je l’ai parcouru avec beaucoup d’intérêt car il va de soi qu’on ne peut pas discuter de ce genre de phénomènes avec les gens qui vivent autour de nous, notamment parce qu’on se sent extrêmement seul à les vivre. Trouver ainsi l’écrit de quelqu’un qui a vécu la même chose est quelque chose d’extrêmement précieux et nous relie à l’humanité.

Jung présente ces coïncidences signifiantes comme des événements rares, sans preuve autre que la mémoire de ceux qui les ont vécus. Ils défient les statistiques par leur nombre, malgré le scepticisme de ceux qui invoquent bien sûr le « hasard ».

Selon Jung, l’accumulation d’un symbole en très peu de temps (il évoque le symbole du poisson apparu à lui de très nombreuses fois en 2 jours) a un caractère numineux, ie sacré/religieux dans le sens intérieur du terme. Le lien entre toutes les apparitions de ces symboles, du même ordre que ceux du rêve, est un « lien transversal de l’ordre du sens. » intervenant à la fois dans le sujet et à l’extérieur. Jung pensait d’autre part que le poisson représentait le stade de développement de son bimillénaire chrétien, ie la nécessité pour les humains d’unifier les différentes parties de leur personne (masculin/féminin, conscient/inconscient). Ce sens peut aussi donc concerner l’époque de celui à qui il vient.

Il cite l’exemple de la télépathie lors de la mort de quelqu’un de proche. J’ai évoqué cela dans l’article « Télépathie et autres phénomènes psi », qui sont d’autres formes de synchronicités. Ce que je n’y ai pas dit, c’est que le matin du décès de mon amie, j’avais coupé mon téléphone durant deux heures, angoissée et très consciente à la fois de l’intensité inhabituelle du moment (j’étais pourtant à une fête) et du fait qu’elle était en train de mourir. Je savais qu’en le rallumant, j’aurais de mauvaises nouvelles et en effet, j’ai reçu un sms de son mari. Jung dit à ce sujet : « Le rêve presque synchrone de la mort violente d’un ami est issu d’un savoir que l’inconscient avait déjà de ce décès. » page 49.

Pour revenir à l’improbabilité statistique de ces phénomènes, Jung cite l’expérience menée par J. B. Rhine avec des cartes et des symboles à deviner par de nombreux sujets. Le but étant de voir si les sujets devinent le symbole à une fréquence supérieure à la probabilité. Cela a fonctionné même à distance avec certains sujets. Les résultats, tous positifs, variaient en fonction du sujet et étaient surtout visibles en début d’expérience (motivation/concentration entraînant un investissement affectif : on retrouve la notion d’affectivité forte évoquée dans l’article sur la télépathie), ceux-ci baissant considérablement avec l’ennui des cobayes trop longtemps sollicités.

Je pense en parallèle aux différentes notions de physique quantique, dont:

  • l’intrication de deux particules: distantes et pourtant superposées dans le même temps
  • la même particule, passant par deux endroits en même temps sans se dédoubler
  • la modification du résultat de l’expérience selon l’observateur (et de son état).

Le psychisme humain serait-il de nature quantique? L’explication de tout cela nous viendra peut-être de physiciens dans l’avenir…

La difficulté à observer et démontrer ces phénomènes est évidente: car ils sont rares d’une part et adviennent à des moments non prévus d’autre part. Je pense de plus que les personnes vivant ce genre de choses sont assez rares et induisent évidemment un scepticisme de la part de ceux qui ne vivent pas dans « le même monde ».

Toujours est-il que comme je le disais dans l’article sur la télépathie, l’espace-temps est remis en cause à la faveur d’un lien de sens, bien loin de notre vision habituelle des causes/conséquences héritée du siècle des Lumières et qui explique les phénomènes « constants » et non-rares. Jung émet l’hypothèse que l’espace et le temps seraient une seule chose, d’origine psychique, ce qui expliquerait leur abolition lors de certains événements de ce type, rares et non constants.

L’autre point important abordé par Jung est que ceux-ci apparaissent lorsque l’énergie du conscient est détournée dans un archétype (symbole porteur d’énergie et d’émotivité présent dans l’inconscient collectif, « l’âme du monde », et donc d’ordre pulsionnel chez l’homme). Lorsqu’un archétype s’exprime dans le psychisme et la vie d’une personne, on dit qu’il est constellé. Cela arrive selon lui quand le sujet est confronté à un problème insoluble, alors le psychisme se saisit de l’archétype et de son énergie très puissante pour trouver une solution permettant de débloquer son évolution, vers des progrès et une métamorphose de la personnalité. Jung parle du désarroi psychologique lors duquel les synchronicités apparaissent. Je me demande néanmoins si ces phénomènes ne se poursuivent pas même lorsque la personnalité est unifiée, notamment au corps, phase que Jung peut-être n’a pas pu atteindre. Seul l’avenir me dira si les « miennes » vont disparaître.

On retrouve des échos du « principe acausal » de Jung dans d’autres endroits de la planète et de l’Histoire : le Tao asiatique, décrit par Lao-Tseu comme le « sens » différent du monde de la réalité, l’unité Homme/ciel/Terre de Kepler, la « magie » des primitifs, etc.

Si cette conscience a lieu hors de l’espace-temps, en quoi consiste-t-elle et où en est le siège ? Dans le corps, hors du cerveau ?

Jung pensait qu’on rêvait hors du corps. Une première hypothèse d’une conscience qui serait possiblement hors du corps pourrait être alimentée par les expériences de décorporation lors d’expérience de morts imminentes ou autres.

Une deuxième hypothèse (combien peut-on en faire!) placerait cette conscience dans le vide des atomes nous composant. Dans ce cas, toute la matière est concernée, et pas seulement les êtres vivants, car nous sommes faits des mêmes atomes présents également dans les matières inertes de l’univers : Carbone, Hydrogène, Oxygène, Azote. Ainsi on attirerait aussi les objets et événements et pas seulement les liens et pensées partagés avec nos proches. Le psychisme et la matière, de même nature, interagiraient, comme les deux pans d’une gravitation universelle.

Enfin, je me suis parfois demandé, puisque les gènes des êtres vivants et des hommes sont destinés à l’évolution des espèces en lien avec leur environnement et sont porteurs des instincts du vivant, si toutes ces communications inconscientes n’y prenaient pas place, avec un fonctionnement de l’ordre du wi-fi avec ceux des proches. En effet, dans ces gènes, on a l’expression géographique puisqu’ils sont partout, dans chacune des cellules de chaque être vivant et nous en avons une partie en commun avec tous les êtres vivants, y compris les végétaux ; et également l’expression temporelle, car les vécus des humains entre autres y sont enregistrés pour pouvoir affiner l’évolution de leurs descendants : exemple : l’anxiété de souris stressées en laboratoire se transmettant aux trois générations suivantes par modification de l’EXPRESSION de gènes (et pas des gènes eux-mêmes). De là à expliquer du même coup les croyances de réincarnation de nombreux humains par la remémoration des vécus ancestraux, il n’y a qu’un pas…

D’autre ouvrages sont parus sur les synchronicités depuis celui de Jung, mais je préfère à présent les vivre et lire des livres sur d’autres sujets plus adaptés à mes questionnements actuels. Réincarnation ou pas, le temps que nous avons pour lire n’est en effet pas éternel 😉