Pluton Composite: Pluton en maison 6 ou en Vierge

Bonjour,

Voici un résumé traduit de l’anglais des travaux de Jeffrey Wolf Green concernant le lien entre Pluton, les phases de Mars et Vénus, Mars et Pluton dans le thème composite en lien avec les relations d’âmes.

Pluton composite en maison 6 :

est complexe à vivre dans la relation. Volonté de s’améliorer et de s’aider à guérir de très nombreuses blessures mutuellement. Situations de crises notamment psychologiques plus marquées pour une des deux personnes (colère, apathie ou culpabilité qui induit une mauvaise image de soi-même).

Beaucoup de travail pour améliorer sa vie matérielle, dans cette vie ou les précédentes, au risque d’un sacrifice des besoins émotionnels et psychologiques.

Pour d’autres, l’amélioration se veut intérieure, comme une rédemption du déséquilibre des relations antérieures.

Les deux peuvent se sentir victimes de cette vie, être donc empathique envers le vécu de l’autre et s’aider à évoluer.

Etre vigilant à ce que l’un ne se sacrifie pas pour l’autre (attitude karmique, pacte). L’intimité et la purification de la relation (aucune emprise inconsciente sur l’autre) sont un challenge.

Il est important de veiller à être responsable de ses propres choix et actions et d’éviter les reproches. La compréhension du pourquoi ces relations sont challengeantes aide à la résolution du karma.

A terme, la culpabilité pourra être purifiée chez les deux et cela facilitera un rapprochement intime.

Les deux seront concernés par une volonté d’aider un plus grand nombre d’humains dans l’humilité.

Point de polarité en maison 12

Plus de crise sous-jacente à terme. Chacun doit être pleinement responsable de lui-même, quitte à se retirer de la relation en cas de besoin. Pardonner les vies antérieures et rejoindre la paix.

Êtes-vous humains? 1/3

Qui sommes-nous ? Quelle est notre place dans ce monde, dans cet univers ?

Nous sommes faits, comme tout le reste, d’atomes, de molécules.

CHON. Carbone, Hydrogène, oxygène, azote. H2O…l’eau, qui nous constitue à plus de 70 pour cent. De la même matière que l’air, les pierres,  organisée en matière organique. Et du vide. Nous sommes effectivement des « poussières d’étoiles ».

A une échelle différente, nous sommes un agrégat de cellules. Comprenant un système producteur d’énergie identique à celui de cellules isolées, comme celles apparues dans les océans il y a peut-être 4 millions d’années  ou celles qui peuplent notre corps. Les gènes de ces cellules constituent la vie. Destinés à coder, telle une imprimante 3D, un être vivant se perpétuant, se reproduisant.

Lorsqu’on observe les embryons d’animaux évolués (reptiles, batraciens, oiseaux, mammifères, etc.), il apparait qu’aux premiers stades de formation de ces êtres vivants, ils sont ressemblants et qu’ensuite, les différentes espèces se « spécialisent ». L’organogénèse nous différencie dans un premier temps des poissons et batraciens, ne possédant pas le même système respiratoire. Puis des reptiles, du fait de notre sang chaud entre autres. Puis des oiseaux, du fait de la locomotion et de la parturition, différentes. « L’homme » fait partie des Mammifères.

Nous sommes donc des animaux aériens, à sang chaud, qui se meuvent sur terre et agissent à l’aide de leurs 5 sens, qui faisons naître des petits entiers et les allaitons. La spécificité de notre espèce d’homo sapiens parmi les mammifères est d’une part, notre verticalité et d’autre part notre cerveau, très gros, nous dotant d’une conscience et d’une intelligence certaine. Sans en avoir le monopole, nous sommes de plus des animaux sociaux vivant dans des sociétés très organisées.

Les ressemblances avec les autres espèces vivantes sont bien plus présentes que les différences.  Par la digestion et la respiration, nous métabolisons de l’énergie. Nous sommes issus du même code que ces autres animaux : l’ADN, en perpétuelle modification. Nous ne sommes qu’une version parmi d’autres, une espèce destinée à disparaître comme toutes les autres, qui ont vu ou verrons apparaître tôt ou tard des branches cousines. Une pensée pour toutes les autres espèces d’hommes, aujourd’hui disparues (de notre main?…), parmi elles, l’homo neandertalis.

Nous appartenons à une espèce en marche, qui se modifie jour après jour, naissance après naissance, mort après mort, comme dans un mouvement d’avalanche ou les volutes de neige se déversent en s’enroulant. Ainsi se déverse l’univers à une autre échelle.

Nous connaissons plutôt bien notre volet conscient : l’intelligence vers le positif comme vers le négatif, la raison, les inventions, le langage, les outils dans lesquels notre espèce est spécialisée, la construction, l’exploitation de la nature. De quoi alimenter les podcasts de France Inter et les programmes scolaires.

Nous sommes une espèce spéciale : nous sommes amis avec nos chiens, nous peignons des tableaux, nous avons des poils très longs sur la tête, nous croyons souvent en un dieu, ou en plusieurs, nous construisons des temples de l’outil : les centres commerciaux. Tout est complexe chez nous : la musique par rapport au chant simple des oiseaux, les jeux avec des stades de foot remplis quand les autres animaux jouent de manière moins organisée. La liste est infinie.

Où résident exactement nos différences avec les autres mammifères ? Celles  de l’intelligence raisonnée ne m’intéressent pas, on ne les connait que trop. Il me reste une volonté (paradoxale, j’admets !) de comprendre : qui sommes-nous d’un point de vue animal, instinctif (ça, nous l’avons oublié) et d’un point de vue spirituel où beaucoup reste à découvrir également. Notre passé et notre avenir…

Peut-être est-ce d’ailleurs la même chose…

Ce qui n’est pas conscient, raisonné pourrait justement nous rappeler ce qui fait l’humanité de notre espèce. Qu’avons-nous oublié de notre nature animale? Qu’en développer, qu’en juguler?  Qu’est-ce qui fait la spécificité de notre statut d’être humain par rapport aux autres animaux ? Répondre à ces questions conditionnera sans doute notre avenir et celui de nos enfants. Nous sommes les seuls dieux en ce monde, il serait temps que nous créions l’homme.